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Commentaire de QuanticEnergy91

sur LENR - L'énergie de demain


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QuanticEnergy91 QuanticEnergy91 23 février 2013 18:49

Bonjour,

Merci de votre réponse à mon article. Je l’apprécie beaucoup, car visiblement vous avez lu attentivement l’article, et vous y répondez point par point de façon très avisée et professionnelle.

Ceci étant, certains de vos arguments reprennent malheureusement les idées un peu préfabriquées par le courant de pensée de la science officielle, celles qui justement inhibe par avance toute véléité de chercher autre chose. C’est un peu créaticide !

L’argument principal qui vous fait douter de la fusion froide, c’est l’absence d’émission de neutron.

Pourquoi diable voudriez-vous qu’il y en ai ! Evidemment, dans le cas de la fusion classique, à chaud, on force la fusion à partir de deutérium, ou de tritium, ou les deux. Dans ce cas, le produit final, Hélium4 laisse un pauvre neutron excédentaire, et il est éjecté. Dans la fusion froide, ce n’est pas le cas. On part de noyaux d’hydrogène, le but étant de le fusionner soit avec des noyaux voisins, soit avec d’autres noyaux d’hydrogène en empruntant des neutrons. Dans la théorie de Widom-Larsen, qui sert de base à certaines expérimentations actuelles, l’idée est de passer par une chaine proton-neutron (ou pseudo neutron ?), fusionner sans problème de barrière Coulombienne, puis de régénérer un proton par désintégration ultérieure. Le processus ne génère pas de neutron rapide.

L’idée de ces expérimentations est de créer des conditions dans lesquels les protons d’hydrogène se trouvent confinés, avec des électrons à l’intérieur d’une matrice métallique, avec éventuellement des effets électromagnétiques supplémentaires, pour créer localement des conditions propices à une réorganisation des systèmes d’ondes. Certains pourraient évoquer à ce moment des effets tunnels qui sont aussi recherchés dans la fusion classique.

Dans les expériences réalisées, l’absence de radiations ou de neutrons est plutôt normale, et en contrepartie, la présence de transmutations et d’hélium4 est plutôt la signature d’un effet nucléaire.

Ce qui m’inquièterait le plus dans tout ça, c’est plutôt, si on y arrive, de savoir avec quelle probabilité d’occurrence ! quel niveau d’énergie/cm3 pourrait on tirer d’une éventuelle technologie disponible ?

Pour le reste de vos remarques :

-  L’énergie infinie du vide n’est plus une question. Voir toutes les publications sur le sujet, et aussi les travaux du CERN. Même si on ne sait pas ce que veux dire cette Energie, ni ce qui vibre exactement et où !

-  Pour ce qui est de la dualité onde corpuscule, effectivement, cela pose toujours un problème de compréhension. Cela dit le consensus est plutôt d’un monde ondulatoire, les expériences faisant apparaître un comportement corpusculaire pourrait être dû à la perturbation du champs de force considéré, dès que l’on ajoute un appareil de mesure ( Brian Greene dans la réalité cachée)


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