• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Shawford42

sur « JE » a la vie dure


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Shawford42 27 février 2013 12:10

Bien sûr que si ce serait possible mais en prenant des engagements salutaires.


Neymare a énoncé de façon très vraie dans son commentaire précédent : Notre véritable identité est la conscience, pure de toute idée, idéologie, peur ou jugement

Une véritable identité collective tout autant qu’individuelle pourrait prendre la forme suivante, comme proposé à un intervenant des plus sensé et bien positionné sur le plan de la relation à son égo, Alinéa en dessous le désigne même.

Il s’agirait d’auto-proclamer agoranymous, et pour ce faire c’est d’une simplicité quasi biblique : se créer un nouveau profil anonyme en prenant soin de masquer son ip, s’attribuer un numéro personnel pour se différencier de l’agoranymous voisin, et C’EST TOUT !

Pour le reste il n’y a pas à définir de but, la seule raison d’être de tout ça, c’est de faire émerger une intelligence collective au sein de l’agora tout autant que se donner pour mission de modérer tout ce qu’il s’y dira par n’importe quel intervenant à visage ouvert ou par pseudo interposé, tout en veillant au surplus mais aussi en amont et pour la moindre quelle virgule que n’importe quel agoranymous écrirait, à ce que la prise de parole sous cette bannière puisse faire l’objet d’un consensus conjoncturel permanent.

Les idées force en fait c’est :

- chercher et trouver des égaux, pas des egos,

- accepter de faire porter sa propre parole par n’importe quelle autre personne choisissant de s’auto déterminer sous la même bannière, sans aucune forme d’adoubement quelconque et sans pourvoir exercer sur lui ou elle la moindre coercition,

- forger et se forger une éthique collective en se dépossédant de la partie individualisée de sa propre éthique vis-à-vis de tout intervenant extérieur aux agoranymous,

- contribuer à la collectivisation de quelque opinion émise que ce soit, en y étant solidaire vis-à-vis de tout ce qui ne sera pas agoranonymous,

- de n’avoir dans un premier temps aucune quête autre que celle de devenir co-modérateur auto proclamé de l’agora,

- de conserver sa totale liberté de parole contre n’importe quel autre agoranymous au jugé de sa propre éthique personnelle, mais de l’exprimer de telle façon à ce que chacun considère que tout agoranymous a lui-même fait le vœu de prendre la parole en toute circonstance en son âme et conscience avec la même éthique personnelle que soi même.

La liste ici égrainée n’est pas exhaustive ni le fruit d’un manifeste réfléchi de longue date, juste le produit instinctivement édité un certain matin sous un autre fil et de dans le but de fixer un point de départ d’une réflexion à mener ensuite de concert.

Ce qui est réfléchi de longue date, c’est ce qui suit, à savoir qu’il est à proprement parler indécent et inepte, quand on mesure l’exacte portée, en tant qu’honnête homme, du poids que représente le fait de prendre la parole en public, de le faire chacun dans son coin du haut de son petit égo.

Même quand on dit la chose la plus intelligente du monde, on restera jusqu’à la fin des temps une seule et infime partie du tout.

Alors bien sur il n’y a pas d’autre choix jusqu’ici, et y aurait t’il le choix, la marche du monde tout autant que la configuration de l’espace de débat qui nous réunit ici et maintenant impose la prise de parole personnelle qui est seule à même de déterminer une responsabilité individuelle entière.

Et bien il est possible d’y répondre que ce contexte, que tous ces obstacles et réserves qui se doivent d’y être associées peuvent et doivent être dépassés en mettant en œuvre les mécanismes sus définis, et pour ma part, sans prétendre aller au delà de la seule volonté manifeste d’y contribuer à mesure d’un parmi tous.

Pour le reste c’est de la responsabilité personnelle de tout interlocuteur ou trice prêt à prendre la mesure réelle et complète de la portée de mon propos liminaire de se dire qu’il ou elle n’a rien de plus important à faire sur cette terre que de contribuer à l’essor de cette possible révolution silencieuse.

Qu’il appartient de même à tout un chacun de chercher à tout le moins à se forger sa propre conviction et de m’interroger plus avant sur son bienfondé en exprimant sans réserve aucune toute répulsion ou réserve ressentie face à l’idée et identification proposée, dès lors même qu’il ou elle se considère comme partie prenante de l’espèce humaine et se devant d’œuvrer à sa modeste mesure pour le bien commun.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès