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Commentaire de JL

sur Le Facho pour les nuls


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Francis, agnotologue JL 22 février 2013 13:15

Je suppose que dans cet essai, facho n’a rien à voir avec fasciste ?*

Sinon, au cas où quelqu’un serait intéressé, cette vidéo que je me suis donné la peine de transcrire, et qui définit très bien le néo-fascisme :

NWO : Le pouvoir a déjà changé de mains : « Les véritables maîtres du monde ne sont plus les gouvernements, mais les dirigeants de groupes multinationaux financiers ou industriels, et institutions internationales opaques. Or ces dirigeants ne sont pas élus, malgré l’impact de leurs décisions sur la vie des populations. Le pouvoir de ces organisations s’exerce sur une dimension planétaire, alors que le pouvoir des États est limité à une dimension nationale. Par ailleurs, le poids des sociétés multinationales dans les flux financiers a depuis longtemps dépassé celui des États.

L’illusion démocratique : « La démocratie a déjà cessé d’être une réalité. Les responsables des organisations qui exercent le pouvoir réel ne sont pas élus, et le public n’est pas informé de leurs décisions. La marge d’action des Etats est de plus en plus réduite par des accords économiques internationaux pour lesquels les citoyens n’ont été ni consultés, ni informés. Tous ces traités élaborés (GATT, OMC, AMI, NTM, NAFTA) visent un but unique : le transfert du pouvoir des États vers les organisations non élues au moyen d’un processus appelé Mondialisation. Une suspension proclamée de la démocratie n’aurait pas manqué de provoquer une révolution. C’est pourquoi il a été décidé de maintenir une démocratie de façade, et de déplacer le pouvoir réel vers de nouveaux centres. Les citoyens continuent à voter, mais leur vote a été vidé de tout contenu. Ils votent pour des responsables qui n’ont plus de pouvoir réel. »

La disparition de l’information : Depuis le début des années 90, l’information a progressivement disparu des médias destinés au grand public. Comme les élections, les journaux télévisés continuent d’exister, mais ils ont été vidés de leur contenu. Un journal télévisé contient au maximum 2 à 3 mn d’information véritable. Le reste est constitué de sujets « magazine », de reportages anecdotiques, de micros-trottoirs et de reality-shows sur la vie quotidienne. Les analyses par des journalistes spécialisés, ainsi que les émissions d’information ont été presque totalement éliminées. »

Stratégies et objectifs pour le contrôle du monde : « Les responsables du pouvoir économique sont quasiment tous issus du même monde, des mêmes milieux sociaux. Ils se connaissent, se rencontrent, partagent les mêmes vues et les mêmes intérêts. Ils partagent donc tout naturellement la même vision de ce que devrait être le monde idéal futur. Il est dès lors naturel qu’ils s’accordent sur une stratégie et synchronisent leurs actions respectives vers des objectifs communs, en induisant des situations économiques favorables à la réalisation de leurs objectifs, à savoir : désengagement total des États de l’économie, y compris des secteurs de l’éducation, de la recherche et à terme de la police et de l’armée, destinés à devenir des secteurs exploitables par des entreprises privées. Endettement des États au moyen de la corruption, des travaux publics inutiles, des subventions données aux entreprises sans contrepartie, ou des dépenses militaires. Précarisation des emplois et maintien d’un niveau de chômage élevé, entretenu grâce aux délocalisations et à la mondialisation du marché du travail. Ceci accroit la pression économique sur les salariés, qui sont alors prêts à accepter n’importe quel salaire ou condition de travail. Réduction des aides sociales, pour accroître la motivation du chômeur à accepter n’importe quel travail à n’importe quel salaire. Des aides sociales trop élevées empêchent que le chômage fasse pression sur le marché du travail. Empêcher la montée des revendications salariales dans le Tiers-monde, en y maintenant des régimes totalitaires ou corrompus. »

Les attributs du pouvoir : Les organisations multinationales privées se dotent progressivement de tous les attributs de la puissance des États : réseaux de communication satellites ; services de renseignements … fichiers sur les personnes ; institutions judiciaires (établies par l’OMC et l’accord AMI par lequel une multinationale pourra traîner un État devant une cours de justice internationale spéciale). L’étape suivante et ultime pour ces organisations sera d’obtenir la part de pouvoir militaire et policier qui correspond à leur nouvelle puissance. A terme, les armées sont appelées à devenir des entreprises privées, des prestataires de services travaillant sous contrat avec les États, aussi bien qu’avec n’importe quel client privé capable de payer leurs services. Mais à l’étape ultime du plan, ces armées privées serviront les intérêts des grandes multinationales, et attaqueront les États qui ne se plieront pas aux règles du nouvel ordre économique. En attendant, ce rôle est assumé par l’armée des USA, le pays le mieux contrôlé par les multinationales. »

La destruction de la nature est voulue : La disparition de la nature est inéluctable, car elle est voulue par le nouveau pouvoir. Pourquoi ?
1- La disparition de la nature et l’augmentation de la pollution vont rendre les individus encore plus dépendants du système économique pour leur survie, et vont du même coup permettre de générer de nouveaux profits (avec notamment une consommation accrue de médicaments et de prestations médicales …).
2- Par ailleurs, la nature constitue une référence d’un autre ordre, celui de l’univers. La contemplation de la beauté et de la perfection de cet ordre est subversive : elle amène l’individu à douter de l’ordre social qui doit demeurer la seule référence. L’urbanisation de l’environnement permet de placer les populations dans un espace totalement contrôlé, surveillé, et où l’individu est totalement immergé dans une projection de l’ordre social.
3- Enfin, la contemplation de la nature incite au rêve et intensifie la vie intérieure des individus développant leur sensibilité propre, et donc leur libre-arbitre. Ils cessent dès lors, d’être fascinés par les marchandises, ils se détournent des programmes télévisés destinés à les abrutir et à contrôler leur esprit. Délivrés de leurs chaînes, ils commencent à imaginer une autre société possible, fondée sur d’autres valeurs que le profit et l’argent. Le plus grand danger pour l’ordre social est la spiritualité : pour la stabilité du nouvel ordre social, tout ce qui peut stimuler l’éveil spirituel doit être éliminé car elle ( !) amène l’individu à bouleverser son système de valeurs et donc son comportement, au détriment des valeurs et des comportements précédemment implantés par le conditionnement social. »

2000 ans d’histoire : « Durant ces deux derniers millénaires, la civilisation sera passée par quatre ères successives marquant quatre formes de pouvoir politique : l’ère des tribus, l’ère des empires et des royaumes, l’ère des États-nations, l’ère des conglomérats économiques, initiée à partir de 1954, mise en place au cours des années 70 et 80, et pleinement opérationnelle à partir des années 90. Le pouvoir n’y est plus de type représentatif ou électif, et il n’est plus localisé géographiquement (contrairement aux tribus, aux royaumes, et aux État-nations). Il est exercé directement par ceux qui contrôlent le système financier et la production des marchandises. Les instruments de ce pouvoir sont le contrôle de la technologie, de l’énergie, et de l’information. Comme tout nouveau pouvoir, il s’érige en remplacement du pouvoir précédent, voué à disparaitre. Enfin, ce nouveau pouvoir est global, planétaire. Il n’a donc ni alternative, ni échappatoire. Il constitue un nouveau niveau d’organisation de la civilisation, une sorte de super organisme.

Franklin D. Roosevelt : « En politique, rien n’arrive par hasard. Chaque fois qu’un événement survient, on peut être certain qu’il avait été prévu pour se dérouler ainsi. »
Nicholas Murray Butler : « Le monde se divise en trois catégories de gens : un très petit nombre qui fait se produire les événements, un groupe un peu plus important qui veille à leur exécution et les regarde s’accomplir, et enfin une vaste majorité qui ne sait jamais ce qui s’est produit en réalité. » 
Paul Warburg : « Nous aurons un gouvernement mondial, que cela plaise ou non. La seule question sera de savoir si il sera créé par conquête ou par consentement. » 
David Rockefeller : « Quelque chose doit remplacer les gouvernements, et le pouvoir privé me semble l’entité adéquate pour le faire. »


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