parlons du diabète et de sa prétendue prévention.
Quelqu’un l’autre jour disait ne plus consommer de viande, ce à quoi nous pouvions ajouter que les plantes consommées pouvaient crier de leurs petites voix électriques « pas nous non plus, pas nous non plus ».
La vérité (si je mens) est que si nous voulons être en conformité avec notre conscience, nous devons consciencieusement ne consommer que des fruits.
(pour s’en convaincre, dans l’évolution, la première « brique » du cycle de Krebs est le fructode 6 phosphate qui y sera brûlé à la flamme des lipides acétyl CoA)
En effet, les fruits sont exactement là, appétissants et sucrés, pour être mangés : chair, noyaux et pépins. Après un parcours de transformation chimique de la digestion, l’obole doit être récupérée par la patcha mama, semence d’un nouvel être vivant.
Quel est finalement le mécanisme qui nous permet de savoir qu’il faut manger ? Beaucoup pensent que c’est l’estomac qui se tord pour alerter son passager. De fait, c’est le sucre qui venant à manquer dans le cerveau, y alerte des cellules dont c’est le rôle pour qu’elles « donnent envie de manger » (plutôt sucré ?). Le goût sucré, conditionnable - vous savez, ces réflexes conditionnés du chien de Pavlov - puis finalement, simplement la vue du fruit que l’on cueille, déclenche notamment la sécrétion d’insuline, (le glucagon ayant, pour faire patienter, éventuellement déstocké du sucre stocké dans le foie).
Un joli mécanisme, réglé comme une horloge, fonctionnant à merveille, on s’en doute puisqu’il est nécessaire à la vie.
Consommez durant des mois, parfois moins, uniquement un édulcorant : le réflexe conditionné est recouvert par un autre mécanisme qui dit : pas besoin de sécréter de l’insuline lorsque vous absorbez du sucré. Et lorsque vous absorbez un peu les deux, ce mécanisme reste sans doute en suspens...du sucre : pas assez d’insuline, de l’édulcorant, trop d’insuline.
Voilà donc la belle prévention du diabète qui y conduit tout droit !