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Commentaire de Didier Barthès

sur Et si la crise financière faisait vieillir le monde


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Didier Barthès 1er mars 2013 09:59

La crise est-elle une crise financière ? Ou la finance n’est-elle qu’un tout petit aspect de choses. En réalité nous nous heurtons aux limites de la planète et commençons à être contraints par la déplétion énergétique.

En ce qui concerne l’inquiétude sur la baisse de la fécondité, c’est vraiment étrange.

Au contraire c’est une chose dont nous devrions nous réjouir. L’humanité a multiplié ses effectifs par quatre depuis 100 ans et encore par deux au cours des 45 dernières années. Peut on sérieusement continuer sur le même rythme quand, par ailleurs tous les espaces naturels et les autres espèces se réduisent comme peau de chagrin ? Il faut bien aller vers la stabilisaition et même vers la réduction de nos effectifs. Cela suppose une baisse de la fécondité et cette baisse, dans un premier temps, engendrera en effet un vieillissement de la population. Ce n’est pas une mauvaise chose et il vaut mieux que cela se produise aujourd’hui que quand nous serons deux fois plus nombreux. Car encore une fois nous devons protéger notre planète de notre omniprésence.

Quant à la solution consistant à relancer la natatlité pour contrer cette baisse, c’est une folie, cela revient à admettre que l’équilibre de la société suppose que toutes les générations soient plus nombreuse que celles qui les précèdent. On voit bien que sur un monde fini, cette solution relève de la fuite en avant.

Où est-il écrit que le plus est toujours mieux ? Serons-nous plus heureux à 12 milliards ? Il est temps de revoir ce précept implicite. Partageons la Terre avec le reste du monde vivant et soyons plus doux avec notre planète, cela implique une certaine modestie démographique.


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