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Commentaire de Hervé Hum

sur L'obsolescence programmée ou le meurtre prémédité de la planète


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Hervé Hum Hervé Hum 25 février 2013 11:15

La nature l’enseigne très bien, lorsque une être vivant se développe sans frein, ni concurrent, il finit par détruire son environnement. Jusqu’à ce qu’un élément vienne le contrôler ou l’arrêter net.

L’humain se targue d’être un être doué d’une conscience supérieure qui normalement implique la capacité et le choix de s’auto réguler. Mais au lieu de s’auto réguler, l’humain s’est lancé dans une course exponentielle à la technologie dont il espère le salut, alors même que c’est de cette course que vient sont malheur. C’est le débat entre ceux qui se réclament de cette conscience pour dire stop, regardez ce que nous sommes en train de détruire dans notre environnement, de modifier son équilibre et peut être d’en perdre le contrôle et ceux qui disent on s’en fout, on est l’espèce animale dominante dans la jungle. Et à l’intérieur de cette même espèce ceux qui disent, nous sommes la caste dominante de l’espèce dominante et en dernier ressort, nous serons ceux qui survivrons s’il faut sacrifier une part de l’espèce.

En d’autres termes, ceux qui dirigent le monde restent persuadés que même en imaginant le chaos dû à la suractivité humaine, ils seront ceux qui survivrons pour faire un « new order of the world ».

Je souhaite à joeletaxi d’en faire partie, sinon c’est un vrai con. Car ce qu’il lui échappe, c’est qu’ici il ne s’agit pas de renier les bienfaits de la technologie, mais d’en garder le contrôle et le bon usage. Ainsi, lorsque les points négatifs deviennent prépondérant il faut s’interroger sur la manière de les contrer tout en préservant les avantages de la techniques.

L’article ci dessus montre que la recherche de la productivité à fait perdre de vue l’objectif de la technologie, soit, améliorer la qualité de vie, diminuer la charge de travail et non augmenter artificiellement la quantité de consommation pour maintenir l’humain en une sorte d’esclavage moderne autour de l’objet roi, si celle ci à pour conséquence une dégradation de l’environnement et des relations humaines, dont les conséquences à long termes indiquent qu’elles seront catastrophiques.

Alors ce catastrophisme relève t’il du psy ? A vous de voir, mais la philo a introduit le principe de précaution dont le but est de s’accorder le temps de réflexion, d’étude, avant de s’engager plus loin dans une voie lorsque celle ci présente des signes forts, d’effets catastrophiques. Et,cher joeletaxi, cela signifie qu’il faut assurer les bases de ses acquis avant de se lancer dans de nouvelles grandes conquêtes !

Mais cela implique l’arrêt de la concurrence entre les pays et de poser un débat citoyen mondial, contraire donc aux intérêts des élites ploutocrates qui nous manipules avec la complicité malveillante des technocrates.


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