Le but de l’article est de replacer le débat sur le mariage dans la perspective des enjeux économiques et sociaux de la mondialisation basée sur la reconstruction de notre environnement économique et social en partant des matériaux de base (en l’occurrence le noyau familial) qui sont réagencés en fonction des nouveaux modes d’organisation que souhaitent mettre en oeuvre les démiurges au pouvoir. Il s’agit de créer les conditions de la croissance pour les décennies à venir en créant les opportunités économiques pour développer les nouvelles technologies qui servent à recomposer le vivant aussi bien dans le domaine naturel, que social ou économique. Ceux-ci doivent s’articuler de manière à recréer un nombre illimité d’univers où le nouvel homme bionique reconfigurable à volonté pourra évoluer librement au gré de ses désirs libérés des contraintes liées au limites de sa nature biologique et mortelle. Le rôle du législateur est de créer le nouvel environnement juridique propice à l’évolution du changement dans le sens souhaité réclamant la destructions des anciennes barrières éthiques et sociales dans le but de recréer un cadre normatif favorable aux nouvelles conditions d’existence auxquelles répondront des offres de service adaptées et encadrées de la part des sociétés produisant les technologies du futur (informatique, nano technologie, robotique, geo engineering, énergie, génie génétique, etc). Bien sûr cette vision reste encore utopique mais elle sous-tend néanmoins nombre des projets économiques financés par des budgets important de recherche qui sont sponsorisés par des institutions transnationales comme la Commission ou les Nations Unies.