Il y a aussi des éléments exterieur venu pertuber le social chez les socialistes :
Fondée en 1982 par le très influent historien François Furet et par Pierre Rosanvallon, la Fondation Saint-Simon avait pour objet de « développer l’analyse du monde contemporain ». La Fondation s’est dissoute en Décembre 1999. Selon Pierre Rosanvallon, la Fondation avait « accompli sa mission ».
Durant 18 ans, elle a rassemblé l’élite dirigeante française. Ses membres étaient des personnalités politiques, des grands chefs d’entreprise, des journalistes et patrons de presse, et quelques universitaires. Environ 100 membres cooptés participaient à des rencontres régulières à huis clos. Un cercle plus large de 500 personnes participaient sur demande à des séminaires interdisciplinaires, tandis qu’un public plus large encore recevait une note de synthèse mensuelle.
Les membres de ce « club » très fermé formaient ce qu’Alain Minc appelle « le cercle de la raison » et que leurs adversaires qualifient de « cercle de la pensée unique ».
Lorsque qu’elle s’est dissoute en 1999, la Fondation Saint-Simon avait effectivement « accompli sa mission », à savoir infiltrer la gauche française et la convertir progressivement au libéralisme économique et à la « globalisation ». Le bilan de la Fondation Saint-Simon a été salué de tous côtés : « Elle a oeuvré à une véritable mutation du débat socio-politique en France » déclarait Denis Segrestin, professeur de sociologie et directeur du Cristo.
La plupart des membres de la Fondation Saint-Simon se retrouvent aujourd’hui dans une autre organisation très similaire : Le Siècle.
Ses dirigeants étaient Roger Fauroux et François Furet (co-présidents), Pierre Rosanvallon (secrétaire général), Alain Minc (trésorier), Jean-Claude Casanova, Jean Peyrelevade et Yves Sabouret (administrateurs).
La Fondation Saint-Simon était membre du Club de La Hague, un groupe de contact réunissant 25 organisations similaires dans le monde.