J’ai envie de réagir sur cet éloge du systémique en disant que la première conséquence de cet état de choses, d’un univers entièrement systémique où les choses sont interdépendantes les unes d’avec les autres, c’est le renoncement à la volonté de puissance.
Car en effet, in fine, on ne sait jamais où l’on met les pieds.. Il suffit de bien observer le monde moderne pour s’apercevoir qu’à chaque fois que l’on croit avoir trouvé quelque chose de formidable, mille effets pervers sortent comme par enchantement de la boîte de Pandore ainsi ouverte. Le nucléaire, l’industrialisation à outrance, bon les exemples sont tellement nombreux et évidents que ce n’est même pas la peine d’insister..
Toute autre serait une attitude où l’on observerait la Nature en profondeur et où au lieu de vouloir la dompter et la maîtriser, on essayerait de l’imiter. C’est la façon d’être des anciens alchimistes qui avaient vis à vis de la Matière une attitude de profonde dévotion et d’admiration sans borne. Mais évidemment ils savaient que la Nature était intelligente et le reflet de la perfection divine. En conséquence ils respectaient celle-ci et ne se seraient pas amusé à inventer la bombe nucléaire et à la tester dans la foulée comme l’a fait l’homme d’aujourd’hui..