@ l’auteur.
Eh hop ! Dès la troisième ligne, le vote protestataire = sortie de l’Europe. Comme analyse politique c’est vraiment de haut niveau.
Qu’un ex humoriste soit la grande « révélation » de cette élection interroge sur l’état de la Démocratie" Effectivement ! Mais je n’en tire probablement pas les mêmes conclusions que vous. La classe politique italienne est rongée au vers depuis très longtemps, bien avant la crise. Oubliés les scandales de la Droite depuis la fin de la guerre ? (accords avec la Maffia, réseaux Gladio, etc.). Oubliés ceux du Parti Socialiste, une fois qu’il a pu goûter au pouvoir ? Les italiens en ont marre de cette démocratie qui n’en a que le nom et ils commencent à le faire savoir, c’est tout.
Berlusconi et la presse people : elle lui appartient ! Ainsi que les télés privées. Tout ça, très démocratiquement, bien sûr. Je ne me réjouis pas de son retour, mais s’il y a un clown ce n’est pas Grillo. Erreur de casting.
La menace d’un nouveau fascisme populiste ne peut plus être exclue. Rien que ça ! Vous ne manquez pas d’air, à défaut de sens de la mesure. Donc, quand le vulgus pecum vote mal, en bousculant les partis traditionnels, il est possiblement fasciste ? Curieuse conception de la démocratie... D’où l’idée de faire revoter, en espérant quoi ? Une baisse de pression ou l’explosion de la marmite ? Ce serait ce genre de manoeuvre qui serait fasciste, au final.
Comme beaucoup d’intervenants, je m’interroge aussi sur cet article : pro-UE convaincu, ne se rendant pas compte de ce qui se passe autour de lui ou produit livré par l’officine signalée par Asp Explorer ?