Bonjour,
Merci de votre réponse à mon article. Je l’apprécie
beaucoup, car visiblement vous avez lu attentivement l’article, et vous y
répondez point par point de façon très avisée et professionnelle.
Ceci étant, certains de vos arguments reprennent malheureusement
les idées un peu préfabriquées par le courant de pensée de la science
officielle, celles qui justement inhibe par avance toute véléité de chercher
autre chose. C’est un peu créaticide !
L’argument principal qui vous fait douter de la fusion
froide, c’est l’absence d’émission de neutron.
Pourquoi diable voudriez-vous qu’il y en ai !
Evidemment, dans le cas de la fusion classique, à chaud, on force la fusion à
partir de deutérium, ou de tritium, ou les deux. Dans ce cas, le produit final,
Hélium4 laisse un pauvre neutron excédentaire, et il est éjecté. Dans la fusion
froide, ce n’est pas le cas. On part de noyaux d’hydrogène, le but étant de le
fusionner soit avec des noyaux voisins, soit avec d’autres noyaux d’hydrogène
en empruntant des neutrons. Dans la théorie de Widom-Larsen, qui sert de base à
certaines expérimentations actuelles, l’idée est de passer par une chaine
proton-neutron (ou pseudo neutron ?), fusionner sans problème de barrière
Coulombienne, puis de régénérer un proton par désintégration ultérieure. Le
processus ne génère pas de neutron rapide.
L’idée de ces expérimentations est de créer des conditions
dans lesquels les protons d’hydrogène se trouvent confinés, avec des électrons
à l’intérieur d’une matrice métallique, avec éventuellement des effets
électromagnétiques supplémentaires, pour créer localement des conditions
propices à une réorganisation des systèmes d’ondes. Certains pourraient évoquer
à ce moment des effets tunnels qui sont aussi recherchés dans la fusion
classique.
Dans les expériences réalisées, l’absence de radiations ou
de neutrons est plutôt normale, et en contrepartie, la présence de
transmutations et d’hélium4 est plutôt la signature d’un effet nucléaire.
Ce qui m’inquièterait le plus dans tout ça, c’est plutôt, si
on y arrive, de savoir avec quelle probabilité d’occurrence ! quel niveau
d’énergie/cm3 pourrait on tirer d’une éventuelle technologie disponible ?
Pour le reste de vos remarques :
-
L’énergie infinie du vide n’est plus une
question. Voir toutes les publications sur le sujet, et aussi les travaux du
CERN. Même si on ne sait pas ce que veux dire cette Energie, ni ce qui vibre
exactement et où !
-
Pour ce qui est de la dualité onde corpuscule,
effectivement, cela pose toujours un problème de compréhension. Cela dit le
consensus est plutôt d’un monde ondulatoire, les expériences faisant apparaître
un comportement corpusculaire pourrait être dû à la perturbation du champs de
force considéré, dès que l’on ajoute un appareil de mesure ( Brian Greene dans
la réalité cachée)