Franchement, je n’ai pas l’intention de lire ce bouquin mais cette condamnation morale de Marcela Lacub me fait doucement rigoler sachant qui est sa « victime ».
Oui, moi aussi je suis choquée quand elle dit que le viol n’est pas traumatique pour les victimes. Oui, je trouve sa démarche d’« infiltrée » (sans jeu de mot !) écœurante en soi. Oui, cette femme est sans doute glauque. Mais peu importe.
DSK a trouvé, avec Marcela Lacub, une sorte de Némésis. Quelqu’un d’aussi tordu que lui (ou presque, car elle n’a violé personne, semble-t-il). Il fallait sans doute quelqu’un d’aussi tordu que cela pour parvenir à lui mettre une telle baffe dans la gueule. Et en plus, elle a aimé ça, apparemment. Tant mieux pour elle. Lui, de son côté, ne m’inspire aucune compassion.
Quant aux personnes qui instrumentalisent les prises de position de Lacub sur le viol pour nous démontrer qu’en fait, DSK serait une pauvre victime, où étiez-vous quand tout le monde taxait Nafissatou Diallo de menteuse voire de p*** ? Oui, le viol est traumatique pour les victimes, il était temps pour vous de le réaliser...
Cela étant dit, encore une fois, je ne le lirai pas car je préfère me dégoter un bon roman. Récemment j’ai lu « Out » de Natsuo Kirino, où il y a des viols et des personnages féminins ambigus, mais avec un propos social passionnant derrière.