Rosaelle vous êtes pour l’immigration dans le sens de l’internationalisme je suppose. C’est plutôt positif en terme de luttes de classes. Je suis pour la lutte des classes mais l’immigration n’est pas vertueuse par essence. Les anciennes colonies ont eut leurs indépendance et c’était normal . Après, comme dans les révoltes arabes le plus dur reste à faire. Le dessein de l’immigration en France par les autorités(pour le compte du Médef) était de mettre en concurrence les travailleurs de souche avec les entrants qui rêvaient d’Eldorado. Le résultat fait que les identités culturelles se mettent également en concurrence au prétexte de la proéminence de l’islam vis à vis de la laïcité républicaine. Pour l’insécurité les faits de délinquance sont en évolution dans une société duale déséquilibrée. Ce n’est pas une phobie du F.N. qui n’en est pas n’est pas l’inventeur. On ne doit pas se laisser classifier dans le panorama que l’on nous propose. On n’a pas besoin d’un décodeur tel que le F.N. pour le constater. L’analyse du phénomène n’est-elle plus autorisée pour autant ?
Les prisons, les condamnations sont en corrélation avec la misère des quartiers. Ce n’est pas une vue de l’esprit. Le réflexe identitaire est chose complexe, cela vient de loin. A ce titre nous sommes tous tyrans ou victimes.
Faire un constat sociétal n’est pas interdit. On n’a pas besoin de parrainage d’un parti officiant.
Je pense que la situation est devenue malsaine par le jeu du laxisme de l’immigration subie par les classes défavorisées qui voient les difficultés économiques s’ajouter entre le chômage, la précarité, l’exploitation et maintenant la changement de population sociologique qui constitue un choc culturel. Et que cela crée des tensions identitaires qu’il était prévisible de deviner. La gauche globalement on doit le regretter a laissé les classes laborieuses se débrouiller par elles mêmes ne s’occupant plus que du sociétal au détriment du social. On le voit avec Hollande qui est sur la voie de Tony Blair acceptant une Europe des marchés.
Les ouvriers, employés, artisans, fonctionnaires professeurs sont les oubliés de la mondialisation. Ils ressentent en plus la prégnance d’une immigration de peuplement qui ne s’intègre pas selon nos valeurs. C’est la réalité.