@Grandgil
Les exemples concrets provoquent trop de dissonance... ce ne peut être que l’expression de l’impérialisme primaire !
Est-il possible de ne pas supporter les pourris en face de Chavez et dans le même temps, d’être insensible au charisme du « chef suprême », mort juste 60 ans après Staline, (l’autre grand guide de la révolution) ?
Hé bien non, si vous ne pleurez pas, vous êtes forcément dans le camp des vendus...
Pourtant, au-delà des mots et des symboles instaurant la soi-disant ligne de partage de la pensée politique, un seul modèle est promu en réalité : celui de la croissance infinie. Certains veulent s’accaparer le gâteau, d’autres essaient juste d’y accéder, d’autres encore réclament une meilleure répartition... mais absolument personne ne remet en doute le productivisme et ses conséquences néfastes. Aucune idée vraiment neuve sur le fond puisque « révolutionnaires justiciers » ou pas, aucun n’a compris que ce système implique paradoxalement l’austérité pour tous (presque tous) au bout du chemin ultime.
En réalité, quelle est la vraie révolution ? C’est celle de nos esprits... qui se fait attendre. L’anticapitalisme, c’est refuser notre mode d’organisation et non remplacer un capitalisme privé par un capitalisme d’Etat.
L’Amérique latine couverte d’OGM n’est pas un modèle (ne pas écouter les discours des dirigeants, se contenter des faits). La tragédie du développement à l’occidentale se poursuit sous toutes les latitudes en réalité . Ceux qui font la différence entre « bien vivre » et « mieux vivre » sont bâillonnés.
Pétrole déversé dans le golfe du Mexique par les « méchants », pétrole déversé dans le Guarapiche par les « gentils »... un exemple d’idiotie :
Un extrait qui vaut son pesant d’or (noir) :
« cette semaine, deux nouvelles « fuites » ont fait les gros titres au Venezuela, dont l’une sur les plages de Puerto Piritu, au nord-est du pays.
L’économiste Arnoldo Pirela ne s’étonne pas de ces accidents à répétition, évoquant du matériel « vieillissant et non entretenu » et une absence de traitement des déchets ultrapolluants dans la moitié des usines.
Un constat partagé par le président de la Fédération des travailleurs du pétrole vénézuéliens, José Bodas, qui pointe du doigt une « nécessité de produire toujours plus avec le minimum d’investissement » qui met en danger l’environnement. »
Bienvenue au XXIe siècle qui ressemble à s’y méprendre au précédent !
Les discussions anti ou pro Chavez sont surréalistes... On a l’impression de regarder un vieux film en noir et blanc (au propre et au figuré) !