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Accueil du site > Actualités > Technologies > LENR - L’énergie de demain

LENR - L’énergie de demain

Des labos avec peu de moyens essaient de faire émerger une nouvelle source d'énergie. D'un autre côté, les physiciens des particules avancent dans la compréhension de ce qu'est réellement notre univers. Deux domaines qui s'ignorent, quand ils ne se critiquent pas !

Pourtant les deux domaines sont complémentaires : science et technologie.

Le but de ce papier est avant tout de faire prendre conscience de cette dichotomie entre deux mondes, et de faire comprendre pourquoi Il faut que les chercheurs qui travaillent empiriquement sur le LENR puissent profiter de l’expertise et de la connaissance de la physique théorique moderne.

De passage sur ce forum, j'ai noté beaucoup de doutes exprimés sur les expérimentations de cette nouvelle forme d'énergie. Il faut admettre que depuis l'expérience réalisée par Martin Fleischmann et Stanley Pons en mars 1989, la science officielle a tout fait pour discréditer ces recherches. Par ailleurs, les nombreuses tentatives de réplication ont souvent été faites avec peu de moyens, et en marge des labos reconnus. Du coup, les résultats obtenus ont souvent été contestables et contestés, et les années passant la crédibilité des expériences tend à s'amenuiser dans la pensée collective. Pourtant, quand on suit de près ces développements, et que l'on prend en compte les phénomènes physiques sous jacents, il est clair qu'il y a là une nouvelle source d'énergie qui va révolutionner le monde comme la vapeur et l'électricité l'ont fait en leur temps. La production de chaleur est incontestable dans beaucoup d'expérimentations réalisées, et si la reproductibilité et la quantité d'énergie produite sont encore limitées, c'est tout simplement que le phénomène physique en jeu est encore mal maîtrisé, et que la technologie associée est dans sa prime enfance.

Ingénieur passionné de physique fondamentale et de physique quantique, j'ai été exposé depuis environ 20 ans maintenant aux recherches et publications sur la structure intime de la matière. J'ai donc compris, comme les physiciens reconnus actuellement, que la vision de la matière que l'on nous a enseignée jusqu'à maintenant, avec ses particules (quarks, protons, neutrons, électrons, etc..) est pratique pour s'en faire une représentation, mais qu'elle est assez éloignée de la réalité de notre univers. La réalité qui ressort de la physique théorique et quantique actuelle, est plutôt un univers d'énergie multidimensionnel, dont les fluctuations, vues de très loin, nous apparaissent comme des particules matérielles dotées d'une masse et de propriétés électromagnétiques. Du coup, nous projetons sur cette représentation des comportements que nous croyons bien comprendre, mais qui peuvent pourtant être trompeurs.

J'ai donc décidé de m'inscrire sur ce site et de publier cet article pour tenter de démystifier quelques idées reçues, dans l'espoir que cela puisse aider à comprendre que la LENR (Low Energy Nuclear Reaction) n'est pas magique, et que l'on peut tout à fait s'autoriser à croire qu'elle débouchera sur la plus formidable invention humaine dans un avenir proche.

 

I – Le rejet de « la fusion froide » par la communauté scientifique

L’expérience de Martin Fleischmann et Stanley Pons, en 1989 est clairement à l’origine de ce rejet.

Essayons de comprendre pourquoi :

Le mot fusion nucléaire d’abord, est toujours réservé à la fusion de deux protons dans un même noyau. Or cette fusion n’a jusqu’à maintenant été réalisée qu’à très haute température, dans des plasmas créés dans les étoiles, ou sur terre reproduits dans des tokamaks (ITER), et aussi dans les bombes H. L’explication est logique : deux protons vont pouvoir se lier ensemble grâce à la force forte attractive des quarks qui les composent. Mais cette force s’exerce à très faible distance, et les protons ne peuvent normalement pas se rapprocher autant car étant tous deux chargés positivement, la force répulsive de Coulomb les maintiennent écartés. Cette fusion produit par ailleurs des radiations qui n’ont jamais été observées dans les expériences à froid.

Par ce raisonnement très mécanique, les scientifiques ne pouvaient évidemment pas admettre le terme de fusion. Par ailleurs, l’énergie qui parait nécessaire pour forcer le rapprochement et la fusion des protons n’est pas fournie dans les expérimentations réalisées. Dans ces conditions, le consensus s’est très vite forgé qu’il s’agissait d’erreurs de mesure, de la part d’expérimentateurs méconnaissant la physique des particules. Les divers échecs de reproductibilité ont contribués à renforcer ce jugement.

Pourtant, au fil des années, il a bien fallu reconnaître qu’un excès de chaleur se constatait parfois, même si l’effet ne portait que sur quelques misérables watts ! Pas de quoi parler d’une révolution.

Puis est venu la constatation que des transmutations de matériaux intervenaient bel et bien, ce qui impliquait au moins la fusion de neutrons avec des noyaux. Cet effet a pu être expliqué par des théories (théorie de Widom-Larsen) faisant intervenir la force faible, qui naturellement, avec une faible probabilité d’occurrence, sait transformer un neutron en proton ou l’inverse avec absorption ou émission d’un neutrino. Ceci est maintenant assez bien admis par la communauté scientifique qui explique d’ailleurs ainsi la formation des différents éléments de la nature dans les étoiles. De manière un peu trop formelle à mon goût, l’agrégation d’un neutron dans un noyau n’a pas droit au terme de fusion, même si, dans ce processus, une formidable énergie ( 24MeV) est produite.

Enfin, plus récemment, dans un certain nombre de cas, la preuve a pu être apportée que des protons s’étaient bel et bien agrégés à des noyaux, produisant en particulier de l’hélium ( deux protons) là où il n’y avait que de l’hydrogène (un proton). Là encore, l’explication (théorie de Widom-Larsen) passerait par l’agrégation (pas fusion !) de protons, devenus au départ neutrons, puis agrégés à un autre noyau, puis subissant à nouveau la force faible pour redevenir proton (decay). Un tour de passe passe pour ne pas parler de fusion directe ! Mais l’énergie produite et le résultat sont bien là !

Bien que cette chaîne de réaction produise effectivement de l’énergie et soit admise par la communauté scientifique comme valide, elle ne provoque toujours pas l’enthousiasme, car la probabilité de ces réactions reste faible, et est donc jugée anecdotique.

Pour ma part, je trouve que le fait d’être passé d’impossible à anecdotique représente un progrès suffisant pour susciter des recherches intensives, car l’homme a souvent su améliorer des processus jugés au départ décevant. De plus les avancées les plus modernes de la physique des particules ne sont pas encore mises en œuvre, ce qui laisse de la place pour le progrès !

Essayons d’y voir plus clair sans pour autant verser dans l’abstraction de la physique théorique.

 

II – Une autre vision du monde matériel

La physique théorique des particules requiert un haut niveau d’abstraction et des outils mathématiques complexes qu’il n’est pas question d’évoquer ici.

Pour faire ultra simple, disons simplement que les meilleurs modèles actuels ( pas forcément complètement vrais ou admis) font voir le monde assez différemment de ce que nous croyons connaître. Plusieurs modèles coexistent, mais la plupart, pour intégrer les phénomènes quantiques, laissent penser que l’univers, au lieu d’être vide, est rempli d’énergie en vibration. Ces vibrations se produiraient dans un espace multidimensionnel (10 ou 11). Ces vibrations se recoupent et s’associent évidemment, comme des vaguelettes à la surface d’une mare. Il en résulte des régimes d’ondes stationnaires, avec des pointes et des creux d’énergie (un peu comme le clapot des vagues). Ces pointes d’énergie nous apparaîtraient alors comme des particules, par leur manifestation de masse (le fameux boson de Higg) et d’effet électromagnétique.

Ainsi, les électrons gravitant autour du noyau sont une belle image, mais en réalité, il s’agit plutôt d’ondes électromagnétiques se concentrant de manière quantique dans des zones privilégiées. Les réactions chimiques deviennent en réalité une réorganisation du système d’ondes stationnaires électromagnétiques entre les atomes voisins.

De même, les protons et neutrons, ne sont pas des billes, mais des zones d’influence du champ de la force forte émis par les vibrations des quarks, qui eux même ne sont probablement pas de petits grains, mais bien plutôt des petites zones vibrantes (cordes ?) du champ de force forte.

Et alors me direz-vous ? Qu’est-ce que cela change pour notre problème de fusion nucléaire ??

Eh bien beaucoup de perspectives nouvelles !

D’abord, nos deux protons qui, comme deux aimants se repousseraient : ce n’est pas tout à fait pareil dans un monde d’ondes. La charge électrique peut être vue comme une conséquence de l’orientation des vibrations dans certaines dimensions. La force électrofaible en particulier peut être vue comme liée à des déformations du système vibratoire dans les diverses dimensions. Bien sûr, produire ces déformations requiert de l’énergie, mais on peut sans doute trouver un moyen de les forcer.

Et puis, une autre différence majeure apparait : Les particules en présence dans un matériau ne sont pas indépendantes ! Elles appartiennent au même système vibratoire. Ainsi, lorsque dans un barreau de nickel on envoie de l’hydrogène sous haute pression, les vibrations des protons d’hydrogènes se trouvent contraintes par les vibrations des protons et neutrons du nickel ; un nouvel équilibre du système d’ondes doit se former, influencé également par le système vibratoire électromagnétique des électrons. Dans ces conditions, ce que l’on appelle fusion n’a plus le même sens ! il s’agit en fait de produire un nouvel équilibre d’ondes stationnaires.

Cette vision est courante en technologie dans d’autres domaines. Par exemple dans les tuyères des fusées où des systèmes d’ondes stationnaires des gaz en plasma se créent avec des points chauds et froids, et dont l’on recherche la stabilité. Au niveau des particules et des atomes, nous ne sommes pas habitués à voir les choses ainsi ; Mais c’est pourtant certainement ce qui se produit.

C’est pourquoi dans les différentes expérimentations de « fusion froide », il est toujours question de structures atomiques favorables dans les métaux utilisés, également de pressions de charge d’hydrogène dans ces métaux, et souvent de contribution électromagnétique.

Le problème actuellement, est que l’on nage en plein empirisme car on maîtrise très mal la théorie de cette façon de voir la matière. Il faudrait y mettre toute l’intelligence de la science théorique pour aider la technologie. Mais la coopération entre ces deux mondes n’est pas encore installée. C’est à mon sens ce qui retarde actuellement l’émergence de cette nouvelle façon de produire de l’énergie.

Pour moi, il ne fait aucun doute que cela viendra. Notre univers est un univers d’énergie infinie. En maîtrisant la façon de produire de nouveaux équilibres au niveau atomique, l’homme saura tirer l’énergie dont il a besoin. Ce n’est pas du rêve. Les projets de fusion chaude façon ITER sont une façon d’envisager la production d’énergie en grande quantité. Mais la « fusion froide », en réorganisant les noyaux de façon beaucoup moins ambitieuse pourra fournir des petites centrales de chauffage pour la maison, l’industrie, peut-être le transport.

 Il faut simplement apprendre à le faire ! Les techniques à employer ne sont pas en contradiction avec la physique théorique bien au contraire ! Il est bien dommage que les entreprises qui essaient d’avancer sur les techniques de LENR ne profitent pas plus de l’apport des physiciens des particules.

Le but de ce papier est avant tout de faire prendre conscience de cette dichotomie entre deux mondes. Il faut que les chercheurs qui travaillent empiriquement sur le LENR puissent profiter de l’expertise et de la connaissance de la physique théorique moderne.


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35 réactions à cet article    


  • Alain94360 22 février 2013 12:26

    Bravo pour cet article théorique, qui n’avance pas de théorie du jour, mais juste de la modestie.

    M’intéressant au domaine, j’ai fini par observer que les considération théoriques, liées a l’incompréhension que vous expliquez bien, et a quelques allumés qui confondent MQ et sorcellerie, a complétement bloqué la recherche dans le domaine.

    Le peu que je connais de la MQ rejoint ce que vous dites. Un champs abstrait, des excitations permises et quantifiées...
    et que dire des particules virtuelles (polaritons, plasmons, phonons...) qui apparaissent dans les solides, ou autres environnements denses... permettant l’electronique moderne, la supraconduction, certains reflets... là aussi des excitations d’un champs, plus complexe...

    attention, ca n’explique pas tout, mais ca laisse suffisamment de place à des mécanismes pas encore envisagés, pour que l’on sache rester modeste et qu’on avance pas de « c’est impossible », mais plutot « je vois pas comment ca pourrait se faire », et que donc on se soumette AUX FAITS.

    pour le reste, je reste convaincu que les ingénieurs devront industrialiser la fusion froide avant que la théorie ne soit trouvée... comme d’habitude. Et la théorie aidera a optimiser, développer, comme d’habitude...

    AlainCo de lenr-forum.


    • QuanticEnergy91 QuanticEnergy91 22 février 2013 15:09

      Merci pour avoir lu et apprécié mon article. J’essaie en ce moment de communiquer sur Internet ou avec des physiciens pour tenter de relier les recherches fondamentales avec les expérimentations sur la production LENR. Ce n’était pas évident il y a 6 ou 7 ans, mais je crois que c’est plus mur maintenant. Si vous avez lu le dernier article de Bernard Dugue ( tant décrié car peu compris), vous comprendrez mieux ce que je veux dire. jusqu’à très récemment, la description des particules comme objets avait peu changée, et celà établissait des dogmes comme « la force Coulombienne interdit de rapprocher des protons pour les fusionner ».

      Sauf que récemment, des chercheurs tout à fait bien formés dans la physique fondamentale et armés des bons outils mathématiques dévoilent qu’en effet il n’y a pas de matière comme le dit B. Dugué, mais des états stationnaires qui créent des formes en fonction des états d’énergie. C’est très bien expliqué par B. Dugué, mais on retrouve la même chose dans la thèse de deux jeunes physiciens de l’institut de physique nucléaire d’Orsay ( Elias Khan et Jean-Paul Ebran).

      Simplement, ces chercheurs ne s’intéressent pas forcémment en première priorité aux applications pratiques qui découlent de leurs travaux. C’est en celà qu’il faut travailler à relier les deux domaines.

      Après avoir beaucoup lu sur la physique quantique ( tous les livres de Brian Greene entre autres). J’ai acquis de façon assez claire cette vision d’un monde immatériel d’énergie en état stationnaire. Et cette vision se trouve confortée chaque année un peu plus par les approches théoriques que je ne saurais pas conduire moi-même. Du coup, depuis au moins 8 à 10 ans, je suis persuadé de la réalité de la production d’énergie LENR, car ce que font les expérimentateurs ( forcer de l’hydrogène dans une matrice métallique en présence de champs électriques ) conduit justement à contraindre l’équilibre stationnaire, et sous certaines conditions, difficiles à maîtriser par hasard, il est très probable que les formes de noyaux modifiées permettent, dans un milieu comprimé, la fusion nucléaire.

      Si nous arrivions à faire prendre conscience qu’il y a complémentarité et non hiatus entre la science officielle et les expériences empiriques de LENR, on ferait progresser les choses.


    • Shawford42 22 février 2013 17:54

      Commentaire de très très grande facture et ce n’est que votre 2eme sur Agoravox. A se dire que l’interessé Bernard Dugué serait profondément insipré de répondre à votre appel smiley


    • Shawford42 22 février 2013 17:56

      inspiré pardon.


      Au demeurant je préciserai que je fais le voeu le plus cher que l’Agora ne détraque ni votre propension au débat ni la tempérance de votre prose.

    • Alain94360 22 février 2013 14:55

      juste pour rajouter sur le coté scientifique, la position du directeur scientifique de defkalion est qu’il n’y aura jamais de recherce publique, et donc Defkalion va financer la recherche fondamentale.

      http://www.lenr-forum.com/showthread.php?1154-Defkalion-supports-research-on-LENR-No-hope-from-states

      en frOOnçais :
      http://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=auto&tl=fr&u=http%3A%2F%2Fwww.lenr-forum.com%2Fshowthread.php%3F1154-Defkalion-supports-research-on-LENR-No-hope-from-states

      en passant si vous souhaitez devenir un héros, c’est le moment d’affronter le consensus... quelques années difficile et puis la gloire... Nous avons besoins de théoricien.
      Cela m’énerve mais la science actuelle n’arrive plus a accepter des faits s’il n’y a pas une théorie. est-ce la décadence scientifique ? en tout cas c’est comme ca !


      • pierrot pierrot 22 février 2013 16:46

        La fusion froide, issue des travaux de l’université mormone de Sake Lake City, n’a jamais pu être reproduite ailleurs dans le monde : pas d’émission de neutron de 13,7 MeV signature de la fusion nucléaire.
        C’est une vulgaire arnaque sans aucun intérêt.


        • Shawford42 22 février 2013 17:57

          Là on sent bien l’agoravoxien membre bien patenté de l’Ordre des Chevaliers Scientistes, infaillibilité et morgue en plastron tout rayonnant compris.


        • robin 22 février 2013 19:45

          Quand on parle de fusion froide (terme d’ailleurs assez inadéquat) les trolls ne sont jamais très loin pour sortir leur logomachie robotique sans jamais répondre aux contre arguments qu’on leur donne comme par exemple l’existence de la superfluidité et de la supraconductivité qui ont beaucoup bousculé leurs dogmes passeistes


        • Alain94360 22 février 2013 22:03

          d’ou tenez vous cette... cettte ... disons information fausse. Wikipedia ?
          parlez donc de wikipedia a abd ul rahman lomax... il est un peu bavard mais il peut être bavard dans une anglais parfait, et en raisonnant bien droit (c’est un sceptique scientifique, jamais vraiment certain de quoi que ce soit).

          même pendant la période initiale ou plain d’expérience ont foiré, il y a eu des résultats positifs. d’ailleurs quelques un sont devenus des supporters... d’autres pas...

          Stefano concezzi de national instrument avait fair recenser a cejour 180 réplications publiés dans des revues à comité de lecture, et ils ont lancé 10 réplications en double aveugle.
          http://www.lenr-forum.com/showthread.php?235-National-Instruments-sponsoring-10-LENR-research-teams

          mais sur le fond, savoir que l’on peut sortir un tel tas de ... choses erronées... peut faire douter quand a la qualité de la critique.

          c’est d’ailleur un problème car on manque de bonne critique... entre les fan, et les intégriste, on n’a que quelques sceptiques... d’un autre coté, pas mal de vieux chercheurs sont assez sceptiques , avec les travaux des autres... mais il y a des trucs qu’ils acceptent.


        • pierrot pierrot 23 février 2013 10:25

          La vérité scientifique s’appuie sur l’expérimentation.
          Dans le cas de la fusion dite froide, il n’y a aucun résultat probant.


        • Alain94360 23 février 2013 22:04

          en passant sur les gamma de 13,7 Mev je connais un éleveur de vache qui m’a expliquait que les vaches ne volent pas... et quand je lui ai montré une mouette il m’a expliqué que ca ne pouvait pas voler, et que d’ailleur il l’entendait pas meugler.

          qu’est-ce qui vous fait penser qu’il faille que ca produise 13.7Mev sous forme d’un gamma...
          pourquoi pas une excitation collective, un transition isospin,... un truc permis pas pas courant.
          Ou sinon que ca passe par d’autres intermédiaires, plus de deux corps en jeux...

          appenez la physique de la matière condensée avant de répliquer la physique des plasma ou du vide dans vos hypothèses.


        • FritzTheCat FritzTheCat 22 février 2013 16:48

          Merci pour cet excellent papier.


          • nicolas_d nicolas_d 22 février 2013 17:46

            Bienvenue sur Agoravox

            Peut être faudrait-il aussi mettre en relation certains biologistes ?
            La transmutation biologique n’existe-t-elle pas ?
            Si elle existe bel et bien, il serait peut être plus simple de l’observer puis de la reproduire (comme presque tout ce que nous avons « inventé »...) plutôt que de la « sortir du chapeau ».
            J’ai rien contre le fait de « sortir du chapeau », mais si on a un exemple sous nos yeux, autant ne pas se priver de l’étudier.


            • Alain94360 22 février 2013 22:09

              Biberian et Vysotskii soutienne cette thèse, mais coté preuves on est loin d’avoir le niveau de preuves des LENR dans les hydrures.

              Moi je parierais pas grand chose dessus, mais une fois que les LENr classiques sont validées, on pourra regarder de ce coté là. on peut avoir des trucs bizares.

              mais l’environnement cellulaire est si sale et si complexe que c’est facile d’accuser une sélection isotopique...


            • kemilein 22 février 2013 18:31

              oui merci pour ce papier clair !

              c’est bien la première fois que je vois (enfin !) quelqu’un osé dire que les particules n’existent pas, que c’est une « erreur » d’interprétation des relevés de mesures (utile en son temps)

              notre monde n’est qu’une immense onde (en version simple)
              si seulement ca rentrait enfin dans la caboche des gens (scientifiques puis ensuite des profs)


              • QuanticEnergy91 QuanticEnergy91 23 février 2013 14:48

                Je n’ai pas dit que parler de particules est une « erreur d’interprétation des relevés de mesure » ! je ne me le permettrais pas ! Les physiciens de renom savent parfaitement que les particules n’esistent pas réellement, mais c’est beaucoup plus pratique de continuer à utiliser ce terme. D’autant que dans certaines expériences de physique quantique, le comportement ondulatoire peut apparaître comme un objet ( expérience des fentes entre autres). Ce n’est que de la sémantique, mais c’est vrai que du coup ça n’aide pas à changer les modes de pensées aussi largement qu’il serait souhaitable


              • kemilein 24 février 2013 03:36

                pour ma part la poursuite de l’enseignement de concept erroné dessert les sciences, car de nombreux scientifique donc de nombreux domaines on une vision erroné de la matière donc des « champs » des possibles.

                c’est ainsi que durant 1400 ans (au moins) la Terre fut plate, et que couru longtemps encore après la superstition qu’on pouvait tombé dans le vide si on s’approchait trop du bord. considérer que l’atome « existe », quand bien même c’est un concept pratique, c’est voir une Terre plate, car c’est ce qu’elle est a l’échelle d’un homme, de ses sens et de sa perception.

                qu’on poursuive d’appeler l’objet-onde « atome » ne me pose pas de problème, ce qu’il l’est c’est son contenu. ca ne fait pas progresser la science de sortir des milliers d’étudiants des université qui pense qu’un atome est une bille microscopique, ca les limites, les induis en erreur.


              • kemilein 24 février 2013 03:37

                et navré pour le nombre de fautes d’orthographes !


              • jacques lemiere 22 février 2013 18:57

                Bof...ça manque de chiffres, ce genre de discours est celui qui en théorie permet d’imaginer un mécanisme de fusion froide...mais sans quantification...ça ne sert pas à grand chose, le problème dans le fusion "chaude c’est bien la grandeur de la répulsion coulombienne par rapport à l’énergie cinétique des noyaux... en général mais les explications théoriques de ce genre suivent la mise en évidence des faits pour les expliquer.



                En ce qui me concerne je n’ai as vu de faits...et je ne vais pas aller sur des sites partisans..désolé...

                enfin bref c’est usant c’est articles sur la fusion en passe d’être prouvée...ATTENDONS SA MISE EN ÉVIDENCE OFFICIELLE§


                • QuanticEnergy91 QuanticEnergy91 23 février 2013 15:05

                  La répulsion Coulombienne est naturellement ce qui a conduit à faire de la fusion en force. Ce faisant, on considère les noyaux comme des billes aimantées qui se repousse et qu’il faut rapprocher jusqu’à ce que la force forte des quarks agisse. On ne prend pas en compte l’aspect vibratoire et l’environnement contraint dans la matrice d’un solide qui change la forme du noyau, et éventuellement son orientation multidimensionnel ( qui peut changer un Proton en Neutron et inversement par la force dite faible. Récemment, il a été prouvé qu’en contraignant les électrons à se rapprocher de son noyau, on modifie la forme de celui-ci tout en affaiblissant la charge globale ( pseudo neutron). Il en résulte qu’un regroupement neutron-noyau peut intervenir , créant un isotope, et produisant au passage quasiment l’énergie de la fusion protonique ( même si on ne l’appelle pas fusion)

                  Le plus beau, c’est que comme on retrouve effectivement de l’hélium4, donc un proton supplémentaire dans le noyau, dans la théorie Widom-larsen, on envisage l’absorption d’un pseudo neutron, suivi immédiatement par une nouvelle transition neutron-proton avec neutrino ! tout ça pour ne pas parler de fusion proton-proton. Qui peut vraiment dire ce qui se passe vraiment ? cette longue chaîne admise par la science officielle, ou quelque chose de plus simple, même si ça parait pour l’instant ésotérique !

                  Attendons la mise en évidence officielle ! ca viendra bien sûr comme toujours après ! par force ! mais si seulement on pouvait un peu accélérer le mouvement ! il y a urgence


                • Oxide Oxide 22 février 2013 20:05

                  @l’auteur.


                  Ne perdez pas espoir.

                  La morgue de certains, s’arqueboutant sur leurs certitudes ne sont que le reflet de leur imagination limitée.

                  La vraie démarche scientifique est consciente qu’elle ne « sait » jamais.

                  Et les révolutions scientifiques ont le plus souvent étés initiées par des « hérétiques ».

                  Nous pouvons juste regretter qu’il y a sûrement énormement de ces hérétiques qui n’ont jamais étés reconnus ni de leur vivant ni après leur mort... 

                  Il faut donc trouver sa motivation ailleurs pour persévérer.

                  Courage.

                  • Alain94360 22 février 2013 22:20

                    dans le style
                    http://www.theregister.co.uk/2013/02/20/carver_mead_on_the_future_of_scienc e/

                    les vieux scientifiques bloquent l’évolution de la physique...
                    et comme exemple l’histoire pathétique d’un hérétique voulant inventer les MASER/LASER...
                    incendié par les grand génies (anciens hérétiques ayant piétiné leurs ancêtres en place) de l’époque...
                    http://churchandstate.org.uk/2011/06/how-the-laser-happened-adventures-of-a-scientist/

                    bref rien ne change.
                    c’est cohérent avec les discours de Norbert Alter (j’ai suivi professionnellement un de ses séminaires, sur le management de l’innovation) :
                    les innovateurs sont étrangers au système en place, en réseau avec d’autres similaires, et résiliant aux agression du système.

                    Nassim Nicholas Taleb dans Antifragile:les chose qui gagnent au désordre, explique bien
                    http://coldfusion3.com/blog/black-swan-creator%E2%80%99s-latest-work-has-intriguing-implications-for-lenr
                    que les innovateurs sont des franc-tireurs , des inventeurs de garage, qui se font ignorer, puis démolir par l’establishment, puis quand ca marche l’establishment trouve un membre bien propre et lui attribue la gloire, en réécrivant l’histoire...

                    moi on m’avais bien dit que le LASER était une victoire de la théorie quantique, comme le réacteur nucléaire. dans les deux cas je sais désormais que c’est faux. bricolage, erreur théoriques, expérimentations adroite, et coup de chance.

                    Globalement l’inculture des pontifes de la science me scie. de même que l’illettrisme de leurs suppôts.


                  • QuanticEnergy91 QuanticEnergy91 23 février 2013 15:38

                    J’ai bien conscience de tout ça ! pas de problème.

                    A l’occasion, je publierai sur ce site un papier que j’ai écris en 2005 : l’innocence perdue du 19° siècle. A cette époque, marie Curie dans son labo, ou même Einstein dans son office des brevets, pourvait se permettre, en amateur, d’avancer des idées fumeuses sans être cloué au pilori ( enfin presque !).

                    Celà nous a valu une avalanche de découvertes qui ont fait la bonheur des scientifiques...après coup. Quelle fiereté de pouvoir ensuite expliquer l’inexpliquable !

                    Je plaisante. Il faut un peu des deux ! 


                  • Jérôme R. Jérôme Royer 22 février 2013 23:03

                    Bonsoir et merci pour votre article. Le genre d’article qui fait que j’apprécie encore Agoravox.

                    Vous savez, je suppose, que le CERN (Centre Européen de Recherche Nucléaire) a organisé en mars 2012 un colloque sur le sujet (LENR = Low Energy Nuclear Reaction). N’est-ce pas un signe que la communauté scientifique « officielle » commence à reconnaître qu’il y a bien là du grain à moudre ?


                    • Shawford42 23 février 2013 10:21

                      Ça c’est ce que j’appelle s’affranchir en bonne et due forme de l’Ordre des Chevaliers Scientistes en dépossédant au passage cette con frèrie de l’étandart qui y est en principe méthodiquement porté. 


                      Bravo smiley

                    • Shawford42 23 février 2013 11:34

                      Ne sachant, en ce qui concerne l’auteur de l’article ici présent, s’il est pour sa part déjà rentré dans les ordres, je réserve pour ma part ma réponse et me contenterai dans l’instant de défourailler mon gant sans qu’il ne sorte de ma main smiley


                    • cardom325 cardom325 23 février 2013 11:41

                      D’un côté il y a les scientifiques, de l’autre les capitalistes cupides et insatiables qui veulent nous fourguer jusqu’à la dernière goutte leurs énergies fossiles . je ne suis pas suffisamment calé pour savoir si votre«  » fusion froide «  » est la panacée, mais votre article nous donne envie d’y croire , tout au moins d’en savoir plus
                      La production d’énergie est un des seuls domaines où les progrès ont été lents, les ingénieurs et autres inventeurs en ce domaine sont ils moins performants que leurs collègues en informatique, en télécoms ?

                      Merci de vulgariser vos connaissances


                      • Robert Biloute Robert Biloute 23 février 2013 11:54

                        Bonjour,

                        Tout d’abord, on peut extrapoler les théories actuelles, on peut tenter d’incorporer les théories prouvées dans des conditions extrêmes et en tirer un phénomène nouveau, mais pour l’instat la fusion froide pêche , à ma connaissance, sur les 2 aspects : théorique et expérimentaux.

                        Théorique : on ne voit pas pquoi ça marcherait en pratique, même si en théorie on peut imaginer que les réactions nucléaires froide puissent être envisageable au sens strict et avec une probabilité d’occurence réellement ridiculement petite.

                        Expérimental, et c’est bien le pire pour moi : je croirais vraiment qu’on a réalisé une fusion froide quand je verrais une détection claire et sans ambiguité d’un flux de neutrons associé. Jusqu’ici ça n’est pas le cas, et quelqu’un ayant à coeur de prouver l’existence des LENR devrait s’atteler entièrement à ce type de mesure, avant toute chose et surtout avant toute considération théorique et spéculative.

                        "Bien que cette chaîne de réaction produise effectivement de l’énergie et soit admise par la communauté scientifique comme valide, elle ne provoque toujours pas l’enthousiasme, car la probabilité de ces réactions reste faible, et est donc jugée anecdotique."

                        Cette remarque, à mon sens, montre que les physiciens fondamentales ne sont pas si découplés de ça des applications potentiels pratiques : remarquer que le taux de réaction, si il existe, est très faible, c’est justement avancer d’un pas dans l’idée prospective de tirer en pratique de l’énergie des réactions envisagées, et de constater que pour l’instant, on ne peut envisager que des cas limites dans lesquels un rendement (nrj in en sortie/nrj injectée) supérieur à 1 semble effectivement impossible en pratique.

                        "Ainsi, les électrons gravitant autour du noyau sont une belle image, mais en réalité, il s’agit plutôt d’ondes électromagnétiques se concentrant de manière quantique dans des zones privilégiées. Les réactions chimiques deviennent en réalité une réorganisation du système d’ondes stationnaires électromagnétiques entre les atomes voisins."

                        Je pense que vous agglomérez trop vite des notions. Que tout puisse être, voire doive être modélisé (suivant les conditions d’observations) par des ondes avec la mécaQ, oui, que ces ondes dont on parle, et dans le cas de l’électron, soit de nature électromagnétique, non on ne peut pas le dire, pas du tout.
                        Vosu pouvez reproduire l’expérience des fentes d’Young avec des électrons à la place des photons, et prouver sans ambiguité que dans certaines conditions ils se comportent comme des ondes, mais des ondes de quoi, on ne sait pas. De broglie avait mis en place une théorie de ’l’onde pilote’ qui donnait justement une réalité physique tangible à la dualité onde/corpuscule : la corpuscule se ballade avec une onde pilote. J’aime bien cette théorie, mais elle ne marche pas malheureusement, en tout ca elle explique moins bien les choses que le postulat d’une « réelle » dualité ou les deux notions coexistent et où la forme détectée dépend de l’observation effectuée.
                        De plus, ces ondes dont on parle ont jusqu’à preuve du contraire uniquement une existence théorique, qui permet certes la prédiction de phénomènes expérimentaux à des précisions sans précédents, mais dont la nature est encore totalement inconnue : ce pourrait être un artifice mathématique total, on en rencontre souvent en physique, pour modéliser une situation physique sous jacente bien différente. On ne connait pas leur nature, on ne sait même pas si elles existent de manière tangible. On sait encore moins que ce sont des ondes electromag.

                        Le problème actuellement, est que l’on nage en plein empirisme car on maîtrise très mal la théorie de cette façon de voir la matière. Il faudrait y mettre toute l’intelligence de la science théorique pour aider la technologie. Mais la coopération entre ces deux mondes n’est pas encore installée. C’est à mon sens ce qui retarde actuellement l’émergence de cette nouvelle façon de produire de l’énergie.

                        Comme dit, je ne pense pas que le manque de coopération entre les 2 mondes soit à accuser, en l’occurence. On assiste même à un retour de l’idée dans les labos officiels en ce moment.


                        Notre univers est un univers d’énergie infinie

                        Bon là je ne peux que sauter au plafond.. pourquoi pas hein, mais pourquoi en être aussi sûr ? c’est une afirmation extrêmement hasardeuse. A moins que la formulation soit poétique, mais le mélange des genres est alors trompeur.

                         Il faut simplement apprendre à le faire ! Les techniques à employer ne sont pas en contradiction avec la physique théorique bien au contraire !

                        Les techniques employées, au sens strict, ne sont pas choquantes : des électrodes, des matrices métalliques, des détecteurs... Par contre l’idée qu’on produise de l’énergie à l’échelle nucléaire sans injecter d’énergie à l’échelle nucléaire, oui c’est en contradiction avec la physique théorique.
                        La réticence des physiciens est fondé sur un fait théorique relativement simple et donc assez robuste : aux températures envisagées par la fusion froide, la répartition d’énergie résultant de l’énergie thermique disponible ne donne pratiquement aucune possibilité d’atteindre ne serait-ce que l’ordre de grandeur permettant de dépasser la barrière de potentiel due à la répulsion coulombienne. On pourrait peut être donner théoriquement une trèèès faible probabilité que parfois le bain thermique, dans une aberration statistique, se mette à cracher un paquet d’énergie suffisant. Cela resterait tout de même extrêmement ténu, même en y ajoutant les possibiltés d’effet tunnel ouvert par la mécaQ.
                        Je viens d’un domaine ou des physiciens de la matière dense étudient des réactions nucléaires, je peux donc comprendre le concept de modifications des barrières de potentiel quand un atome est placé dans une matrice d’autres atomes, je connais des effets mesurés et expliqués théoriquement où on voit la modification des caractéristiques de l’émission béta à cause de l’environnement cristallin, mais pour le problème de la fusion froide, il ya vraiment un problème d’interprétation, sans parler du fait que la détection n’a pas l’air avérer de manière sure, et c’est là le noeud de l’affaire pour moi.


                        Le but de ce papier est avant tout de faire prendre conscience de cette dichotomie entre deux mondes. Il faut que les chercheurs qui travaillent empiriquement sur le LENR puissent profiter de l’expertise et de la connaissance de la physique théorique moderne.

                        Pour aller un peu dans votre sens, mais sans parler de physique théorique (car le maitre, c’est l’expérience), les partisans des LENR devraient tenter leurs expériences dans des laboratoires dits « basse radioactivité », par exemple le labo souterrain de Modane. Dans ces labos, utilisés pour traquer des interactions très rares (ex : recherche de matière noire, dosimétrie radioactive à très faible activité..), on se place en souterrain pour couper le flux de rayons cosmiques et on utilise des matériaux très basse radioactivité pour réduire le plus possible le fond de particule ambiant. On a notamment un flux de neutrons très bas, ce sont donc des endroits idéals pour détecter un faible flux de neutron, seule signature nette à mon avis pour avérer une réaction nucléaire froide


                        • QuanticEnergy91 QuanticEnergy91 23 février 2013 18:49

                          Bonjour,

                          Merci de votre réponse à mon article. Je l’apprécie beaucoup, car visiblement vous avez lu attentivement l’article, et vous y répondez point par point de façon très avisée et professionnelle.

                          Ceci étant, certains de vos arguments reprennent malheureusement les idées un peu préfabriquées par le courant de pensée de la science officielle, celles qui justement inhibe par avance toute véléité de chercher autre chose. C’est un peu créaticide !

                          L’argument principal qui vous fait douter de la fusion froide, c’est l’absence d’émission de neutron.

                          Pourquoi diable voudriez-vous qu’il y en ai ! Evidemment, dans le cas de la fusion classique, à chaud, on force la fusion à partir de deutérium, ou de tritium, ou les deux. Dans ce cas, le produit final, Hélium4 laisse un pauvre neutron excédentaire, et il est éjecté. Dans la fusion froide, ce n’est pas le cas. On part de noyaux d’hydrogène, le but étant de le fusionner soit avec des noyaux voisins, soit avec d’autres noyaux d’hydrogène en empruntant des neutrons. Dans la théorie de Widom-Larsen, qui sert de base à certaines expérimentations actuelles, l’idée est de passer par une chaine proton-neutron (ou pseudo neutron ?), fusionner sans problème de barrière Coulombienne, puis de régénérer un proton par désintégration ultérieure. Le processus ne génère pas de neutron rapide.

                          L’idée de ces expérimentations est de créer des conditions dans lesquels les protons d’hydrogène se trouvent confinés, avec des électrons à l’intérieur d’une matrice métallique, avec éventuellement des effets électromagnétiques supplémentaires, pour créer localement des conditions propices à une réorganisation des systèmes d’ondes. Certains pourraient évoquer à ce moment des effets tunnels qui sont aussi recherchés dans la fusion classique.

                          Dans les expériences réalisées, l’absence de radiations ou de neutrons est plutôt normale, et en contrepartie, la présence de transmutations et d’hélium4 est plutôt la signature d’un effet nucléaire.

                          Ce qui m’inquièterait le plus dans tout ça, c’est plutôt, si on y arrive, de savoir avec quelle probabilité d’occurrence ! quel niveau d’énergie/cm3 pourrait on tirer d’une éventuelle technologie disponible ?

                          Pour le reste de vos remarques :

                          -  L’énergie infinie du vide n’est plus une question. Voir toutes les publications sur le sujet, et aussi les travaux du CERN. Même si on ne sait pas ce que veux dire cette Energie, ni ce qui vibre exactement et où !

                          -  Pour ce qui est de la dualité onde corpuscule, effectivement, cela pose toujours un problème de compréhension. Cela dit le consensus est plutôt d’un monde ondulatoire, les expériences faisant apparaître un comportement corpusculaire pourrait être dû à la perturbation du champs de force considéré, dès que l’on ajoute un appareil de mesure ( Brian Greene dans la réalité cachée)


                        • Robert Biloute Robert Biloute 23 février 2013 19:23

                          « Ceci étant, certains de vos arguments reprennent malheureusement les idées un peu préfabriquées par le courant de pensée de la science officielle, celles qui justement inhibe par avance toute véléité de chercher autre chose. C’est un peu créaticide ! »

                          Certes, ça arrive régulièrement, comme disait Planck la seule manière d’imposer une théorie est d’attendre que les tenants de la précédente aient disparu. Je voudrais juste insister sur le fait que l’argument « créaticide » ne doit pas être employé à la légère : la science est par nature conservatrice et doit le rester, c’est très important, on y apporte pas des modifications tous les jours par plaisir, c’est un édifice millénaire et rigoureux, normal que le ticket d’entrée soit difficile. Toute la difficulté réside à faire coïncider cette exigence extrême avec la nécessité du doute permanent.

                          « Pourquoi diable voudriez-vous qu’il y en ai ! Evidemment, dans le cas de la fusion classique, à chaud, on force la fusion à partir de deutérium, ou de tritium, ou les deux. Dans ce cas, le produit final, Hélium4 laisse un pauvre neutron excédentaire, et il est éjecté. Dans la fusion froide, ce n’est pas le cas. On part de noyaux d’hydrogène, le but étant de le fusionner soit avec des noyaux voisins, soit avec d’autres noyaux d’hydrogène en empruntant des neutrons. Dans la théorie de Widom-Larsen, qui sert de base à certaines expérimentations actuelles, l’idée est de passer par une chaine proton-neutron (ou pseudo neutron ?), fusionner sans problème de barrière Coulombienne, puis de régénérer un proton par désintégration ultérieure. Le processus ne génère pas de neutron rapide. »

                          Admettons pour l’instant, j’irai regarder ça de plus près je ne peux pas répondre à chaud. Pour l’instant les seules réactions de fusion que je connaisse et qui permettent cela sont à encore plus grande énergie, d’où ma perplexité..

                          « Ce qui m’inquièterait le plus dans tout ça, c’est plutôt, si on y arrive, de savoir avec quelle probabilité d’occurrence ! quel niveau d’énergie/cm3 pourrait on tirer d’une éventuelle technologie disponible ? »

                          Exactement, et j’ai insisté dans ma réponse sur le fait que les théoriciens ont bien regardé le cas en pratique puisque leur objection sur ce point est tout a fait fondé : que l’effet existe, pouquoi pas, qu’il soit assez fréquent pour être utilisable, c’est encore moins certain.

                          « - L’énergie infinie du vide n’est plus une question. Voir toutes les publications sur le sujet, et aussi les travaux du CERN. Même si on ne sait pas ce que veux dire cette Energie, ni ce qui vibre exactement et où ! »

                          L’énergie INFINIE du vide n’est plus une question ?? avec ce genre de formulation vous perdez en crédibilité..

                          « Pour ce qui est de la dualité onde corpuscule, effectivement, cela pose toujours un problème de compréhension. Cela dit le consensus est plutôt d’un monde ondulatoire, les expériences faisant apparaître un comportement corpusculaire pourrait être dû à la perturbation du champs de force considéré, dès que l’on ajoute un appareil de mesure ( Brian Greene dans la réalité cachée) »

                          NON, il n’y a pas de consensus, cf les fentes d’young, suivant le mode d’observation, on peut observer des caractéristiques propres aux particules ou aux ondes, on a bien une dualité et notre esprit occidental a bien du mal avec ça.

                          D’autre part ma remarque portait non pas sur la notion de dualité, mais sur le fait que vous dites dans l’article que l’onde de probabilité utilisée en MecaQ pour décrire un électron est en fait une onde électromagnétique : c’est un contre sens assez grave à mon avis.

                          Quand à Brian Greene, il est sans aucun doute bcp plus fort que moi pour ce qui est de la théorie des cordes, mais la théorie des cordes n’a tout simplement aucune validation expérimentale, elle n’est pour l’instant qu’une (belle) théorie séduisant la plupart des théoriciens.


                        • Alain94360 23 février 2013 22:18

                          Vous devriez contacted Edmund Storms pour connaitres les papiers sur le sujet.

                          les neutrons on en a vus mais pas en proportion de la chaleur, plustot comme le dit Pamm Mosier-Boss anti-corrélé (ICCF17).
                          plein de papier mais un récent, chinois http://iopscience.iop.org/0256-307X/29/11/112501

                           Idem pour le tritium il y a eu des travaux aux USA et au BARC. le tritium est produit, mais aussi consommé... la réaction semble opposée à la production de chaleur aussi.

                          en gros ces réactions semblent être des parasites, comme la fumée d’une flamme.

                          les gamma et X sont détectés par contre quand la réaction se fait, mais la aussi ca n’explique pas la chaleur.

                          Le seul produit qui semble corrélé à la chaleur comme le montre Mills ou le rapport 41 de l’ENEA (de ninno) est l’helium 4... d’après mills c’est produit a des quantité comparable a celle d’une fusion, mais sans ratio précis.

                          contactez Storms, ou au moins lisez sa review dans naturwissenschaften.

                          et pité, oubliez les imbécilités qui se disent depuis 20 ans a ce sujet. oubliez La WikiPravda.


                        • Robert Biloute Robert Biloute 24 février 2013 01:01

                          pité, oubliez les imbécilités qui se disent depuis 20 ans a ce sujet.

                          Je veux bien, mais lesquelles ?
                          Comme tout sujet passionel, il engendre des discussions mouvementées et souvent filandreuses, j’essaie donc de ne donner de gage à personne, ce qui m’intéresse ce sont les faits expérimentaux.


                        • QuanticEnergy91 QuanticEnergy91 24 février 2013 12:24

                          Il est évident que pour mieux me faire comprendre, mon discours est volontairement extrêmement simplificateur, et il est donc normal que certains points heurtent fortement les personnes qui comme vous ont approché de près les théories. Mais c’est le seul moyen de faire comprendre le concept sans ressortir les mathématiques et les éléments de base de la physique quantique telle qu’elle enseignée.

                          En particulier, quand je parle d’ondes stationnaires, effectivement, je laisse implicitement penser qu’il s’agit d’ondes continues comme dans le monde réel que nous connaissons.Or au niveau de l’atome et en dessous, c’est un monde quantique, discontinu, que nous n’arrivons pas à imaginer. C’est un peu comme si tout ce que nous voyons dans notre monde de continuité se trouvait brutalement projeté et se produisait sur un volume de grillage. Du coup, le monde ondulatoire qui fait bel et bien un consensus au niveau des champs (Schrödinger), est en même temps un monde discret, qui donne un aspect corpusculaire. Un photon par exemple est bien un phénomène ondulatoire (boson du champs électromagnétique), mais en même temps il apparait bel et bien comme un grain séparé qui peut s’isoler. C’est compliqué pour tout le monde !

                          Dans le cas des électrons, je ne confonds évidemment pas les ondes de probabilité de la théorie quantique avec les ondes électromagnétiques telles que nous les pratiquons dans notre monde continu. Mais en même temps les équations de Schrödinger qui permettent de faire des calculs sur les ondes de probabilité, travaillent bel et bien dans un espace multidimensionnel sur des champs électromagnétiques quantiques, et avec toute la simplification abusive que ça peut représenter pour un expert, parler de maximas d’ondes stationnaires permet d’éviter de voir l’électron comme un objet, une bille, qui s’agite dans une zone de probabilité, car c’est plus immatériel que celà.

                          C’est pareil pour les neutrons et protons. les représenter systématiquement comme des grains de raisin collés dans la grappe du noyau est profondément inhibant pour essayer de comprendre ce qui peut se passer à ces échelles. car c’est beaucoup plus immatériel que celà.

                          je suis bien conscient que mon discours est outrageusement simplificateur, mais le but est d’approcher une réalité différente sans s’encombrer l’esprit des formulations mathématiques nécessaires à la science exacte.


                        • StevenBKrivit 24 février 2013 10:05

                          New Energy Times : original firsthand LENR reporting and research analysis since 2000.
                          http://news.newenergytimes.net/

                          Merci


                          • QuanticEnergy91 QuanticEnergy91 24 février 2013 13:40

                            I Steven,

                            I din’t knew that you were following LENR on Agoravox as well !

                            I am a long time follower of LENR on newenergytimes, and since late 2012 a subscriber.

                            I am more and more convinced, that despite many desillusions with some experiments, LENR will work. Widom-Larsen theory is pushing the experiments in the right direction (hydrogen forced within metallic structure plus some electromagnetic effects).
                            Additionally, the more I am reading about quantic physics, the more I do believe that there may be technological ways, at atom level, to overcome nicely this dawn Coulombian repulsion !

                            Recent publications from official labs, showing that the nuclear shape is greatly depending on energy levels, and not a simple grape of balls may be opening new way of thinkings.

                            Back in 2005, we have already discussed that together over mails. I believe this is the right time to throw over the net some fresh ideas...even if this may look stupid or esoteric at first glance !

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