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Commentaire de louphi

sur Benoît XVI : la dernière pierre de Son Eglise


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louphi 23 février 2013 12:29

Amoribonde


 « Benoît XVI est le dernier pape »
C’est vrai seulement pour aujourd’hui. On verra bien dans un ou deux mois s’il n’y a pas un autre pape.

« En somme, c’est la fin de l’Eglise universelle(du moins telle que nous la connaissons), annoncée par Benoît XVI. »

Ce n’est pas sûr. Dans le passé, il y a eu même pire qu’une simple démission du pape comme celle de Benoît XVI. Il y a eu des Papes légitimes, des papes illégitimes et même des anti-papes et des schismes. Il y a de quoi se régaler avec ce qui suit.

« Un antipape est une personne qui a exercé la fonction et porté le titre de pape, mais dont l’avènement à cette charge n’est pas ou plus reconnu aujourd’hui comme régulier et valable par l’Église catholique.

(…)

Papes et antipapes

Lors de certaines périodes turbulentes de l’histoire de l’Église, des élections irrégulières ont porté sur le trône pontifical des prétendants alors qu’un pape exerçait déjà. D’autres antipapes ont été élus pendant une vacance du trône de façon irrégulière. Enfin, il est arrivé que les électeurs se divisent en factions rivales et élisent deux papes différents le même jour. Beaucoup de ces antipapes ont été simplement nommés par des souverains pour servir leur intérêt propre, mais la nomination fut à certaines périodes de l’histoire un moyen légitime de désigner le pape.

Si le cas de la plupart des antipapes est facile à déterminer, les chaos de l’histoire de l’Église ne permettent pas toujours d’établir avec certitude qui était régulièrement pape et qui était antipape. Certains cas ont été tranchés bien plus tard. D’autres font encore débat (…). La régularité d’une élection n’est pas toujours le seul facteur pris en compte pour décider : parfois la rivalité entre deux papes ennemis a perduré parce qu’il était impossible de dire qui était moins illégitime que l’autre. Dans le cas de la rivalité entre Innocent II et Anaclet II, par exemple, l’histoire a tranché pour le premier après la mort naturelle du second. Dans le cas du grand schisme d’Occident, un concile a déposé les trois papes rivaux, en a élu un quatrième, et c’est après coup qu’il a été décidé que seuls seraient considérés comme légitimes les papes de Rome et illégitimes ceux d’Avignon et de Pise, alors même que ce concile avait été initialement convoqué par le pape de Pise. Enfin, dans le cas de la rivalité entre Léon VIII et Benoît V, la liste de l’Annuario pontificio n’a pas tranché et les reconnaît légitimes tous les deux.

La reconnaissance a posteriori de certains papes et l’exclusion d’autres a occasionné des anomalies dans la numérotation des noms des papes.

En principe, on ne retient comme antipapes que ceux qui ont connu une certaine audience et qui ont été soutenus par des souverains ou des États. Cela exclut en général des gens comme les deux Benoît XIV et tous les « antipapes » contemporains qui n’ont qu’une poignée de fidèles. » (http://fr.wikipedia.org/wiki/Antipape)



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