Bonsoir Alinea,
Qui parlait ce jour de synchronisation ?
Le sujet de la compétence est à l’ordre du jour...
Vous en parlez de façon plus qu’exhaustivement.
Vous avez soulevé la question de la « conscience professionnelle ». Forme particulière d’incompétence.
Vous parlez aussi de l’imposture, qui correspond à la situation de la compétence « qui n’est pas à sa bonne place ».
J’ai eu récemment une conversation avec le préposé qui dépose mon courrier dans ma boite aux lettres, un jeune bac + 5 en communication qui a passé le concours de la poste pour calmer ses angoisses de se retrouver sans boulot. Je lui ai dit en plaisantant : vous êtes un imposteur. On en a beaucoup ri : la poste et la com
Bon, il ne finira probablement pas sa carrière à arpenter les rues de la ville avec son gros vélo jaune, mais en attendant...
Pour les métiers manuels (les artisans) le manque de candidats aux cursus professionnels conduit à la pénurie de main-d’œuvre qualifiée, alors que chez les surdiplômés c’est la pénurie d’emplois.
Je vois encore une fois l’individualisme à l’œuvre dans l’origine (hors contexte économique évidemment) de cette situation. Priorité à « je fais ce que j’ai envie, quand je veux, et où je veux ».
Il serait temps que les individus se reconnectent les uns aux autres – autrement que sur le mode virtuel d’internet – pour retrouver la synchronisation dont parle Luc-Laurent Salvador dans son article « Théorie de la mimésis ».