A lire les commentaires, il n’existe que des raisons de se réjouir des résultats de l’élection italienne. Ceux qui s’inquiètent ne peuvent être que d’odieux « européistes » à la solde de la finance internationale soutenus par les « merdias »...
Ces élections marquées par deux phénomènes graves mais prévisibles : une abstention record, le succès de deux formations populistes ont pourtant toutes les raisons de nous inquiéter.
Elles signifient sans doute beaucoup de choses, rejet d’une classe politique sclérosée, d’un système politique mal pensé, d’un ras le bol face à la crise et des politiques d’austérité, la liste n’est pas close. Elles signifient surtout le début des ennuis pour tous.
Ceux qui n’aspirent qu’à « foutre en l’air le système » sont de grands naïfs ou d’étranges pyromanes. Les crises engendrent plus souvent des monstres, totalitarismes, dictatures, guerres, génocides et ruines que des mondes parfaits. Cela commence souvent par la victoire de ceux qui promettent des solutions simples.
Simples comme ne pas payer nos dettes avec des contes comme ceux de l’Islande, de l’Argentine voire du Vénézuela. Simples comme sortir de l’UE supposée ruiner notre économie et imposer une « dictature » ignoble. Simples comme donner le pouvoir à ceux qui vous plaignent et proposent des solutions simples.
Si les solutions étaient simples, pensez-vous sincèrement que ceux qui nous gouvernent ne se seraient pas jetés dessus ? Ah non, j’oubliais qu’ils oeuvraient en sous- main pour les « banksters » et la finance internationale...
Au passage, la dette française est majoritairement détenue par des français sous la forme de produits comme les assurances vie, compléments retraite etc.. le reste appartient souvent à des fonds de pensions ou des placements pèpères. La partie spéculative est très minoritaire pour la simple raison que ce n’est pas là où les hauts rendements se font.
Simplismes direz-vous.