Bonjour,
Tout d’abord, on peut extrapoler les théories actuelles, on peut tenter d’incorporer les théories prouvées dans des conditions extrêmes et en tirer un phénomène nouveau, mais pour l’instat la fusion froide pêche , à ma connaissance, sur les 2 aspects : théorique et expérimentaux.
Théorique : on ne voit pas pquoi ça marcherait en pratique, même si en théorie on peut imaginer que les réactions nucléaires froide puissent être envisageable au sens strict et avec une probabilité d’occurence réellement ridiculement petite.
Expérimental, et c’est bien le pire pour moi : je croirais vraiment qu’on a réalisé une fusion froide quand je verrais une détection claire et sans ambiguité d’un flux de neutrons associé. Jusqu’ici ça n’est pas le cas, et quelqu’un ayant à coeur de prouver l’existence des LENR devrait s’atteler entièrement à ce type de mesure, avant toute chose et surtout avant toute considération théorique et spéculative.
"Bien que cette chaîne de réaction produise effectivement de l’énergie et soit admise par la communauté scientifique comme valide, elle ne provoque toujours pas l’enthousiasme, car la probabilité de ces réactions reste faible, et est donc jugée anecdotique."
Cette remarque, à mon sens, montre que les physiciens fondamentales ne sont pas si découplés de ça des applications potentiels pratiques : remarquer que le taux de réaction, si il existe, est très faible, c’est justement avancer d’un pas dans l’idée prospective de tirer en pratique de l’énergie des réactions envisagées, et de constater que pour l’instant, on ne peut envisager que des cas limites dans lesquels un rendement (nrj in en sortie/nrj injectée) supérieur à 1 semble effectivement impossible en pratique.
"Ainsi, les électrons gravitant autour du noyau sont une belle image, mais en réalité, il s’agit plutôt d’ondes électromagnétiques se concentrant de manière quantique dans des zones privilégiées. Les réactions chimiques deviennent en réalité une réorganisation du système d’ondes stationnaires électromagnétiques entre les atomes voisins."
Je
pense que vous agglomérez trop vite des notions. Que tout puisse être,
voire doive être modélisé (suivant les conditions d’observations) par
des ondes avec la mécaQ, oui, que ces ondes dont on parle, et dans le
cas de l’électron, soit de nature électromagnétique, non on ne peut pas
le dire, pas du tout.
Vosu pouvez reproduire l’expérience des fentes
d’Young avec des électrons à la place des photons, et prouver sans
ambiguité que dans certaines conditions ils se comportent comme des
ondes, mais des ondes de quoi, on ne sait pas. De broglie avait mis en
place une théorie de ’l’onde pilote’ qui donnait justement une réalité
physique tangible à la dualité onde/corpuscule : la corpuscule se ballade
avec une onde pilote. J’aime bien cette théorie, mais elle ne marche
pas malheureusement, en tout ca elle explique moins bien les choses que
le postulat d’une « réelle » dualité ou les deux notions coexistent et où
la forme détectée dépend de l’observation effectuée.
De plus, ces
ondes dont on parle ont jusqu’à preuve du contraire uniquement une
existence théorique, qui permet certes la prédiction de phénomènes
expérimentaux à des précisions sans précédents, mais dont la nature est
encore totalement inconnue : ce pourrait être un artifice mathématique
total, on en rencontre souvent en physique, pour modéliser une situation
physique sous jacente bien différente. On ne connait pas leur nature,
on ne sait même pas si elles existent de manière tangible. On sait encore moins que ce sont des ondes electromag.
Le problème actuellement, est que l’on nage en plein empirisme car on maîtrise très mal la théorie de cette façon de voir la matière. Il faudrait y mettre toute l’intelligence de la science théorique pour aider la technologie. Mais la coopération entre ces deux mondes n’est pas encore installée. C’est à mon sens ce qui retarde actuellement l’émergence de cette nouvelle façon de produire de l’énergie.
Comme dit, je ne pense pas que le manque de coopération entre les 2 mondes soit à accuser, en l’occurence. On assiste même à un retour de l’idée dans les labos officiels en ce moment.
Notre univers est un univers d’énergie infinie
Bon là je ne peux que sauter au plafond.. pourquoi pas hein, mais pourquoi en être aussi sûr ? c’est une afirmation extrêmement hasardeuse. A moins que la formulation soit poétique, mais le mélange des genres est alors trompeur.
Il faut simplement apprendre à le faire ! Les techniques à employer ne sont pas en contradiction avec la physique théorique bien au contraire !
Les techniques employées, au
sens strict, ne sont pas choquantes : des électrodes, des matrices
métalliques, des détecteurs... Par contre l’idée qu’on produise de
l’énergie à l’échelle nucléaire sans injecter d’énergie à l’échelle
nucléaire, oui c’est en contradiction avec la physique théorique.
La
réticence des physiciens est fondé sur un fait théorique relativement
simple et donc assez robuste : aux températures envisagées par la fusion
froide, la répartition d’énergie résultant de l’énergie thermique
disponible ne donne pratiquement aucune possibilité d’atteindre ne
serait-ce que l’ordre de grandeur permettant de dépasser la barrière de
potentiel due à la répulsion coulombienne. On pourrait peut être donner
théoriquement une trèèès faible probabilité que parfois le bain
thermique, dans une aberration statistique, se mette à cracher un paquet
d’énergie suffisant. Cela resterait tout de même extrêmement ténu, même
en y ajoutant les possibiltés d’effet tunnel ouvert par la mécaQ.
Je
viens d’un domaine ou des physiciens de la matière dense étudient des
réactions nucléaires, je peux donc comprendre le concept de
modifications des barrières de potentiel quand un atome est placé dans
une matrice d’autres atomes, je connais des effets mesurés et expliqués
théoriquement où on voit la modification des caractéristiques de
l’émission béta à cause de l’environnement cristallin, mais pour le
problème de la fusion froide, il ya vraiment un problème
d’interprétation, sans parler du fait que la détection n’a pas l’air
avérer de manière sure, et c’est là le noeud de l’affaire pour moi.
Le
but de ce papier est avant tout de faire prendre conscience de cette
dichotomie entre deux mondes. Il faut que les chercheurs qui travaillent
empiriquement sur le LENR puissent profiter de l’expertise et de la
connaissance de la physique théorique moderne.
Pour aller un peu dans votre sens, mais sans parler de physique théorique (car le maitre, c’est l’expérience), les partisans des LENR devraient tenter leurs expériences dans des laboratoires dits « basse radioactivité », par exemple le labo souterrain de Modane. Dans ces labos, utilisés pour traquer des interactions très rares (ex : recherche de matière noire, dosimétrie radioactive à très faible activité..), on se place en souterrain pour couper le flux de rayons cosmiques et on utilise des matériaux très basse radioactivité pour réduire le plus possible le fond de particule ambiant. On a notamment un flux de neutrons très bas, ce sont donc des endroits idéals pour détecter un faible flux de neutron, seule signature nette à mon avis pour avérer une réaction nucléaire froide
24/02 13:40 - QuanticEnergy91
I Steven, I din’t knew that you were following LENR on Agoravox as well ! I am a long (...)
24/02 12:24 - QuanticEnergy91
Il est évident que pour mieux me faire comprendre, mon discours est volontairement extrêmement (...)
24/02 10:05 - StevenBKrivit
New Energy Times : original firsthand LENR reporting and research analysis since 2000. (...)
24/02 03:37 - kemilein
24/02 03:36 - kemilein
pour ma part la poursuite de l’enseignement de concept erroné dessert les sciences, car (...)
24/02 01:01 - Robert Biloute
pité, oubliez les imbécilités qui se disent depuis 20 ans a ce sujet. Je veux bien, mais (...)
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération