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Accueil du site > Tribune Libre > La transhumanité est-elle l’enjeu caché du mariage pour tous (...)

La transhumanité est-elle l’enjeu caché du mariage pour tous ?

Le projet du mariage pour tous est caractérisé par la transgression intégrale des interdits qui constituaient la base de l’organisation reproductive des sociétés humaines depuis que l’humanité existe, à savoir la séparation nette entre les sexes et la nécessité pour constituer un couple reproductif d’associer deux humains de sexe différent. Ce principe de base n’excluait pas la pratique de l’homosexualité, dans l’antique civilisation grecque par exemple, même si celle-ci était très largement masculine et réservée à une caste de privilégiés, la classe des possédants terriens et des commerçants, qui en contrepartie du service militaire accédait au rang de citoyen donnant droit à la participation à la vie politique de la Cité. Dans le cas grec la multiplication des guerres intestines entre cités rivales et la chute de la natalité ont précipité le déclin de la civilisation grecque qui s’est progressivement affaiblie, à mesure que la démocratie basée sur l’équité sociale entre les membres de la caste dirigeante cédait progressivement la place à la tyrannie, puis à la soumission à l’Empire macédonien.

Cette plongée dans l’histoire résonne comme une mise en garde contre des pratiques qui s’écartent dramatiquement du fonctionnement naturel d’une société, pour adopter des modes de reproduction artificielle qui sont nécessités par l’impossibilité naturelle de se reproduire entre des personnes du même sexe obligées d’avoir recours à des procédés de fécondation in vitro associés à des plans de location de travailleurs reproductifs mettant leur organisme à la disposition de ceux qui souhaitent se débarrasser des contraintes reproductives. Remarquons dès à présent que la reproduction est considérée plus comme une charge que comme un agrément, dès lors qu’elle est envisagée sous l’angle du confort reproductif qui nécessite de se débarrasser des inconvénients liés à la grossesse, pour se concentrer sur le plaisir lié à la naissance d’un enfant ave tout l’imaginaire ludique qu’il porte dans un univers de représentations médiatique, où l’enfant occupe une fonction récréative dans le quotidien de l’adulte blasé en quête de nouveautés porteuses d’avenir.

Au-delà de la PMA et des mères porteuses, se dessine donc un projet d’humanité nouvelle caractérisée par l’affranchissement des contraintes naturelles liées à l’état de nature qui a été le lot commun de l’humanité depuis son apparition sur la Terre et le désir de recréer un univers où le plaisir de l’invention succéderait à la nécessité de la reproduction comme condition de la persistance de l’espèce humaine, encore appelée « reproduction des générations ». Cette règle démographique imposait un nombre minimum d’enfants par femme en âge de procréer, sous peine de voir la pyramide des âges s’inverser et la population imploser sous l’effet ciseaux de l’accélération des décès et de la diminution des naissances, faute d’un nombre suffisant de jeunes capables de fonder une famille. Cette règle reproductive est contestée par une véritable révolution sociale et démographique, où la prise en charge de la reproduction humaine devient une affaire de de business et de réglementation par l’Etat plutôt qu’une loi naturelle dont la violation condamnait auparavant une société à dépérir puis à disparaître corps et biens emportée par l’invasion des peuples plus prolifiques et dynamiques.

Aujourd’hui l’implosion démographique et la mutation des comportements sexuels devient un phénomène mondial entretenu par le législateur et le business reproductif (entreprises de reproduction assistée, entreprises de génie génétique) qui se targuent d’enfanter une nouvelle race d’hommes sur la base de l’avancée des sciences du génie génétique (1) comme de l’évolution sociale qui tend à se débarrasser des anciennes structures de base des sociétés grégaires fondées sur le modèle familial patriarcal, pour évoluer vers des formules d’organisation sociale flexibles et mobiles plus adaptées aux nouvelles conditions d’existence d’une population urbaine marquée par le nomadisme économique et sociale ainsi que par la précarisation des conditions économiques. Celles-ci compromettent radicalement le projet familial fondé sur la pérennité économique et la stabilité affective des membres constitutifs de la famille. La précarisation de l’emploi agit en effet comme une épée de Damoclès au-dessus de la tête du père de famille qui ne sait jamais de quoi demain fait, alors même que les classes moyennes avaient largement oublié le temps où la situation sociale demandait un combat permanent pour assumer la pérennité des revenus sans lesquels une famille ne peut se maintenir socialement dans des conditions satisfaisantes. Dans le même temps, la pression de la publicité et le matérialisme ambiant ajoutent une pression supplémentaire sur les soutiens de famille en faisant exploser le coût de l’entretien des enfants (vacances, vêtements, loisirs, etc). La controverse actuelle à propos de la diminution des allocations familiales nous rappelle opportunément cette contrainte économique qui explique pour une bonne part le délitement des cellules familiales, lorsque les parents ne sont plus à la hauteur économique des représentations du confort moderne véhiculées par les supports publicitaires de masse.

Le régulateur profite ainsi de l’effondrement du niveau de vie provoqué par la crise pour pousser ses pions dans le sens du poil des parents terrorisés par l’ampleur du défi familial, lorsque les adultes tremblent devant le simple projet de se lancer dans un investissement à long terme qu’est la famille, de peur de ne pas tenir la distance qui se chiffre en plusieurs dizaines d’années. Le régulateur leur propose opportunément de se débarrasser de la contrainte économique en transférant la durabilité du projet familial traditionnel vers la flexibilité de formule d’association parentale « à la carte » basée sur la location et l’éducation intérimaire depuis la conception de l’enfant jusqu'à leur séparation du foyer familial. La représentation du foyer quitte définitivement l’univers de la cellule familiale privée pour rentrer dans un univers économique et social élaboré par des sociétés privées secondées dans leur tâche par l’Etat jouant le rôle de facilitateur du changement. L’effet de le levier juridique permet de recréer une base légale à un projet parental porté par des parents juridiques qui ne sont plus les parents biologiques, au sens de « papa, maman »,mais des entités juridiques comme des entreprises segmentant la chaîne de valeur du projet reproductif et éducatif pour les transformer en opportunité de business depuis la conception jusqu’à la mort : génie génétique dans le choix du matériel génétique destiné à « produire » un enfant correspondant au projet des « parents » au nom de la parentalité « responsable » (2), soins de santé privatisés sur la base de l’ADN préalablement sélectionné suivant des formules propriétaires brevetées, écoles spécialisées destinées au surdoués, « réalité augmentée » de façon à faire correspondre les caractéristiques du nouvel humain « bionique » à son environnement de vie qui ne saurait se satisfaire de la simple Nature, mais réclame de vivre dans un environnement virtuel à cheval entre le cyber espace et la réalité (voir les lunettes Google conçue sur la base de cette « réalité augmentée », etc).

L’homme de demain est donc appelé à s’affranchir totalement des contraintes de la Nature, dans la mesure où sa conscience ontologique se sera affranchie du cadre des représentations naturelles pour rentrer dans celui de l’imaginaire virtuelle, grâce à l’apport des technologies nouvelles qui deviennent capable d’engendre un individu bionique à cheval entre le virtuel et le réel. La fusion entre l’informatique et le biologique est en passe de devenir une réalité avec la duplication du cerveau humain(3), siège de la conscience et de l’imagination dont les capacités seront déployées à l’infini lorsque cette conscience existentielle spécifique à l’individu pourra être transférée sur un support informatique vivant dans des avatars bioniques qui évolueront dans des environnements virtuels. L’homme fusionnera alors avec la machine bionique (4) qui prendra sa place au nom de la concurrence entre les espèces qui veut que la plus adaptée au nouvel environnement survive à cause de ses capacités supérieures à faire face aux nouveaux défis de notre temps (cf. projet Russie 2045).

 

Références

  1. http://www.technologyreview.com/featuredstory/511051/inside-chinas-genome-factory/?utm_campaign=newsletters&utm_source=newsletter-daily-all&utm_medium=email&utm_content=20130211
  2. http://www.telegraph.co.uk/science/science-news/9480372/Genetically-engineering-ethical-babies-is-a-moral-obligation-says-Oxford-professor.html
  3. http://www.gizmag.com/fet-flagships/26030/
  4. http://www.youtube.com/watch?v=01hbkh4hXEk

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16 réactions à cet article    


  • njaisson 21 février 2013 11:28

    Le but de l’article est de replacer le débat sur le mariage dans la perspective des enjeux économiques et sociaux de la mondialisation basée sur la reconstruction de notre environnement économique et social en partant des matériaux de base (en l’occurrence le noyau familial) qui sont réagencés en fonction des nouveaux modes d’organisation que souhaitent mettre en oeuvre les démiurges au pouvoir. Il s’agit de créer les conditions de la croissance pour les décennies à venir en créant les opportunités économiques pour développer les nouvelles technologies qui servent à recomposer le vivant aussi bien dans le domaine naturel, que social ou économique. Ceux-ci doivent s’articuler de manière à recréer un nombre illimité d’univers où le nouvel homme bionique reconfigurable à volonté pourra évoluer librement au gré de ses désirs libérés des contraintes liées au limites de sa nature biologique et mortelle. Le rôle du législateur est de créer le nouvel environnement juridique propice à l’évolution du changement dans le sens souhaité réclamant la destructions des anciennes barrières éthiques et sociales dans le but de recréer un cadre normatif favorable aux nouvelles conditions d’existence auxquelles répondront des offres de service adaptées et encadrées de la part des sociétés produisant les technologies du futur (informatique, nano technologie, robotique, geo engineering, énergie, génie génétique, etc). Bien sûr cette vision reste encore utopique mais elle sous-tend néanmoins nombre des projets économiques financés par des budgets important de recherche qui sont sponsorisés par des institutions transnationales comme la Commission ou les Nations Unies.


    • lambda 21 février 2013 12:04

      Aldous Huxley avait lancé dans « le meilleur des mondes » les bases du changement sociétal qui s’impose à nous par le biais du mariage pour tous entrainant la PMA et n’en doutons pas aussi la GPA - le PS ne lâchera pas sur ce point -

      Huxley disait «  » l’harmonie sociale ne peut être obtenue qu’à travers une procréation sélective

      Il préconise de confier à des chercheurs la reproduction contrôlée - nous y sommes avec la PMA qui se mettra sans aucun doute en place

      Juste pour se remettre en mémoire le film « le meilleur des mondes » en 5 vidéos (lien)

      http://www.dailymotion.com/video/x9hxkr_le-meilleur-des-mondes-1-5_news


      • Dwaabala Dwaabala 21 février 2013 12:59

        L’homme de demain est donc appelé à s’affranchir totalement des contraintes de la Nature...

        Souhaitons surtout qu’il soit appelé à s’affranchir totalement des contraintes de la finance et de ses suppôts de droite comme de gauche.


        • Loatse Loatse 21 février 2013 13:52

           Quelle est la place de l’« homme » dans nos sociétés contemporaines ? sa valeur est de plus en plus conditionnée par son « utilité » telle que l’entendent les « nouveaux maîtres du monde »...

          Il sera de plus en plus réduit à n’être que consommateur et outil de production...quand à l’enfant il deviendra un produit...

          Quand aux « inactifs », depuis que ce profile dans l’ombre de la gpa et pma pour tous, les lois sur l’euthanasie. on peut en toute légitimité s’inquiéter ; non pas des dérives qui peuvent découler de ce « progrès » qui sera j’en suis sûre bien « encadré » mais bien du changement des mentalités que cela induira..

          Qui sait si demain, un vieillard de 80 ans ne sera pas regardé de travers s’il prétend continuer à vivre malgré ses maladies, ses douleurs ? qui sait s’il ne sera pas tenté d’abréger ses jours, d’accepter cette « main tendue », pour n’être plus « un poids » pour ses proches, la société qui lui fera bien sentir qu’il est de trop.. ?

          Ce que je crains le plus, dans toutes ces lois qui surgissent soudain dans une société de plus en plus individualiste, c’est le remplacement d’un humanisme désintéressé, et donc altruiste par une sorte d’humanisme dévoyé... ou ne primeront que les intérêts « électoraux, économiques ».. où l’amour du plus grand nombre se refroidira..

          L’amour d’ailleurs n’est il pas devenu jetable, comme les briquets, les stylos, les couches ?

          je ne sais même pas pourquoi j’emploie le futur pour décrire cette société de cauchemars (un déni de réalité ?) , nous y sommes déjà.. ! Comme la grenouille qui ne s’apercoit pas qu’elle cuit, chaque jour on nous monte la température d’un cran jusqu’à ce que l’ inversion totale de nos valeurs devienne une chose allant de soi... La norme.


          • ETTORE ETTORE 21 février 2013 15:27

            à entendre Mme Taubira lors de son interwiew aux Pères demandant la garde des enfants

            suite à celui qui est descendu de sa grue.....
            « Plus de 68 % des enfants sont confiés à leur mère pour un besoin d’équilibre...... ! »

            Tiens donc ! comment va se passer la vie un enfant avec deux « Pères »
            Cette dame fait preuve d’une belle dualité d’esprit en tout cas
            vivre avec « son moi et son contraire »............. peut être pour cela qu’elle a été choisie !

            • Dwaabala Dwaabala 21 février 2013 18:18

              Mme Taubira est entrée en politique en tant qu’indépendandiste.


            • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 21 février 2013 16:25

              Je serais porté à croire que vous avez raison jusqu’à votre thèse de la note 2

              Dès la 3, nous sommes en plein rêve, ce que les chercheurs vendent aux politiques et aux financiers pour leur tirer des sous.

              Mais de ce côté aucun danger avant longtemps. Le cerveau humain restera un énigme pour des décennies même si chaque année on nous assure qu’on a enfin tout compris.

              Pour la robotique c’est encore pire.

              Et pour la conscience dans des circuits imprimés, comme on dit en anglais « don’t even think of it ».


              • njaisson 21 février 2013 16:52

                Et pourtant le « mapping » du cerveau humain est bel et bien « dans les cartons » avec un budget transatlantique de deux milliards de dollars :



                The ultimate goal of this project is to construct the functional connectome map of the human brain, by assembling a coordinated network of researchers deploying next—generation nanotechnological tools with unprecedented capabilities. Mapping the functional connectome will unravel the fundamental, long-sought paradigms of how the brain computes. Together with these new technologies, this will enable accurate diagnosing, and restoring, of normal patterns of activity to injured or diseased brains ; will foster the development of broader biomedical and environmental applications ; and will produce a host of associated economic benefits.

              • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 21 février 2013 17:37

                Mais vous savez bien que « la carte n’est pas le territoire ».

                Il y aura loin, très loin, de la coupe aux lèvres !


              • robin 21 février 2013 16:41

                Hitler avait rêvé du monde qu’on nous prépare et nous on le laisse tranquillement se préparer sous nos yeux !
                 
                Comme disait EInstein je crois, le plus répréhensible n’est pas l’assassin qui assassine mais tout les gens autour qui le laisse faire sans réagir.


                • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 21 février 2013 17:38

                  Très bonne conclusion !


                • ffi ffi 22 février 2013 00:06

                  C’est évident.
                  Notre époque est celle d’une révolution culturelle transhumaniste imposée à tous les pays historiquement chrétiens.


                  • le moine du côté obscur 22 février 2013 08:27

                    Le diable se cache dans les détails dit-on ! Ce qui est sûr c’est qu’il sait manipuler les idiots utiles pour arriver à ses fins ! Ces gens (les dominus) ont toujours un but économique et de domination, l’un n’allant pas sans l’autre. Il faut détruire tout ce qui est sacré et le remplacer par quelque chose qui peut rapporter du fric. Avoir des enfants peut devenir un business rentable (adoption, PMA, GPA etc...) ! Face à ce constat accablant on en droit de se demander si on est encore des humains. Le terme « mariage pour tous » m’agace au plus haut point, ça veut dire quoi « mariage pour tous » ? Le mariage c’est quelque chose de sérieux qui a trait aussi à la vie et à la perpétuation de la vie, ce n’est pas un business. Mais le projet de désacralisation de la vie (du vivant) est en cours, on l’avait déjà vu avec les OGM dont feront bientôt partie les humains génétiquement modifiés ! Quand les lois passeront pour autoriser cela, alors ce sera le cauchemar. On aura la manipulation pour créer « l’homme nouveau » et qui sait vers quelles abominations nous irons ! L’homme n’est pas une marchandise comme une autre disait un nabot à talonnette, mais on ne dirait pas. Il faudrait en effet que certains comprennent la profondeur du débat et ne se laissent pas attendrir par les conneries émotionnelles des journaleux et des politicards. C’est un sujet très sérieux et qui mérite des débats en profondeur pendant des mois si nécessaires ET un référendum. Mais dans cette satanée démocratie représentative on peut toujours courir, l’avais du peuple n’est pas important vu qu’en plus via les sondages on peut lui faire dire ce que l’on veut. C’est très mal engagé et en vérité je ne vois pas de perspectives heureuses. 


                    • Raymond SAMUEL paconform 22 février 2013 10:09

                      LOATSE,

                      Vous dites : « Qui sait si demain un vieillard de 80 ans ne sera pas regardé de travers s’il prétend continuer à vivre malgré ses maladies, ses douleurs ? ...la société qui lui fera bien sentir qu’il est de trop. »

                      Seuls peuvent savoir ce qui se passe pour les vieillards dans les familles ceux qui peuvent y vivre et être témoins directs.
                      Parce que cette situation existe déjà ,assez largement. Elle a toujours existé d’ailleurs, mais ce qui est important ce serait d’en mesurer la progression, et aussi voir si la pratique de faire la chose à découvert, comme une chose normale ne serait pas en progression aussi.
                      On peut citer l’hécatombe de l’été 2003 je crois, mais il y a plus significatif : le nombre de suicides, le refus par les valides de tenir compte des infirmités des vieux (qui prend les précautions qui sont nécessaires pour se faire entendre d’un dur d’oreilles, par exemple ? l’opinion de la nouvelle civilisation est que c’est le dur d’oreilles qui est fautif, on se garde bien d’articuler correctement et de ne pas lui parler dans son dos, ce serait déchoir). On peut aussi, tout simplement citer le rassemblement des vieux dans ce qu’il faut bien appeler des mouroirs.


                      • cardom325 cardom325 22 février 2013 10:28

                        Que de morale de basse fosse dans cet article et ses commentaires , oh la la , comme c ’est vilain de vouloir s’amender des contraintes reproductives , c ’est vrai que la société d’avant, c’était mieux....enfanter dans la douleur, obéir à son Dieu et maître . Quand j’ai vu l’autre abruti descendre de sa grue comme un singe descendant de son arbre, je me demande en quoi deux pères ou deux mères seraient pire
                        .........et bien sûr encore des références à Hitler pour ajouter une couche d’horreur

                        La société cauchemardesque que vous promettez, elle est ailleurs, dans l’aliénation engendrée par un capitalisme sans foi ni loi , par l’inconscience de cette destruction rapide de notre planète . Les conséquences du mariage pour tous seront marginales , je ne pense pas que cela fera exploser le nombre d’homosexuels , ce n’est pas cela qui aboutira à l’extinction de l’espèce

                        Je suis contre le mariage, donc contre cette loi, elle m’indiffère même , mais l’homophobie latente ne me réjouit guère . Gardez votre énergie pour d’autres combats plus essentiels à notre survie


                        • Raymond SAMUEL paconform 22 février 2013 16:24

                          Cardom,

                          Pouvez-vous constater que l’abruti selon vous le serait parce que parent ! Croyez-vous qu’il ait une seule chance d’être entendu sans la grue ?

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Nicolas Jaisson


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