Jean-Louis CHARPAL,
En 1966, la CEE comptait 6 pays membres et la France avait le pouvoir d’imposer sa voix face aux cinq autres. D’ou le compromis.
L’enfariné actuel n’a pas ce pouvoir car désormais dans le cadre du TFUE, la voix de la France ne compte pas davantage que celle de Chypre ou de l’Estonie parmis les 27 pays membres. De plus et pas des moindres, M. Hollande n’est pas un « Charles de Gaulle »...
Il ne faut pas confondre ce « compromis de Luxembourg » (1966) qui a été un rapport de force hors cadre juridique lorsque la France en avait les moyens et les traités de Lisbonne (2007) qui rendent la France prisonnière, inaudible et impuissante.
« C’est un dogme sans fondement des souverainistes de faire croire que sortir de l’Europe et de l’euro sont des préalables absolumnet nécessaires pour rompre avec l’ultra libéralisme sauvage et financiarisé. »
Voici d’autres dogmes :
« C’est un dogme sans fondement de la part des européistes de faire croire que rester dans l’Europe et de l’euro sont des préalables absolumnent nécessaires pour rompre avec l’ultra libéralisme sauvage et financiarisé. »
L’ultra libéralisme sauvage et financiarisé sont inscrits dans les articles du TFUE (42 à 63, 123 ...).
« C’est in dogme sans fondement de la part des européistes de faire croire que l’on peut changer l’Europe ».
Cela fait plus de 30 ans que le PS ou l’UMP proposent une autre « Europe » s’en y parvenir et ne parlons pas du FdG ou du FN dont les leaders vivent grâce à l’UE en tant qu’eurodéputés.