Les étiqueteurs compulsifs, à l’instar de notre morice, lui
en ont collé plein. Après qu’il ait publié le rapport d’autopsie
de Julie et Melissa, on lui est tombé dessus à bras raccourcis. Je
suivais l’affaire sur Twitter, des hordes d’insulteurs étaient
lâches pour le dénigrer. Son site web et son compte facebook
étaient censurés (facebook le collabo !) Comme j’ai un peu
l’habitude de ramer à contre-courant, j’ai tout de suite vu que
le personnage est tout autre de ce qu’on tente de nous faire
croire.
Il a fustigé les Roms. C’est vrai qu’ils sont exemplaires, les
tziganes. Ils luttent vaillamment contre le chômage, en envoyant
leurs enfants de moins de 10 ans mendier dans le métro, en
prostituant leurs femmes... Là où ils passent, l’herbe ne repousse
plus. Laurent Louis est loin d’être le seul à essayer de s’opposer
à leur mafia, dont les premières victimes sont justement les
tziganes eux-mêmes. Un peu comme les musulmans, les premières
victimes de leur propres extrémistes.
Quant à l’Europe, il est clair qu’avec les dirigeants actuels
on ne va pas loin. Mais l’idée de l’Europe des peuples, une
vraie diversité culturelle et un espace de libre-échange de
l’Atlantique à la Mer Noire, je ne peux qu’à y adhérer. Issu
du « socialisme triomphant », hermétique et xénophobe,
j’en rêvais dans ma jeunesse, pour l’heure j’y vois toujours
plus d’avantages que d’inconvénients. Ce n’est pas l’Europe,
le problème, c’est les banques. Si tout le monde lutte dans son
pays en privilégiant le nationalisme à l’européanisme, on ne
s’en sortira pas. Il va falloir que l’on se mette d’accord
entre peuples européens, en faisant fi des précipices linguistiques
et des clivages culturels. De se renfermer et d’ériger à nouveau
les frontières, n’arrangera rien, bien au contraire.