Cet article est critiqué parce que l’auteur émarge au FN.
Soyons honnêtes tous : ce texte aurait pu être écrit par quelqu’un de gauche (la vraie) voire sans couleur politique... c’est là le paradoxe dérangeant !
Avoir une telle pensée limpide et croire que le FN peut la défendre ou la représenter, j’avoue mon incrédulité mais si l’on s’intéresse uniquement au contenu, on ne peut qu’applaudir à la liberté de ton de l’article, ne serait-ce qu’à propos de l’institution « scolaire » au sens large par ex. Les profs ne reconnaissent pas d’habitude le seul rôle qui lui est en réalité attribué par l’Etat pour conditionner les esprits, mieux pour qu’elle le protège d’influences dangereuses. Les exemples sont nombreux !
Voir aux extrêmes : il y a longtemps Napoléon avec Saint Cyr obligatoire pour les fils de la noblesse revenue au pays, ou les attaques régulières contre la liberté d’instruire à domicile aujourd’hui etc.
Et c’est vrai aussi que « La famille (..) est un lieu d’éducation et d’autorité, le dernier bastion capable d’opposer une résistance au politiquement correct qui formate lentement nos cerveaux. »
Pourtant le conformisme ambiant pousse au fameux et ridicule : « famille, je vous hais » digne d’un boutonneux de 14 ans mais quand les parents opèrent eux, un chantage afin qu’il se lave les dents, « mange sa soupe » ou fasse ses devoirs... cela s’appelle de l’éducation parce que c’est dans l’intérêt de l’enfant. Cela ne peut se comparer au chantage du MEDEF qui dit au salarié que pour être compétitif, il doit accepter la baisse de son salaire, la flexibilité etc.là ce n’est vraiment pas dans son intérêt.
Quand l’Etat supprime la philo, détruit la pensée à l’école (affaiblissement des programmes etc.), organise des cours d’éducation civique à la gloire de l’U.E, de la morale dite « laïque » (?) et distribue les bonnes notes en fonction du formatage de cerveau désiré, c’est... dans l’intérêt de ceux qui nous gouvernent, et non de l’élève ainsi préparé à accepter plus tard le discours officiel dont celui du MEDEF.
Concernant la notion de « famille, je n’ergoterai pas sur »traditionnelle« ou »naturelle« , ce serait parler novlangue (que le ciel nous tombe sur la tête et les pendules du »progrès« sont remises à l’heure de la réalité) toutefois je ne crois pas que la famille est devenue une ennemie sous prétexte que ... la gauche est au pouvoir.
Il n’y a pas de pensée politique au pouvoir, c’est à dire qu’il n’ y a ni droite ni gauche au gouv.. Nous savons qu’il n’y a que des intérêts économiques à défendre dans un système marchand. C’est pourquoi, il ne peut que s’effondrer à terme mais avant, il aura fait beaucoup de dégâts. Nos guerres régulières en témoignent aussi.
Comme pour le PACS, les personnes homosexuelles ne vont pas se ruer sur le mariage, suffit de lire les statistiques pour les pays ayant déjà légalisé. Et même si tous les couples homos accédaient à la procréation assistée (l’adoption sera de moins en moins facile pour certains pays), cela restera une minorité au sein de la population, l’hétérosexualité étant naturelle (quoi qu’en disent certains) puisque sans nécessité depuis la nuit des temps d’être justifiée grâce à une construction intellectuelle.
La société de demain rêvée par la gender attitude, requiert elle un coup de main de la part des pouvoirs publics. Sans cela, elle s’effondre »naturellement« tout comme la fausse théorie du libre échange en matière économique.
PMA et GPA, c’est plutôt un marché porteur d’un chiffre d’affaire conséquent uniquement si c’est la majorité qui est appelée à en »bénéficier« . Pour cela, il faut la préparer, c’est à dire l’inciter à ressentir la nécessité de payer pour ce qui était gratuit jusqu’alors...
Le contexte est idéal pour les marchands de bébés en pays riches : environnement toxique pour les spermatozoïdes (chute de 50 % en 50 ans), situation intenable pour les femmes qui sont dans l’impossibilité de faire des enfants à la période maximale de leur fertilité tout en menant des études ou une carrière professionnelle.
Tout ce tintouin n’a donc pour but que d’ouvrir à une nouvelle vision de la procréation, acte simple non coûteux mais qui ne devrait pas échapper au business tout comme le marché de l’eau qui aurait paru impensable à nos aïeux. Plutôt que d’inciter les femmes à procréer quand elles sont fertiles à l’aide de quelques mesures spécifiques ou de réduire la nocivité de l’environnement, on crée un nouveau marché...
Dans le futur, il y aura la procréation bio non recommandable ( pas d’assurance par ex) et la seule procréation garantie : l’artificielle exempte de mauvais »gènes« ! La dérive est déjà visible en Grande Bretagne.
Le prochain »débat« sur la famille en mars, sous couvert de bons sentiments, va permettre d’abord la récupération du marché de la procréation assistée puis l’eugénisme, une tentation qui n’a jamais disparue de nos sociétés.
A relire rien que pour l’Espagne : »A eux seuls, les Français rapportent à l’ensemble des cliniques spécialisées espagnoles un chiffre d’affaires de 350 millions d’euros. Sans compter les allongements de facture pour les médicaments non remboursés, la congélation éventuelle des embryons, les implantations supplémentaires etc.« Extrait d’un vieil article
Avec le temps, les moins pauvres vont y recourir avec de plus en plus facilité. Leurs bébés seront sacrés »meilleurs produits" et l’on connaît la suite. La science-fiction ne fait que décrire l’avenir...