Cela ne me dérange absolument pas d’endosser le statut
de droitroullard suggéré par @COLRE
et @doctorix.
Dommage qu’eux-mêmes ne semblent pas du tout adhérer au statut de gauchouillard qui leur va pourtant si
bien, particulièrement à @doctorix !
Mais chasse le naturel et il revient au galop, gauchouillards ils le sont et
gauchouillards ils le restent tel qu’en témoigne le statut de droitroullard qu’ils
proposent :
— « …"RBEYEUR,
et les contributeurs qui l’approuvent, attestent incontestablement de leur
appartenance au tabernacle droitouillard (*) en défendant hystériquement une
aisance qu’ils sont eux-mêmes totalement incapables d’acquérir pour différentes
raisons… »
— « …Cette aisance serait-elle comparable à celle
des profits crapuleux et des turpitudes entachant nos gouvernants depuis des
dizaines d’années, incluant bien entendu le pouvoir omnipotent de la droite
pendant 15 ans sur 20 ?... ».
— « …Cela étant, les droitouillards
se focalisent exclusivement sur la défense des profits de Philippe BOUVARD
alors même qu’ils ignorent totalement le « comment » de ces profits… ».
— « …Á cet égard, que dire des 14
000 foyers qui bénéficiaient du bouclier fiscal et constituent une aristocratie
encore plus lourde et plus rétrograde que celle qui existait sous la monarchie
absolue ?... ».
— « …Que peuvent-ils apporter à la solidarité nationale alors même que
leurs exorbitantes rentes de situation dépassent celles de la noblesse sous la
monarchie absolue ?« … ».
— « …Avec la crainte de perdre ce qu’il croit
avoir gagné mais qu’il a bien souvent volé… ».
— « …Avec
une soif de toujours plus de flicaillons pour défendre ses picaillons… ».
— « …Le droitouillard vit le
plus souvent de ses rentes et du travail des autres, mais se croit investi
d’une haute mission parce que c’est lui qui encaisse... ».
— « …En quelque sorte un parasite professionnel,
une mouche du coche qui ne serait rien sans le travail de ceux qu’il exploite.. ».
— etc. etc.
Ils n’ont pu réaliser ce chef d’œuvre qu’en
pratiquant le débat d’école maternelle : « c’est celui qui dit qui l’est ! », en ne pouvant que s’inspirer
de ma communication publiée ICI.
Cela démontre leur totale impuissance argumentaire qui est d’ailleurs tout à
fait conforme à leur totale impuissance d’inventivité, de créativité et de productivité
personnelle.
Mais imaginons une existence réelle de ce statut !
En premier lieu, nous sommes donc en présence d’individus infects, ignobles et
sans aucune moralité, au demeurant conformes aux discours des gauchouillards sur ce qu’est la droite.
Cela suppose que les droitroullards disposeraient à leur botte d’une
collectivité nourricière éminemment condamnable et fautive de par sa passivité citoyenne,
son inconsistance sociale, son absence de solidarité et son inexistence civile.
Ce statut de droitroullard ne peut donc exister que dans une société inodore,
incolore immorale et invertébrée.
C’est tout à fait le sens de la citation de CHATEAUBRIANT : « Plus l’oppresseur
est vil, plus l’esclave est infâme. ».
En deuxième lieu, comment expliquer les exils fiscaux, les délocalisations, les
émigrations économiques, etc., des droitroullards, dès lors qu’ils
seraient si bien ancrés matériellement dans le pays ?
En troisième lieu, et si, dans la réalité de ce statut, les gauchouillards se
substituaient aux droitroullards dans l’émigration ?
L’exil des gauchouillards ?
Le pied !
Et surtout l’exil de la quasi-totalité des six millions de fonctionnaires !
On résoudrait ainsi le problème du chômage d’un coup d’un seul.
Et puis on en profiterait pour procéder, enfin, à l’abrogation des privilèges décidée dans la
nuit du 4 août 1789 par l’abrogation du statut des fonctionnaires !
Le rêve quoi !