Bonjour Rosemar,
pour une fois, je ne suis pas d’accord avec toi.
Il a toujours existé une inégalité entre les riches et les pauvres. Et même entre les classes moyennes et les riches.
Je n’ai jamais mangé d’ortolans et ne m’en porte pas plus mal.
De même que je ne vais pas acheter mon épicerie chez Fauchon, c’est réservé à ceux qui peuvent payer !
Si j’avais faim, j’accepterais avec gratitude cette viande qui n’est pas plus mauvaise que le bœuf.
La preuve, ça devait durer depuis longtemps sans que personne ne s’en aperçoive.
Ceux qui font les dégoutés ont eu leur ration de calories...
Tout autre est le problème de l’étiquetage et de la traçabilité des produits.
Il y aurait du monde à embaucher pour vérifier tout cela, et cela désengorgerait Pole Emploi.
Qu’on spécule sur de la nourriture est honteux (comme ça a été le cas pour le riz et le blé), et que pour s’en mettre un peu plus dans les poches on aille chercher des carcasses congelées au fin fond de l’Europe, cela dépasse l’imagination et le bon sens.
L’indignation pour moi, elle est là : qu’on nous mente sur l’origine du produit, sur sa composition, et que les additifs soient quasiment codés afin que l’acheteur lambda ne sache pas ce qu’on lui fait ingurgiter.
Revenons aussi à des valeurs traditionnelles : refaisons la cuisine !
Après une journée de travail, tout le monde est fatigué et c’est génial d’avoir un plat qu’il suffit de passer au four. Je n’ai jamais pratiqué, avec 3 enfants l’achat de plats tout prêts. Je cuisinais le WE pour toute la semaine. Et surtout, c’était BON !!!
Bises