Ecoutez, je veux bien reconnaître que mon article ait été un
tantinet ambigu. Pour l’avoir testé en « aveugle » auprès de proches,
ces derniers semblaient avoir compris le message de fond. Je suis fautif de ne
pas avoir sondé d’autres personnes avant de le publier.
Loin de moi donc de vous éclairer, je vais simplement et
modestement vous répondre, vu que vous me le demandez avec courtoisie et
respect, contrairement à d’autres.
Cette petite histoire, certes gentillette, a été écrite il y
a peu de temps lorsque plusieurs faits d’actualité ont été rapportés dans la
presse : La pma/gpa, les différents scandales alimentaires, et un autre
faisant l’éloge du lait maternel. A priori, il n’y a pas un grand rapport entre
ces trois évènements. En creusant bien, on distingue toutefois un élément
fondamental : l’attrition du « naturel » au profit de la science
et du « progrès ». D’où mon titre, « des liens naturels ».
J’ai voulu à travers cet article mettre en cause un constat
simple mais pas simpliste. Devenons-nous sous couvert de liberté, d’individualisme
et de progrès cautionner toute évolution de la société faisant l’éloge de la
science au détriment de la nature ?
Cette question en réalité pose un nombre considérable de
sous-questions, d’interrogations. J’ai jugé bon de simplifier la problématique
à travers mon exemple et en exposant un cas qui à mon sens pouvait interroger
et mettre le lecteur en alerte contre certaines dérives. Car toutes les notions
et valeurs sont bonnes, mais peuvent devenir néfastes dès lors qu’elles sont
extrêmes.
Je ne vais pas disserter un nouvel article et expliquer en
profondeur l’ensemble de mon point de vue. Le but de l’article étant de poser
des questions et non de donner les réponses. J’espère néanmoins que cet
éclaircissement saura vous faire redécouvrir mon billet.