@auteur,
Mon propos n’est pas de définir une discipline en tant que science ou pas.
Ce que j’essaye de souligner c’est l’apport spécifique de la réflexion mémétique quand au comportement darwinien.
il est très clair, et merci pour votre apport, que le mimétisme explique très bien la transmission mais il me semble qu’on ne voit plus trop ce que ça apporte quant à la compétition et donc le succès quantitatif d’une idéologie (en compétition avec d’autres, on peut prendre l’exemple des religions, dont la forme de compétition a amené dans le passé et jusqu’à nos jours des guerres sans merci...)
On pourrait en discuter pendant des heures (il y a Darwin dans votre profil...) mais je vais juste donner cet article très synthétique :
Votre point de vue est peut-être proche de celui de Susan Blackmore...
extraits :
« La mémétique est l’étude des représentations qui circulent entre les individus et les groupes et se transmettent par imitation : modes, slogans, etc. » Jean-Paul Baquiast « Sciences de la complexité et vie politique, Tome 1 : comprendre », Editions Automates Intelligents, février 2003 (page 138)«
»
« Pour Susan Blackmore seul l’imitation telle qu’elle existe chez l’homme peut produire des mèmes (voir mimétique)
Pour Howard Bloom, la mémétique au contraire est étendue au delà de l’espèce humaine. les mèmes ne sont pas que langagiers mais également comportementaux. Dans »The Lucifer Principle", il propose une analyse mémétique de l’histoire basée sur l’importance du superorganisme dans le darwinisme
Sinon amha peut-être faudrait-il appliquer des méthodes de type MCR pour cerner nos concepts, il y a de la matière, mais il faudrait y passer du temps...