Cher Abélard,
Ce « vous » prétexte à un procès en mégalomanie est peu de chose comparé aux prétentions qu’affiche votre pseudo. Abélard, l’intellectuel surdoué, l’amoureux éperdu de la belle Héloïse.
Une figure romantique parfaite avec de vrais morceaux de drames. Vous aimez trop les belles histoires qui se terminent mal.
L’économie découle (...) des espaces dégagés par les choix politiques (...) il n’y a que des économies politiques dites-vous dans un de vos rares arguments.
C’est à la fois vrai et faux.
Vrai parce que les choix politiques volontaires ou involontaires favorisent ou pas l’éclosion de systèmes économiques.
Faux parce que dès qu’il existe un acheteur et un vendeur un marché se met en place dont les règles ne dépendent pas seulement du politique mais de multiples facteurs ( religieux, culturels etc..)
Par exemple, les premières formes de capitalisme marchand repérées au XIIème siècle en Europe se créent malgré des structures politiques ( pour simplifier, la féodalité) peu favorables à leur développement.
Les diverses formes que prend le capitalisme jusque aujourd’hui ne sont pas réductibles à des choix politiques. Braudel explique cela très bien pour le XVIème.
Vous déplorez la banalité creuse des arguments que l’on retrouve partout mais les vôtres sont nulle part. Rien sur ce fil en dehors de votre enthousiasme à l’idée de la nomination d’un dramaturge de 87 ans au poste honorifique de président de la République.
Voilà qui va sans doute sortir l’Italie de la crise.