Bonjour paconform,
Je viens seulement de voir votre commentaire, désolée donc d’y répondre si tard.
Ce texte est un mélange un peu chaotique de réflexions personnelles sur l’amour absolu, le grand amour, l’amour passionné, et de réactions de révolte après que j’ai appris qu’une de mes amies venait de mettre fin à ses jours après avoir passé plusieurs années à souffrir, étant follement, inconditionnellement, totalement, passionnément, appelez cela comme vous le voudrez, amoureuse d’un homme marié. Cette passion était réciproque, et pourtant cet homme lui soufflait sans arrêt le chaud et le froid, lui promettait la lune, puis la menait en bateau, hésitait, repoussait... Elle n’arrivait pas à rompre, et elle s’est laissée détruire complètement. Aujourd’hui je pense que personne n’est à blâmer dans cette histoire, mais sur le moment, j’étais bouleversée et furieuse, et je me suis dis que cet homme, qu’elle ne m’a bien sûr jamais présenté et que je connaissais à travers les récits qu’elle me faisait de lui, avait été franchement lâche et donc, de part sa lâcheté, était responsable de ce qui était arrivé. Je m’en suis voulu en me disant que je n’avais peut être pas su trouver les mots pour l’aider, et c’est sans doute vrai, mais comment peut on imaginer une seule seconde que quelqu’un va choisir ce genre d’issue à un tel problème ?