Pourquoi dire « la gauche » comme s’il n’ y avait qu’une seule gauche ?
Il y a dans toutes les démocraties une soi disant gauche sociale libérale, en fait ralliée totalement à l’utra lubéralisme et qui fait une politique de droite.
Exemple : la France où Hollandréou a nommé Parisot Premier Ministre.
Mais il y a des gauches réellement progressistes en Allemagne (Die Linke), en France (le Front de Gauche) en Grèce (Sirysa). Et maintenant commencent à s’organiser des « vraies gauches » en Espagne, en Belgique, en Italie et ailleurs.
Ne pas oublier que ces gauches sont au pouvoir dans de nombreux pays d’Amérique du Sud et ont fait et continuent à faire leurs preuves.
Pourquoi taire que Rafael Corréa, en Equateur, très proche des gauches progressistes européennes, vient d’être réélu dès le premier tour avec plus de 57% des voix ?
Il a, avec compétence, envoyé promener les spéculateurs et le FMI et travaillé avec succès à la justice sociale.
Il n’est pas indispensable de recourir à des clowns (corporation par ailleurs respectable) pour faire mordre la poussière à l’ultra libéralisme et à la dictature des marchés .
Par ailleurs, la seule indignation, livrée à elle même, ne sert pas à grand chose, même si elle peut être utile pour faire monter en puissance le mécontentement à l’encontre d’un système inacceptable.
Un récent article, exhaustif et très documenté, du monde Diplomatique, a démontré que les indignés américains à cause de leur nombilisme sur fond d’amateurisme, n’ont rigoureusement rien obtenu d’un système qui est même ressorti renforcé de leur mouvement.
Je fais beaucoup plus confiance aux révolutions citoyennes, qui ont fait leur preuve en Islande et en Amérique du Sud, et qui vont sauver l’Europe du désastre, en s’appuyant sur des compétences solides, que dans des aventures improvisées qui ne pourront que tourner court et décevoir.