Médiamensonges à la mort d’Hugo Chavez : mensonges et vérités
Le décès d'Hugo Chavez a été pour le peuple venezuélien l'occasion d'entamer une nuit de deuil. Pour des citoyens honnêtes et des humanistes du monde entier de verser une larme de compassion. Et pour ces mêmes médias qui diffamaient le président venezuélien de son vivant, de s'attaquer à sa personne et à son oeuvre d'autant plus fortement depuis sa disparition.
Atteintes à la liberté de la presse, gouvernement autoritaire... les accusations n'en finissent pas : tentons de distinguer le vrai du faux.
TF1 décrit Hugo Chavez, le jour de sa mort, comme celui qui a "mis au pas la presse et la télévision". Le Figaro salue la mort d'un "provocateur". Le Parisien évoque quatorze ans d'un "règne" "nationaliste, populiste et autoritaire".
La palme revient à la diatribe mensongère de Libération, soi-disant journal de gauche, qui intitule son article de propagande : "Hugo Chavez, du putsch manqué à la dérive autocratique".
Quelques rappels essentiels. Sur la liberté d'expression, tout d'abord.
-Hugo Chavez a fermé, en 2002, une chaîne, sur des centaines. Un présentateur de cette chaîne avait appelé à tuer le président Chavez lors du coup d'Etat mené par les Etats Unis, contre une récompense de 20.000 dollars. Imagine-t-on qu'une chaîne qui appelerait à tuer François Hollande en France soit laissée telle quelle par le gouvernement après cet appel au meurtre ?
-Vingt en une chaîne de radios sur des milliers ont été fermées par l'Etat pour la même raison.
-On reproche aussi à Chavez d'avoir nationalisé des chaînes privées. Examinons ces nationalisations : en 2000, 2% de l'audience des médias était contrôlée par le gouvernement. En 2010...5.4% de cette audience était dans les mains de l'Etat. Voilà donc les fameux crimes contre la liberté d'expression, le muselage de la presse opéré par le tyran venezuélien.
Comparons ces chiffres à ceux de la France : alors qu'au Venezuela, 5.4% des médias appartiennent à l'Etat, en France, 37% des médias sont entre les mains du gouvernement ! Si le Venezuela vit au sein d'une dictature qui étouffe la liberté de la presse, alors nous vivons dans un totalitarisme. Cela n'a pas empêché reporters sans frontières de classer le Venezuela 115ème pays sur 168 pour la liberté de la presse. Il y a de quoi se demander sur quoi ces critères sont basés.
Voilà pour la presse. Parlons maintenant de démocratie. Hugo Chavez a violé sa propre Constitution en se représentant en 2012 pour la troisième fois, les mandats présidentiels étant limités à deux fois. Un fait que n'ont pas manqué de pointer du doigt l'immense majorité des journaux télévisés, des quotidiens, des chaînes de radios occidentaux...mais plutôt que de lire ce qu'en pensent le Figaro, le New York Times, Libération ou le Washington Post, écoutons plutôt les sages paroles de l'ancien président des Etats-Unis, Jimmy Carter, en 2012 (qui lui ne peut pas être accusé de propagande anti-capitaliste...) :
"Le Venezuela possède la meilleure Constitution du monde"
Et pour cause : l'article 72 de la Constitution propose un référendum révocatoire d'initiative populaire, c'est-à-dire donne la possibilité au peuple, après la signature d'une pétition, de voter la destitution de son Président. Interrogeons-nous sur nos propres "démocraties" : que pouvons-nous faire si, demain, une majorité décide que Hollande n'a pas sa place à la tête de l'Etat ? Nous ne pouvons qu'attendre les prochaines élections. Dans le même cas de figure, les Venezuéliens peuvent réclamer un vote.
Les détracteurs d'Hugo Chavez rétorqueront bien sûr qu'une telle mesure est trop utopique pour que le gouvernement décide un jour de la laisser appliquer. Ils ignorent sans doute qu'en 2004, un référendum révocatoire a été demandé par pétition, et que les chavistes l'ont emporté à 60%. A-t-on l'exemple d'un acte aussi démocratique que celui-là en Occident ? A-t-on un seul exemple de dirigeant européen qui déclare à son peuple : "aidez-moi à gouverner", comme ce fut le cas de Chavez ?
Voilà pour le gouvernement autocratique.
On accuse enfin Chavez de jouer sur un mysticisme révolutionnaire excessif autour de sa personne, qui donnerait lieu à un culte de la personnalité stalinien de la part des Venezuéliens. Informons les auteurs de cette nouvelle calomnie qu'en 2007, Hugo Chavez a proposé au peuple un référendum qui permettrait au Président de se re-présenter aux élections à l'infini : le référendum a été refusé par les Venezuéliens : une preuve s'il en est du contrôle qu'ils gardent sur la politique de leur pays et de leur lucidité par rapport aux événements, une preuve que ce culte de la personnalité, qui aurait privé le peuple tout entier de son esprit critique, n''est qu'une invention mensongère ; une preuve aussi du caractère démocratique du régime.
Si on ne peut parler de culte de la personnalité autour de Chavez, on peut en revanche évoquer le profond amour que lui voue la majorité des couches populaires venzuéliennes. La cause de cet amour populaire pour le Commandante nous aidera à comprendre pourquoi Chavez est diabolisé dans les médias occidentaux. La pauvreté a diminuée de moitié depuis l'arrivée de Chavez au pouvoir (24% aujourd'hui, 50% en 2000) ; la pauvreté extrême a été divisée par trois(de 21% à 7%), et l'indigence (c'est à dire le statut de mendiant) a complètement disparu ; le chômage est descendu à 7%. L'analphabétisme a été éradiqué en 2006, la mortalité infantile diminuée de moitié. Comment Hugo Chavez est-il parvenu à ce miracle économique et social ? Tout simplement en effectuant une politique inverse que celle de l'Europe à l'heure actuelle :
le Smic a été augmenté à de multiples reprises, une partie des entreprises nationalisées, l'âge de la retraite descendu à 60 ans, l'accès à la santé rendu gratuit, des millions de postes de fonctionnaires créés... le modèle socialiste venezuélien est une preuve qu'une alternative au libéralisme, généralisé en Europe, est possible : voilà pourquoi il est important, aux yeux des médias européens et américains, chiens de garde de l'Empire mondialiste, de faire passer le Venezuela pour une dictature stalinienne et liberticide. Ainsi, le citoyen occidental, trompé par ces informations, peut commencer à penser que le seul choix possible qui puisse exister réside entre le capitalisme ou la dictature.
Malgré l'énormité des mensonges proférés par la majorité des journaux d'Occident, la mode est encore et toujours à la calomnie ; à l'heure où le Venezuela est plongé dans la souffrance et le deuil d'un être qui a combattu sa vie entière pour le droit à la vie et à la dignité des plus humbles, la diabolisation continue de plus belle en Europe. Dictateur, tyran, autocrate : la violence et la fausseté des insultes n'a plus de limites, de la part de ces médias, tout comme leur capacité d'attenter à la dignité de celui qui est d'ores et déjà surnommé par son peuple le "Nouveau Bolivar" ou el "Libertador".
Sources :
-Sur Chavez et les médias : http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2010-12-14-Medias-et-Venezuela. L'analyse de Jean-Luc Mélenchon vaut le détour : http://www.dailymotion.com/video/xqtw5f_melenchon-et-hugo-chavez_news#.UTaV4DA3ujI
-Sur la Constitution venezuélienne, l'analyse d'Etienne Chouard est magistrale : http://www.youtube.com/watch?v=i2eSQN—LP0
-Propagande du Figaro : http://www.lefigaro.fr/international/2013/03/05/01003-20130305ARTFIG00675-hugo-chavez-la-fin-d-un-provocateur.php
-Propagande de TF1 http://lci.tf1.fr/monde/amerique/hugo-chavez-est-mort-7865881.html
-Propagande du Parisien : http://www.leparisien.fr/international/hugo-chavez-quatorze-ans-de-regne-sur-le-venezuela-02-01-2013-2449607.php
-Propagande de Libération : http://www.liberation.fr/monde/2013/03/05/hugo-chavez-du-putsch-manque-a-la-derive-autocratique_871269?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter
-La vérité sur les progrès sociaux : http://blog-de-gauche.over-blog.com/article-la-situation-au-venezuela-104189671.html
156 réactions à cet article
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Les hommages rendus traversent les clivages de l’extrême gauche à la droite nationale (Florian Philippot : « Chavez, c’était d’abord une volonté, un courage, à l’intérieur comme à l’extérieur de son pays ».
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J-J R —> Les soi-disant hommages des lepénistes à Chavez ne sont pas à prendre au sérieux : Chavez et le Pen ne sont pas sur une même longueur d’onde, il ne faut surtout pas être tenté par cette comparaison. Si vous voulez une preuve tangible, Chavez a comparé le candidat mondialiste Henrique Capriles à ... Jean Marie le Pen, qui voulait réduire l’immigration, en se faisant passer pour un socialiste, tout en restant capitaliste :
Navré pour les soralistes, mais Chavez lui-même n’aime pas la dynastie le Pen, c’est le moins qu’on puisse dire.à ceux qui me reprochent d’avoir pris un parti pro-Chavez trop visible, j’essaye de faire un contrepoids par rapport à la majorité des « vérités » que l’on entend partout, sur toutes les chaînes de TV (France 2 encore, ce matin...) et sur la majorité des journaux.Merci aux messages d’encouragement.à ceux qui pensent que le modèle de Chavez n’est pas exportable parce qu’il s’appuie essentiellement sur le pétrole, ce n’est pas un argument : le Venezuela n’est pas un pays plus riche que les autres, seulement sa richesse nationale est le pétrole comme la notre est le tourisme, par exemple, ou celle des japonais les produits de luxe...il suffit de nationaliser les revenus privés (que ce soit le pétrole ou d’autres, peu importe) pour les redistribuer dans les services publics ; ce modèle est donc universalisable, contrairement à cet autre argument fréquemment repris dans les médias.Carl—> Bien sûr, la politique venezuélienne n’est pas sans tache ; et, à coup sûr, ce n’est pas la politique socialiste de Chavez qui a fait augmenter la compétitivité au Venezuela. Mais peut-être faudrait-il se poser cette question essentielle : la compétitivité est-elle une nécessité ? Car malgré la mauvaise compétitivité du pays, tu remarqueras qu’il a réduit la pauvreté en un temps record, et que le PSUV est resté au pouvoir par la volonté du peuple pendant quatorze ans. à l’inverse, tous les pays européens qui ont voulu jouer sur la compétitivité (la France d’Hollande, l’Allemagne de Merkel....) ont fait augmenter leur pauvreté. Coïncidence ? Je ne crois pas... -
@ Vincent o , ce que vous dites ne tient pas la route puisque MLP n’est pas une mondialiste mais une patriote de la droite nationale qui défend l’idée de préférence nationale. C’est d’ailleurs la seule femme à la tête d’un parti important qui défend un protectionnisme modéré national. Tous les autres partis, UMP, PS, Front de gauche....sont des mondialistes qui se moquent de l’intérêt de la France et des français et nous embarquent droit dans le mur.
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J-J R —> Vous devez ignorer jusqu’à l’orientation générale du programme du Front de Gauche pour affirmer une telle chose ! Avez-vous lu l’humain d’abord ? Vous êtes-vous renseigné sur les positions de Mélenchon à propos du protectionnisme ?
Le FN est un pot-pourri populiste au sens le plus dépréciatif du terme, qui surfe sur les vagues de haines courantes, avec un discours anti-immagrationniste et anti-musulman (ne me dites pas que l’intégrisme muslman favorise le mondialisme ?!...). Mais expliquez-moi en quoi le programme du Front de Gauche est « mondialiste » ? Parce que c’est celui qu’a appliqué Chavez au Venezuela ! Je précise que je suis le plus anti-mondialiste qui puisse être. Et s’il y a quelque chose que je ne supporte pas, c’est de voir cette analogie faite entre le PSUV Chavez et le Pen, comme si un ex-parti reaganien qui parle sans arrêt d’immigration, d’Arabes et de criminalité pouvait être comparé avec un parti marxiste qui fonctionne sur une matrice de lutte des classes et d’unité du peuple (et des peuples) face aux banques.(En outre, avoir pour surnom J-J R et faire l’apologie des le Pen est (selon moi) contradictoire, ou alors vous avez mal interprété le contrat social ou le discours sur l’inégalité ; mais là n’est pas le sujet^^).Jacques Lemière : « certes il a fait du bien aux pauvres mais il a aussi appauvri son pays !!! ».Bravo ! Bravo pour cette phrase ; je vais vous poser une question : à quoi sert d’enrichir son pays si ce n’est pour que cela profite aux pauvres ?? Chavez n’a certes pas fait ce qui est le plus utile pour impulser une forte croissance à son pays ; mais il a réduit la pauvreté : à quoi sert de faire de la croissance, de la productivité, une fin en soi ??? C’est cet argument qui me fait hurler de rire à chaque fois avec les libéraux !wperrad—> Et alors ???? La productivité a chutée de 222% Et alors ??? La majorité du peuple a profité des politiques sociales de Chavez, c’est à dire qu’en produisant moins mais en répartissant mieux, le niveau de vie moyen a augmenté : n’est-ce pas la preuve incontestable de la réussite du socialisme, de la supériorité de l’impératif d’égalité à l’impératif de croissance ???Avant Chavez, on produisait plus de pétrole, mais 50% de la population vivait sous le seuil de pauvreté : à quoi sert de produire autant si la majorité des gens ne peut en profiter ???Dany Romantique—> Juste objection : Chavez a trahi sa propre constitution, et on peut lui reprocher une personnalisation excessive du pouvoir. Mais rappelez-vous du référendum révocatoire : le peuple aurait pu virer Chavez lorsqu’il a pris cette décision : il ne l’a pas fait ! -
Ce qui est surtout étonnant avec ces critiques, c’est que les Européens tueraient (et mangeraient les victimes avec les doigts) pour profiter des résultats acquis par Chávez, notamment concernant la redistribution des richesses, l’accès aux soins et la chute de l’extrême-pauvreté (passée de 11 à 6 % en quelques années). Les Européens tueraient pour voir à la tête de l’état un type qui s’occupe vraiment et efficacement de leurs affaires.
Mais voilà, ces résultats sont atteints au nom d’un socialisme que la propagande a réduit à « Socialisme -> Staline -> Goulag -> des milliards de morts-> Sacrifices humains -> viols de vierges dans des clairières au clair de lune », il n’est en ce sens pas étonnant que bien des gens préfèrent la merde locale qu’on leur impose à un modèle étranger faisant pourtant ses preuves.-
N’oublions pas que Chavez a mené basé ses reformes sur des valeurs chrétiennes.
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+1 Gonzague, une fois n’est pas coutume mais nous sommes totalement synchros là
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Les Français tueraient également pour que la France possède les ressources pétrolières du Venezuela.
N’oublions pas non plus les Mediamensonges de Wikipedia :
"Il existe de très fortes inégalités sociales au Venezuela. Ainsi, près de 60 % des habitants de Caracas s’entassent dans des barrios (quartiers pauvres), alors que de 10 % à 20 % des Vénézuéliens n’auraient pas accès à l’eau potable et que, dans le même temps, le Venezuela est le pays ayant le plus de millionnaires en Amérique latine.«
Les Européens tueraient pour ça ??
Faut dire que l’humanisme en Europe est une »qualité" assez surprenante parfois, voire déplaisante.
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Non les européens ne « tueraient » pas pour les résultats de Chavez ou autres, et heureusement. Il faut raison garder nous sommes pas en guerre civile au sein de l’Europe ou de la France, comme en Espagne en 37 ou en Yougoslavie en 93 !
Les bons résultats de Chavez sont une chose de positif qui peuvent-êtres défendus vs la mauvaise foi des atlantistes gênés par sa politique de souveraineté et nationaliste à l’égard des multinationales. -
Pas d’accord avec votre délire « les Européens tueraient et mangeraient les victimes avec les doigts » !
Les européens ? Des moutons seulement ! -
Arrêtez de reprendre les délires « les Français tueraient » !
Quant à Wikipedia, qu’est-ce que vous attendez pour modifier l’article ? -
Les dirigeants des cartels européens tueraient (et mangeraient les victimes avec les doigts) pour profiter des plus-values utilisées pour les pauvres par Chávez.
Pass’que c’est quand même un peu du gâchis là... Le pouvoir aux USA ne me contredirait pas. -
Thémistocle, pourquoi avoir attendu la mort de Chavez pour publier cet article ?
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Parce que c’est à la mort de Chavez que les médias se sont le plus lâchés ! Je les avais trouvé plutôt modéré lors de sa réelection : relativement peu d’allusions à la fermeture de la chaîne TV ou de sa prétendue « dictature ». Mais maintenant qu’il est mort, la plupart en profitent pour le salir jusqu’au cou dans une coulée de boue de mensonges et d’insultes. La violence de la part des médias, l’énormité de leurs mensonges, m’a particulièrement choquée.
Les deux derniers menteurs en date sont Alain Juppé, qui qualifie Chavez de « démocrate autoritaire », pratiquant la démocratie « selon ses normes », et surtout François Fillon, qui déclare avoir une pensée pour le peuple venezuélien, lequel aurait connu une « régression dans la démocratie et dans l’économie » (rien que ça...), et pour lequel la mort de Chavez sera une occasion d’opérer une transition démocratique...notre ancien premier ministre devrait plutôt regarder comment la foule réagit à la mort de Chavez, et comparer son bilan à celui du Président venezuélien avant de débiter des inepties aussi révoltantes.Voilà pourquoi j’ai publié cet article à ce moment : la brutalité des médias occidentaux comparée au deuil des Venezuéliens, à la dignité des autres dirigeants latinos, m’a indignée au plus haut point. -
Mais vous êtes tombé, en commençant, dans le travers que vous avez raison de dénoncer
Cf plus bas
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Mais le pire du pire encore c’est cohn bendit qui le traîne dans la boue, à vomir !
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Exactement Gonzague ! La majorité de nos concitoyens payerait très cher pour que notre pays connaisse un développement économique et social comparable à celui du Venezuela. Seulement voilà, la propagande anticommuniste, soigneusement entamée dès l’éducation des adolescents avec les cours d’histoire au collège, parachevée par des médiamensonges tous plus aberrants les uns que les autres vomis chaque jour par la plupart des médias, toute cette propagande fait passer le régime de Chavez pour une dictature stalinienne aux yeux du citoyen européen moyen.
La phrase d’Hitler : « Répétez un mensonge assez fort et assez longtemps et les gens le croiront », qui savait lui-même de quoi il parlait, n’a jamais autant semblé d’actualité. Et après cela, on ose encore parler de liberté d’expression ou de pluralisme de l’information dans notre pays, alors même que les journaux de droite comme de « gauche » contribuent à cette diffamation ?Bref, c’est à nous de faire connaître aux gens que ce qui se passe au Venezuela n’est pas ce que décrivent le Figaro, Libé ou France 2.-
Franchement y’a de quoi se marrer !
Un développement économique pareil, gardez le !Alors je vais vous donner des infos sur le résultat de cette « fantastique » réussite « économique » du Vénézuéla.En préambule, il faut savoir que dans de années 77 à 89 le Vénézuéla était la première économie de l’Amérique du Sud. La nationalisation du pétrole vient de Perez un démocrate qui fut un brillant président pendant 15 ans avant de sombrer dans la facilité et la corruption.Jamais depuis le Vénézuéla n’est revenu à ce niveau. La baisse des cours du pétrole de la première guerre du golfe a mis le pays en récession, la corruption des années 90 a appauvrit le pays. Chavez a bénéficié d’un effet d’aubaine, la remontée des cours après la seconde guerre du golfe, ce qui donne l’illusion d’un « bienfaiteur ». Ses résultats économiques sont désastreux !I faut comprendre que le pays ne produit pas grand chose, et l’initiative privée est ostracisée. Avant les habitants pouvaient trouver ce qu’il manquait par le marché libre et l’importation d’articles payable en USD. Chavez a instauré un contrôle des changes et interdit de posséder des monnaies étrangères, sauf à une élite en train de devenir richissime type nomenklatura qui s’enrichit sur le dos du change et des baisse de valeur de la monnaie.Les Vénézuéliens se sont appauvrit de 46% en un jour en février 2013. Une dévaluation spectaculaire de 31,75% du bolivar. La nomenklatura du monopole des changes a gagné des millions en 1 jour.Toutes les nationalisions économiques sont des échecs cuisants. Les résultats sont désastreux !Chavez a nationalisé l’industrie du bâtiment, alors qu’il manque plus de deux millions de logement au Venezuela, l’industrie du bâtiment réussit à peine à en construire 100 000 à l’année…Il n’y a plus de donneurs d’ordre privé à cause des risques de nationalisation, et le nombre de SDF dans la rue est de plusieurs millions.Chavez a nationalisé l’agriculture, la production c’est écroulée. Jadis le pays exportait du café, aujourd’hui il en importe du café. Chasser le paysan et prendre son tracteur, ne fait pas du fonctionnaire qui le remplace un agriculteur avisé. Les champs sont devenus des friches et des jungles.Chavez a nationalisé la distribution, impossible de remplir son panier sans faire plusieurs magasins, les pénuries d’articles sont journalières. Les centrales d’achat privées des supermarchés nationalisés avaient un savoir faire au niveau mondial. Il ne suffit pas d’avoir un magasin pour devenir un bon commerçant. Sans concurrence réelle en plus, vous imaginez bien que les promotions ne sont pas légion et les prix augmentent à la journée. Le Vénézuélien passe sa vie a faire la queue devant les magasins.Chavez a utilisé l’argent destiné aux investissements de la compagnie nationale productrice du pétrole Vénézuélien pour faire de la distribution clientéliste. Les sous-investissements chroniques dans les infrastructures font de celle ci à la moins bonne sécurité du monde. Pas un mois ne se passe sans un accident grave et des morts dans cette industrie pétrolière. Le bassin de l’orénoc sort un pétrole lourd et dur à extraire. Il nécessite des compétences, mais Chavez a licencié 20000 personnes, la production de barils actuelle est inférieure à celle d’il y a dix ans. Les raffineries obsolètes ne sont plus capable de le transformer. Ce pays producteur importe son essence. Un comble !.Chavez pratique le clientélisme. L’effet macroéconomique est désastreux : destinées à mettre les populations en dépendance étatiques, elles n’aboutissent à aucun investissement productif et elles génèrent de forts pics d’inflation en faisant brutalement augmenter la demande.Au niveau politique, c’est politique clientéliste a été une réussite, mais la catastrophe économique est en train de gagner tous le pays. -
@spartacus
Merci de ce rappel : ce que me racontaient mes amis vénézueliens de leur quotidien, allait plutôt dans ce sens...Mais ils craignent tout autant la suite, les risques de coup d’état étant très élevés !Ils sentent bien qu’ils vivent sur une poudrière. -
Les habituels mensonges du petit télégraphiste Saprtacucus (jamais sourcés, comme de bien entendu) !
Alors, on remet un peu les pendules à l’heure :
Hugo Chávez a remporté toutes les élections avec 60 % des voix environ depuis celle qui l’a porté au pouvoir. L’opposition provoque un référendum révocatoire contre le président comme le permet la Constitution bolivarienne en août 2004. Le « non » l’emporte à 59,06 % des suffrages. Lors des élections régionales de 2004, seules deux régions ne se sont pas prononcées en faveur de son parti. L’État est une démocratie participative. Depuis que l’opposition a boycotté les élections à l’assemblée nationale du 4 décembre 2005, le parlement est dominé par le Mouvement de la cinquième république (Movimiento V [Quinta] República), lequel a remporté 116 sièges sur 167. Les élections à la présidence de décembre 2006 ont confirmé Chávez à la présidence du pays et ces élections ont été unanimement reconnues comme un processus « transparent, équitable, démocratique » par l’Organisation des États américains, l’Union européenne, l’Association des juristes latino-américains et la Fondation Carter. L’opposition participe à l’élection législative du 26 septembre 2010 où le PSUV remporte 60 % des sièges.
La constitution vénézuélienne, inspirée des principes de Simón Bolívar a été votée par référendum le 30 décembre 1999.
L’opposition antichaviste qualifie quant à elle ce régime de « démocratie absolutiste »15.
En janvier 2007, le président a annoncé vouloir réformer en profondeur la constitution, afin d’aller vers la création d’une « République socialiste du Venezuela »16.
Chaque État du Venezuela est dirigé par un gouverneur élu lors d’élections au suffrage universel.
La Constitution bolivarienne de 1999 oblige le gouvernement – dixit le discours officiel – à « renverser les données économiques qui, dirigées par le Fonds monétaire international (FMI) avaient été la cause de la « décennie perdue » (1985-1995), et ses terribles effets négatifs sur les populations et leurs systèmes économiques ». Le président Chávez applique cette Constitution avec insistance. Son action politique est centrée sur le renforcement du rôle de l’État par le biais de nationalisations et la revalorisation du pétrole, principal produit d’exportation du pays. Elle vise à se libérer des impositions d’une lourde dette, qui grevait en 1998 50 % du budget national, en la payant. Le gouvernement cherche aussi à satisfaire la dette sociale d’urgence : santé, alimentation, éducation (missions civico-militaires de grande pénétration populaire). De nouvelles lois sont rédigées concernant la réforme agraire, la banque centrale, l’exploitation d’hydrocarbures (gaz, pétrole), la fiscalité, le contrôle de monnaies et devises, etc.
Le Venezuela quitte le FMI et la Banque mondiale (BM) le 30 avril 2007 après avoir remboursé sa dette en totalité. Comme le Brésil, l’Uruguay et l’Argentine qui ont remboursé, par anticipation, une grande partie de leurs dettes grâce à la croissance économique retrouvée, le Venezuela, avec cinq années d’avance, a remboursé tout ce qu’il devait à la Banque mondiale. En effet, la manne issue du boom pétrolier a permis au pays de rembourser sa dette qui était de trois milliards de dollars à son arrivée au pouvoir en 199917.
D’autres mensonges, spartacucus ?
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@ spartacus
Vous dites :« Chavez pratique le clientélisme » ; c’est faux puisque, élu par les pauvres, il a tout fait pour faire baisser sa principale clientèle : les pauvres !
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Spartacus, d’où tenez-vous vos chiffres ? pures inventions, bien netendu . Du Goebbels !!!
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—> Spartacus, plutôt que de te faire fidèle chien de garde du capitalisme, tu comprendre une chose essentielle : produire pour produire est la chose la plus insensée qui soit. Sous Perez et les autres dirigeants libéraux, le Venezuela produisait certainement plus de barils de pétrols, mais les bénéfices étaient concentrés entre les mains de quelques-uns. Aujourd’hui, le coefficient Gini, qui mesure les inégalités, est de 40.5 sur 100 (100 représentant la forme d’inégalité la plus poussée, 0 la parfaite égalité)(ce qui est énorme par rapport à nous : le Venezuela reste très inégalitaire) ; mais il était de 49 en 1999, avant l’arrivée de Chavez au pouvoir. Concluion : certes le Venezuela a produit moins de pétrole depuis que Chavez est arrivé au pouvoir ; mais les revenus de ce pétrole, plutôt que de rester concentrés entre les mains de quelques-uns, a été partagé avec plus d’égalité via l’augmentation du Smic et l’amélioration des services publics. Mais regarde donc des vidéos de la foule venzuelienne en liesse : regarde s’ils n’ont pas profité de l’économie !
Une phrase de Mélenchon me vient en tête : « l’économie doit être au service de la vie, et pas l’inverse ». Dans ta logique libérale, tu voudrais produire plus pour produire plus ; la véritable question est : comment produire et répartir les richesses pour que tout le monde en profite ? Bref, j’ai l’impression de radoter les bases de l’économie, là.Je n’ai pas le temps de répondre à tous les messages, j’ai choisi celui qui m’a le plus choqué.Merci à ceux qui m’ont félicité, je regrette de ne pas avoir le temps de tous vous lire. -
Formidable, le coefficient Gini mesure les différences de revenus.
J’avais oublié chez les communistes l’égalitarisme est un but, qu’ils mettait sur le même niveau de revenu le chirurgien et le balayeur.
J’ai vu les mêmes vidéo à la mort de Staline et Kim Jong IL. Belles références.
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Tiens, spartacucus, regarde ; tous des masos, les Vénézuéliens !
EN DIRECT. Venezuela : une marée humaine accompagne le cercueil de ChavezPar spartacus (xxx.xxx.xxx.149) 6 mars 17:55
J’ai vu les mêmes vidéo à la mort de Staline et Kim Jong IL. Belles références.
La diférence, c’est que le Vénézuéla est une DÉMOCRATIE, qui élit son président, et où personne n’est obligé de rendre hommage contre son gré !
Caramba : encore raté !
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@Spartacus :
"Formidable, le coefficient Gini mesure les différences de revenus.
J’avais oublié chez les communistes l’égalitarisme est un but, qu’ils mettait sur le même niveau de revenu le chirurgien et le balayeur. "
J’avais oublié que chez les libéralistes le chirurgien est censé avoir un salaire qui ne cesse de monter, et le balayeur un salaire qui ne cesse de baisser.
Merci la justification de la pauvreté et du salaire précaire HILARANTE -
Une phrase de Mélenchon me vient en tête : « l’économie doit être au service de la vie, et pas l’inverse ».En 1933, le député Français Herriot a visité l’Ukraine où sévissait une famine dramatique, il n’a rien vu et a expliqué le bonheur de la vie en Ukraine.Déja qu’aujourd’hui vous nous faites la même guignolerie que vous avez fait à la mort de Staline.On imagine Mélanchon nous refaire le coup dans 10 ans dans ces mémoires. Il nous expliquera que c’était à l’insue de son plein grès. -
Spartacus, je tiens à répondre à cet argument, qui est majeur. NON, l’égalité n’est pas un but pour le communisme (je ne suis pas communiste, mais admetons), c’est un moyen de réduire la pauvreté ; vous jugez les pays selon leurs critères de production, Spartacus, mais imaginez le pays le plus productif au monde qui répartirait toutes les richesses produites entre les mains d’un seul homme : à qui cela profiterait-il ? Vous voyez bien qu’il faut un minimum d’égalité !
Concernant le Venezuela :-1999 : 50% de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté ; coefficient Gini de 49.-2013 : 24% de personnes vivant en dessous de ce seuil, coefficient Gini de 40.5En l’occurrence, l’égalité n’est pas une fin mais un moyen de réduire la pauvreté.à chaque fois qu’on a préconisé le modèle économique dont vous semblez faire l’apologie (libéralisme), la pauvreté a augmenté.-Angleterre de Thatcher : 8% de pauvres avant son arrivée au pouvoir ; 22% quand les conservateurs quittent l’Etat.-Chili : 48% de la population chilienne vit sous le seuil de pauvreté lorsque Pinochet quitte le pouvoir après quinze ans de libéralisme-Amérique latine dans l’ensemble, observez ce diagrame :C’est presque caricatural. Années 90 : grande période néolibérale, les gouvernements privatisent, s’endettent, font doubler leur croissance en même temps que leurs inégalités...la pauvreté est très forte. Années 2000 : premiers gouvernements de gauche en Amérique latine (Chavez, Lula), suivis par les autres en 2008 (Morales, Correa) : la pauvreté chute !Il n’y a pas de secret : la pauvreté diminue partout où les socialistes passent au pouvoir !Il ne s’agit pas de donner la même chose à tous, il s’agit seulement de donner à ceux qui ont le moins de quoi vivre dignement. C’est tout. Le jour où un gouvernement libéral réussira à faire ça, prévenez-moi.Quand à l’argument des dictatures communistes...lisez Marx : « l’émancipation des travailleurs sera l’oeuvre des travailleurs eux-mêmes ; le régime communiste est un régime républicain ». Tout est dit. Staline et Mao étaient des capitalistes d’Etat. -
Spartacus, on ne vous a jamais dit que le reducto ad Stalinum n’était pas plus recevable que le reducto ad hitlerum ? C’est l’aveu d’impuissance de ceux qui n’ont plus aucun argument valable...
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Le balayeur et le chirurgien... Et pourquoi devrait-il y avoir une importante différence de revenus entre les deux ? Les deux sont utiles à la société. Si l’un peut sauver la vie, l’autre entretient une hygiène qui permet de la conserver.
Ah, oui, ces fameuses années d’étude indispensables à l’obtention du diplôme de chirurgien ! Eh bien, je propose de les payer au même salaire que reçoit le balayeur, avec les mêmes avantages sociaux bien entendu. Après tout, les étudiants travaillent à l’acquisition de la compétence nécessaire à la Nation. Ensuite, il serait possible et juste de donner des salaires plus proches avec toutefois une petite prime pour le risque pris par le chirurgien envers son malade.
Il me semble bien d’ailleurs qu’en URSS dans les années 1960/70, le métier de médecin ou de chirurgien était essentiellement exercé par des femmes et, selon une tradition ancienne et probablement universelle, le salaire en était bien diminué puisque tout le monde sait bien que les femmes ont moins de besoins que les hommes. Personnellement je ne suis pas d’accord, mais c’est encore une réalité en France en 2013. Alors, balayeur ou chirurgien ... tout est relatif.
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hiter aussi avait remporté les élections...
on connais la suite !Irina -
Non, Vincent O, Thémistocle, Janus, autant j’apprécie votre article, autant je m’oppose à votre fond idéologique. Vous en êtes resté aux années 70 avec votre propagande anticommuniste et c’est plutôt ambigu de comparer la situation d’alors à celle d’aujourd’hui. Vous voudriez nous renvoyer à cette époque où celui qui critiquait la SSSR était forcément pour les USA, où celui qui n’était pas pour Staline ne pouvait revendiquer ses aspirations sociales.
Je vous remercie néanmoins pour l’évocation d’Hitler : de nombreux historiens rapprochent certains aspects du stalinisme et du nazisme, propagande et médiamensonge sans doute... -
Et pas un de nos médias pourris pour rappeler la tentative « d’importer la démocratie » de Bush et des USA en 2003 au Venezuela ...
REP hugo Chavez
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Si, TF1 par exemple rappelle le coup d’Etat. Mais il en fait un instrument de domination de la part de Chavez, comme si après ce coup d’Etat le régime s’était durci et était devenu une dictature militaire...
Oui, RIP Chavez.Les réactions les plus dignes restent celles de l’Equateur et de Cuba, qui décrètent trois jours de deuil national. -
Yvance77 6 mars 2013 12:29Salut,
En terme d’hommage digne des plus grandes saloperies, celui qui vient quand même de « Oua-Chingue-tonnes » est un modèle du genre.
Micro dans la main gauche, flute de champagne dans la droite.
Même la suce bite obamesque Florence Haim pseudo journaliste encarte NWO ne pouvait contenir sa joie en temps « qu’envoyée -un crachat- spéciale - dans ta gueule »
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Et en 2008, un lincident dans une centrale nucléaire, en France, je répète, en France, n’a pas été relayé par TF1, propriété de Bouygues, ce dernier étant responsable dudit incident.
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Ce n’est qu’un incident local, sans aucune responsabilité de la part du PSUV ou de Chavez.
Mais Reporter sans Frontières, cette organisation soi-disant neutre et objective, prend-elle en compte que 5% des médias sont aux mains de l’Etat, tandis que 95% des médias appartiennent au privé ?! Il me semble que liberté d’expression implique pluralité. Non ? -
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« Renégats Sans Frontières », ça sonne mieux.
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Grandgil, cela fait longtemps que RSF n’est plus une source indépendante et crédible (tout comme Amnésie Internationale ou la FIDH).
Crédit à RSF de reconnaitre que son financement provient de la National Endowment for Democracy (la branche civile de la CIA).
Autres liens :
Financement sans frontières
La supercherie Reporters sans frontières -
Reporters sans frontières, spécialisés dans la dénonciation de tous les ennemis désignés par les US, à l’exception de tous leurs amis. Il n’y qu’à voir le fondateur , Ménard, quasiment sympathisant du FN.
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RSF subventionnés par la DNED qui est une officine de la CIA ( cela fait plus présentable)
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@Grandgil
Les exemples concrets provoquent trop de dissonance... ce ne peut être que l’expression de l’impérialisme primaire !Est-il possible de ne pas supporter les pourris en face de Chavez et dans le même temps, d’être insensible au charisme du « chef suprême », mort juste 60 ans après Staline, (l’autre grand guide de la révolution) ?Hé bien non, si vous ne pleurez pas, vous êtes forcément dans le camp des vendus...Pourtant, au-delà des mots et des symboles instaurant la soi-disant ligne de partage de la pensée politique, un seul modèle est promu en réalité : celui de la croissance infinie. Certains veulent s’accaparer le gâteau, d’autres essaient juste d’y accéder, d’autres encore réclament une meilleure répartition... mais absolument personne ne remet en doute le productivisme et ses conséquences néfastes. Aucune idée vraiment neuve sur le fond puisque « révolutionnaires justiciers » ou pas, aucun n’a compris que ce système implique paradoxalement l’austérité pour tous (presque tous) au bout du chemin ultime.En réalité, quelle est la vraie révolution ? C’est celle de nos esprits... qui se fait attendre. L’anticapitalisme, c’est refuser notre mode d’organisation et non remplacer un capitalisme privé par un capitalisme d’Etat.L’Amérique latine couverte d’OGM n’est pas un modèle (ne pas écouter les discours des dirigeants, se contenter des faits). La tragédie du développement à l’occidentale se poursuit sous toutes les latitudes en réalité . Ceux qui font la différence entre « bien vivre » et « mieux vivre » sont bâillonnés.Pétrole déversé dans le golfe du Mexique par les « méchants », pétrole déversé dans le Guarapiche par les « gentils »... un exemple d’idiotie :Un extrait qui vaut son pesant d’or (noir) :« cette semaine, deux nouvelles « fuites » ont fait les gros titres au Venezuela, dont l’une sur les plages de Puerto Piritu, au nord-est du pays.L’économiste Arnoldo Pirela ne s’étonne pas de ces accidents à répétition, évoquant du matériel « vieillissant et non entretenu » et une absence de traitement des déchets ultrapolluants dans la moitié des usines.
Un constat partagé par le président de la Fédération des travailleurs du pétrole vénézuéliens, José Bodas, qui pointe du doigt une « nécessité de produire toujours plus avec le minimum d’investissement » qui met en danger l’environnement. »Bienvenue au XXIe siècle qui ressemble à s’y méprendre au précédent !Les discussions anti ou pro Chavez sont surréalistes... On a l’impression de regarder un vieux film en noir et blanc (au propre et au figuré) ! -
Oups ! développement à l’occidentale : sans e c’est mieux ou alors le prononcer à l’espagnol...
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parkway,
parce que toi tu est un exemple d’impartialité peut etre ?morte de rire !irina -
merci de rétablir la vérité ; j’ai vécu 1 an à Caracas en 1993 ; c’était l’époque où les gringos du nord tenaient le pays sous leur coupe ; traitant les « vénez » comme des chiens, où il fallait payer pour être soigné, où il fallait payer pour aller à l’école. J’y suis retourné en 2001, ça avait bien changé et en bien, mais pas étonnant que libé journal appartenant à un Rothschild crache sur le cadavre de cet homme d’état ; paix à son ame.
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J’ai relu trois fois le commentaire, je ne vois aucune allusion ni à Israel, ni au Juifs, ni aux Hébreux.
A moins que vous parliez des Rotschild ? Vous savez, ils se font taper dessus parce qu’ils sont riches... Ils ne sont pas que Juifs. (le sont-ils d’ailleurs ?) Et si le fils Rotschild, demain, volait le goûter de ma fille, l’accuser ne relèverait pas de l’antisémitisme. -
@grangil
pourquoi voir dans le nom Rothschild le juif avant le banquier ? Votre philosémitisme cache un antisémitisme qui n’ose pas s’avouer. -
@Grandgil : cassez-vous avec vos chantages à l’anti machin-chose, Rotschild est le patron de Libé oui ou non ?!! Si je n’aime pas un film de Spielberg je suis anti machin-truc ? N’importe quoi, allez trollez ailleurs avec des hors sujet pareils !
Au passage merci à l’auteur de l’article d’avoir rappelé pourquoi les concessions de certaines chaines télé n’ont pas été renouvelées.
Cordialement à tous, et RIP Chavez...
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Par Los Pollos Hermanos (xxx.xxx.xxx.170) 6 mars 13:31
Goy, youpin, négro, latino, gadjo, koufar etc.... tout le monde est le bienvenue chez Los Pollos Hermanos.
les Palestiniens aussi ?
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Et citons ce document, connu, mais tellement important, et tellement instructif, sur le coup d’ état contre Chavez en 2002. A ne pas rater pour ceux qui prennent Chavez pour un dictateur.
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Merci pour le lien, nuance.
Dans la même veine, l’excellent documentaire War on Democracy de John Pilger (pour les anglophones, hélas) -
Quel crédit accorder aux journalistes, alors que pour moitié ils sont passibles de lourdes condamnations pour complicité de crimes contre l’humanité.
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L’auteur vient de citer en début d’article les médias qu’il faut boycotter d’une manière ou d’une autre : ne pas acheter, ne pas regarder, ne plus lire, dans la mesure du possible.
On peut toujours dire que cela ne va pas changer grand-chose ; ce qui est certain, c’est que si on agit si comme de rien n’était, cela va continuer.
Même la BBC ,bizarrement considéré comme neutre, ce matin comme titre : « the controversial president » ; je n’ai pas le souvenir qu’ils ont utilisé ne serait-ce qu’une fois cette expression-là pour G W Bush ; qui peut dire qu’il y a eu plus controversé que lui ?
Personne n’est sans reproche, mais H Chavez a fait plus pour son peuple et contre l’empire que tous ces laquais de l’ordre conservateur ou pire ces pseudo-progressistes dont beaucoup de Français commencent à se rendre compte à quel point ils se sont fait avoir car le slogan « l’enfumage c’est maintenant » est plus que jamais d’actualité.
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Bonjour Saint Just,
Il y a des hommes comme H Chavez, qui lorsqu’ils meurent rendent tristes même ceux qui n’étaient pas des proches. Il va beaucoup me manquer et il va manquer énormément à une grande majorité de Vénézuéliens. Son acharnement à donner le pouvoir au peuple est exemplaire. -
Très beau commentaire St Just.
Je suis effondréJe le revois le sifflet à la bouche mettant dehors les PDVSA ex-putschistes et qui voulaient recommencer en paralysant le pays. La récréation était terminée.Malgré la haine et le venin des laquais du capitalisme il restera pour moi, un géant. -
Vu ceux qui le regrettent, ça ne donne pas envie. Porté aux nus par des staliniens, talibans et autres ayatollahs, franchement, il n’en sort pas grandi.
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Merci pour ces commentaires. Je conseille fortement la Révolution ne sera pas télévisée, documentaire instructif sur le coup d’Etat de 2002. Je regarderai celui sur reporters sans frontières à l’occasion...ainsi, ils seraient le bras armé de la CIA ; cela n’a rien d’étonnant, on savait déjà que leur partialité et leur hypocrisie était écoeurante.
Réaction honorable de Jean-Luc Mélenchon :« Ce qu’est Chavez ne meurt jamais. C’est l’idéal inépuisable de l’espérance humaniste de la révolution. Tous les peuples de l’Amérique latine ressentent la douleur de cette perte. Et j’ai honte pour nous tous en Europe du niveau lamentable des commentaires que j’ai vu. Oui j’ai honte ! Comment pouvez vous être aussi infâme, aussi bas ? Comment pouvez-vous être devenu à ce point insensible à ce que représente le progressisme latino-américain ? Pour avoir pour commentaires des insultes comme celle que vous faisiez pleuvoir au moment des campagnes électorales. Les campagnes électorales avec Chavez, c’est fini, il est mort ! Ses cendres sont chaudes, sont brûlantes... »-
Bonjour Themistocle et merci pour votre article,
« Je conseille fortement la Révolution ne sera pas télévisée, documentaire instructif sur le coup d’Etat de 2002 »J’ai mis le lien de la vidéo sur le fil de la discussion. (voir plus bas) -
Laissez aboyer les chiens, c’est sans intérêt.
Les peuples, eux, ne se trompent JAMAIS !
Lorsque De Gaulle est mort ,le deuil, en Afrique, fut inouï. Foules en larmes, cathédrale de Ouagadougou emplie,une semaine durant, JOUR ET NUIT, d’une population en prières. Pompidou est décédé ensuite dans une indifférence quasi-général. Même chose pour Mitterrand
Alors je présente mes condoléances les plus sincères au peuple Vénézuélien. Sa douleur est à la hauteur de la perte subie et il la connait très bien.Et je présente mes condoléances aux peuples d’Amérique du Sud et à tous les peuples du mondes qui savent qu’ils viennent de perdre un héros. Soyez rassurés, les rats du capitalismes ne ricaneront peut être pas longtemps..
Juste deux remarques sur le décès de Chavez le chrétien . Foi en béton mais caractère de feu, il n’hésitait pas à prendre certains évêques à la gorge et à secouer le cocotier.
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Ce qu’on nomme curieusement le « hasard » fait qu’il disparait alors que le pouvoir du Vatican est vacant. Les vieux cardinaux feraient bien, en vue des tempêtes qui s’annoncent, de s’inspirer de son aura et d’opter pour une orientation nouvelle mettant le Verbe et la puissance de la vieille institution au seul service des « damnés de la terre. Et ils seraient bien inspirés de se souvenir que la morale n’est pas affaire de sermons mais d’exemplarité rigoureuse.
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Celui, pour notre pays, qui se présente comme son héritier peut se demander si une structure aussi opaque et corrompue que le « Grand Orient de France », adepte d’un antichristianisme sénile et franchouillard peut produire autre chose que des larbins de gouvernements bourgeois ( Hollande ou Sarkozy , c’est pareil !). Le caractère du révolutionnaire a besoin de se tremper à un feu bien plus élevé et plus puissant
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Hasard...
Cette succession de disparition de justes depuis qu’il ny a plus de pape commence sacrément à ressembler à l’enlèvement de l’église selon l’Apocalypse de Jean. -
Nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles
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Ce qui a permis à Chavez de réussir, n’est-ce pas avant tout d’avoir nationalisé la seule vrai ressource du pays : le pétrole ?
Par ailleurs, on peut reconnaitre les aspects positifs du règne de Chavez sans s’aveugler sur ses zones d’ombre.-
exact mr Mourot , il a redistribué la manne pétrolière qui ne l’est déja plus une manne.
J’imagine que confronté à la grande pauvreté des siens il n’a pu ou su ou voulu préparer le futurcomme la fait la Norvege par ex avec la rente petroliere.Son grand merite aura été de ne pas laisser la situation en l’état c’est à dire le bien des venezueliens capté par quelques oligarqueset les grandes compagnies us .Apres que cela soit la culture golpiste ou l’assiegement yankeele durcissement politique est une évidence .Reste que l’on trouve sur ago chez beaucoup de detracteur politique et economique de Chavez des admirateurs de Pinochet et des chicago boysde deux maux je prefere le capitaine au general !Asinus :ne varietur -
Merci de cet article bien documenté qui relève le niveau après celui de notre umpiste de service.
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Cet article, absolument remarquable et argumenté, me confirme non pas dans l’idée, mais dans la certitude, que le système ultra libéral mondialisé REPOSE TOUT ENTIER sur le lavage de cerveau des médias.
Libérons les médias, informons les citoyens des faits tels qu’ils sont et le système s’écroule !
Si on veut vraiment mettre un terme à l’oppression d’une économie délirante, l’occupation des médias (presse écrite, radio et télé) comme en 44 en France ou en 1989 en Roumanie pour renverser Ceaucescu, est incontournable.
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Il faudra enlever et séquestrer un ou deux hommes politiques,deux journalistes ,et deux experts invités des médias ,les faire avouer qu’ils nous mentent ,avec des détails ,qui est-ce qui les donne la mission de nous enfumer ,enregistrer ça en film et diffuser sur internet et là vous aurez le grand coup de prise de conscience qu’il nous faut pour mettre le N.O.M à terre.
Je sais que c’est l’art de la guerre macchiavéllique ,mais si l’on attendra que le messie vienne ,ou le moment que les français n’ont plus rien dans le frigo il sera probablement trop tard.....De toute façon eux ils n’hésitent pas pour nous dévaliser ,dévaloriser et manipuler .
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Voici une vidéo qui raconte comment par Hugo Chavez a été élu le 2 février 1999 puis le coup d’état qui l’a destitué le 12 avril 2002 et enfin son retour 2 jours après. En parallèle vous verrez des hommes politiques américains qui commentent les évènements.
C’est intéressant !« 1h00 de votre vie, mais des années de gagnées en terme de conscience »-
J’ai fait un post qui a disparu ?! Et qui disait que votre vidéo fait bug ( trois fois en une demi heure) ; prudente, j’ai renoncé ; c’est pas grave, j’ai l’âme éveillée. Merci quand même Mortelune
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N’oublions pas, un mort est toujours une apparence, il est toujours vivant sous une autre forme.
Certes le chagrin est légitime, car un homme n’est jamais remplaçable, par contre son impulsion peut toujours être vivant si l’on veux se relier convenablement à son Esprit !-
C’est marrant, ce site.
D’habitude, quand quelqu’un de connu meurt et qu’il ya une nécro qui parait (un artiste, un chanteur, un comédien), c’est la curée des bien-pensants, genre :
-ouais, un pourri, tu veux dire, il était riche, qu’il crève.
-Il était pour Hadopi : bien fait pour lui !
-il est mort d’un cancer ? il avait qu’à pas fumer, etc, etc
Mais là, c’est « le » Chavez, et d’un coup, venus de nulle part, ils sont tous à verser une larme, à faire des commubniqués style Colonel Fabien. Pour un peu, ils allumeraient un cierge et rentreraient dans une église ( si, si) ...
C’est marrant Avox. On se croirait revenu à l’époque où on pouvait rouler à 180 km/h en 504, sans ceinture, en fumant des Gitanes sans filtres...
Merci pour ce petit coup de jeune, les gars....-
Marrant la réflexion d’une tête de thon !.
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@ Bruges,
Tout le monde n’est pas forcément du même avis sur Monsieur Chavez cependant vous devez reconnaitre en toute bonne foi que cet homme mérite une attention particulière n’est-ce-pas ?Agora rassemble des intervenants de qualité ce qui est loin d’être le cas sur d’autres forums. Le site est, je crois, le seul à donner la possibilité au ’peuple’ de rédiger des articles bien meilleurs que ceux écrits sur divers magazines.Ne soyez donc pas surpris qu’il y ait des gens qui s’expriment librement ici.Si vous n’êtes pas triste de la mort de H Chavez vous avez de bonnes raisons et c’est très bien pour vous. Nous n’aurons aucune larme pour vous soyez tranquille. -
Les charognards seraient mieux inspirés de la fermer, ne fut-ce qu’un jour.. ! Mais c’est sans doute déjà trop leur demander.. -
Tout ceux qui critiquent Chavez font abstraction de la violence même de la société vénézuélienne où la pauvreté était endémique lorsque Chavez prit le pouvoir.
Tout progrès social ne pouvait se faire que dans une confrontation dure entre les différentes classes sociales...
La réussite de Chavez a été de faire ces transformations sans avoir plongé le Venezuela dans la guerre civile (malgré la hausse notable des homicides).
Il y a eu sûrement des ratés sous Chavez mais son héritage restera. Parce que Chavez, comme aucun autre homme politique sud-américain depuis Allende voire Bolivar, avait une certaine idée de son sous-continent et du monde.
Le défi de son successeur sera d’être fidèle à cette « certaine idée du Venezuela et du monde » qu’avait promue Chavez tout en comprenant les nouvelles aspirations du peuple vénézuélien.
Après on peut critiquer la forme : personnellement, les survêtements rouges c’est pas mon goût
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« Hugo Chavez a privilégié le social plutôt que l’économie »C’est le titre qui figure en une de la page internet du journal le Monde en ce moment !
N’est ce pas délectable ?
Vous les gogos qui pensiez que l’économie ne pouvait être qu’au service des peuples ! Que l’activité, les échanges, le commerce débouchaient sur l’amélioration de la situation de tous, vous voilà douchés !
L’économie, madame, monsieur, est un secteur qui exclut absolument le « social » c’est à dire le bien être général !
... Et vouloir privilégier les interêts de son peuple face aux « exigences de l’économie » est un crime affreux. C’est sans doute le dieu des marchés qui a puni Hugo Chavez.
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@ Abelard« C’est sans doute le dieu des marchés qui a puni Hugo Chavez. »Vous désignez les états-unis puisque le dieu des marchés est à Wall Street.Nicolas Maduro accuse ouvertement lui aussi les états unis d’avoir inoculé le cancers à HChavez.Vous lui donnez donc raison ?Ils en sont capables du point de vu moral mais en sont-ils capables au niveau technologique ? -
Déclencher un cancer, c’est pas de la haute technologie, de toute façon, complot ou non, la lâcheté des occidentaux est abjecte.
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Et si vous les laissiez partir en paix !Pierre EYBEN, le 6 mars 2013
http://pierre.eyben.be/article454.html
Il est des moments où l’on perçoit plus qu’à d’autres la force de la pensée dominante et l’arrogance de ses nervis. Ainsi en est-il des commentaires à la mort de deux figures mondiales de la gauche, très différentes mais toutes deux chères à la plupart de celles et ceux qui pensent qu’un autre monde (plus juste et solidaire faut-il le préciser ?) est possible.Il y a d’abord Stéphane Hessel, l’un de ces « magnifiques vieux » qui avec Edgar Morin ou Alain Badiou, le regard profond et aussi perçant que leur pensée, nous invitent à la réflexion et à l’indignation. Stéphane Hessel qui a fait oeuvre de pédagogie pour rappeler à toute une génération ce qu’étaient les acquis du Conseil National de la Résistance et la dynamique qui a prévalu à l’élaboration de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Un Homme de gauche qui poussait la qualité jusqu’à aimer la poésie.
Il y a Hugo Chavez aussi, l’homme dont l’action politique (car c’est bien de cela dont il est question et pas de son caractère ou de son vocabulaire trop cru aux yeux de certaines « belles personnes ») a battu en brèche l’idée selon laquelle « there is no alternative », ouvrant la voie dans de nombreux pays d’Amérique Latine (et on l’espère ici aussi un jour) à un autre mode de développement, au « Socialisme du XXIème siècle ».
Entre 1999 et 2010, le taux de pauvreté au Venezuela a baissé de 21 %, la mortalité infantile est passée de 25/1000 à 13/1000, le nombre de médecins par habitants est passé de 18/10.000 à 58/10.000, le taux de scolarisation secondaire a plus que doublé (dépassant les 70 %), et près de 2 millions d’adultes ont été alphabétisés, le nombre de bourses universitaires a été multiplié par 8, la « Mission Santé » créée en 2003 a réalisé plus de 265 millions de consultations gratuites entre 2003 et 2011 et a sauvé plus de 1,7 million de vies, le nombre de centres de santé a été triplé, environ 4 millions d’emplois ont été créés, la durée hebdomadaire du travail est passée de 44 à 40 heures, le congé de maternité à 26 semaines et le congé de paternité à 14 jours... !!
Alors qu’ici on sabre sans cesse dans les dépenses sociales, le Venezuela a investi en 12 ans 594 milliards d’euros dans les secteurs sociaux. Pour celles et ceux que la dimension environnementale intéresse aussi, en matière de souveraineté alimentaire, alors que 90 % de la nourriture était importée en 1990, ce chiffre et désormais tombé à moins de 30 %.Bien évidemment, la gauche radicale (celle qui va à la racine du glissement de société actuel et interroge le capitalisme et les logiques productivistes), notamment parce que son histoire est lourde de sens, a le devoir de regarder avec vigilance ce qui est fait au nom du socialisme. On trouvera que les soutiens politiques de Stéphane Hessel à certains sociaux démocrates étaient incompréhensibles. On se demandera si les alliances politiques qu’a tenté Hugo Chavez face à l’axe impérialiste étaient toujours judicieuses.
Mais, en ces tristes moments de leur disparition, on aimerait pouvoir rendre hommage à ces figures qui ont porté notre combat sans avoir à subir encore l’indécence et la souillure de certains, notamment à travers les médias. On ne veut pas entendre l’insupportable Richard Prasquier, soi-disant ’représentant’ des Juifs de France, mais en fait vice-ambassadeur d’Avigdor Lieberman à Paris, vomir sur Stéphane Hessel en raison de son engagement aux côtés des Palestiniens dans leur lutte contre l’occupation coloniale israélienne.
On ne veut pas lire sur le site de la RTBF que Hugo Chavez a « régné sans partage pendant 14 ans sur le Vénézuela », parce qu’il n’est pas comme Albert II et a, lui, été élu et réélu par un peuple qui très majoritairement soutenait sa politique . On ne veut pas lire dans Le soir qu’il « monopolisait les antennes des médias vénézuéliens », quand les médias privés qui le combattaient de façon acharnée sont dans ce pays largement majoritaires et jouissent d’une grande liberté.Sans doute la rage de certains à l’encontre de ces Hommes est-elle à la hauteur de la rupture de leur pensée, de la qualité de leur action. Sans doute y a-t-il aussi pour certains beaucoup de sottise, de méconnaissance, de soumission inconsciente à la pensée dominante.
Mais on a quand même envie de leur dire, et même de leur crier : Taisez-vous, quelques jours au moins, et laissez-nous honorer en paix la mémoire de ces Hommes qui demeureront des exemples pour la vraie gauche, cette gauche qui à ceux qui se limitent à dire « sans nous ce serait pire » préfère ceux qui démontrent en terme de justice sociale « qu’avec eux, c’est mieux ».
--------« Il nous appartient de veiller tous ensemble à ce que notre société reste une société dont nous soyons fiers : pas cette société des sans-papiers, des expulsions, des soupçons à l’égard des immigrés, pas cette société où l’on remet en cause les retraites, les acquis de la Sécurité sociale, pas cette société où les médias sont entre les mains des nantis, toutes choses que nous aurions refusé de cautionner, si nous avions été les véritables héritiers du Conseil National de la Résistance (Stéphane Hessel - extrait de »Indignez-vous« ) »
« A ceux qui me souhaitent la mort, je leur souhaite une très longue vie pour qu’ils continuent à voir la Révolution Bolivarienne avancer de bataille en bataille, de victoire en victoire » (Hugo Chavez - 14 décembre 2012)
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Merci Abelard, la facilité m’incitait à passer mais j’ai lu jusqu’au bout et loin de le regretter, alors que je n’ai pas hésité à souligner dans tous les commentaires ce qui m’a paru relever de l’outrance ou de la provocation, j’apprécie la mesure de vos propos et les citations choisies. merci encore.
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Que Dieu ait son âme ... et qu’il repose enfin, en Paix !
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Quand je pense que la seule chose que bcp de ses détracteurs ont à lui reprocher, c’est son rapprochement de Bachar et Mahmoud ... alors que ce sont justement ... ces rapprochements qui font la différence entre lui et les autres ! !!
.Bilan économique d’un vilain « dictateur »…dixit les médias français !
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Évidemment, l’on peut toujours nier les statistiques des instances internationales ou d’un simple journaliste espagnol, mais à moins d’être particulièrement dogmatique, il est difficile de refuser de voir la vérité en face, Chavez a fait et fait pour son peuple ce qu’aucun autre gouvernement dans le monde n’a fait sur les 10 dernières années. ça donne à réfléchir il me semble…
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Hugo Chávez est un président apprécié par son peuple. Lors d’un sondage réalisé en septembre 2008, il a recueilli 69% d’opinions favorables. Chávez est également le président qui peut se targuer de disposer de la plus forte légitimité démocratique du continent. En effet, il a largement remporté trois élections présidentielles successives en 1998, 2000 et 2006 avec plus de 60% des voix, et un référendum révocatoire en 2004 avec 59,1% des suffrages. La transparence de ces processus électoraux a été saluée par les plus éminentes institutions internationales. Seule ombre au tableau : le rejet de la réforme constitutionnel lors du referendum de décembre 2007 qui a mis un terme à douze victoires électorales consécutives depuis 1998.
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La popularité du leader vénézuelien s’explique par les réformes économiques et sociales spectaculaires qui ont permis d’améliorer le niveau de vie de la population. Pourtant, rien n’a été simple pour Chávez. Victime en avril 2002 d’un coup d’Etat orchestré par Washington, il fut sauvé par une extraordinaire mobilisation populaire. Par la suite, en 2003, il a dû faire face à un sabotage des infrastructures pétrolières qui a coûté 10 milliards de dollars à l’économie nationale, et est toujours confronté à de multiples tentatives de déstabilisation.
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On lui rend hommage, sur le coup d’état qui l’a enlevé du pouvoir ... et ... chose unique au monde, a retrouvé le pouvoir grâce à son peuple qui l’avait élu en majorité ... Au départ ... manipulations, mensonges ... et gros intérêts financiers en jeu ... et surtout ... les intérêts US ... qui perdaient au change avec Chavez ... au profit de son peuple !
.Ce film retrace les évènements précédant le coup d’Etat qui renversa le Président Hugo Chavez, le 11 avril 2002, ainsi que sa remise au pouvoir par le peuple deux jours plus tard, le 13 avril 2002.
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Documents du sujets, qui vaillent le coup d’être visionnés d’un bout à l’autre ... et l’historique coup d’état, annulé par le peuple !
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¡ Viva el espíritu de chavez !
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Certains ont l’air de s’offusquer : comment ? Le Venezuela n’était pas le paradis sur terre ?
Et qui le dit ? Tous les tenants et complices d’un régime dictatorial mortifère ! Si ce n’était pas si triste ce serait à hurler de rire !
En tout cas, ceux qui ont la foi de Chavez devraient bien prier pour que la suite ne le trahisse ni ne le démente pas !-
« Le président Barack Obama a affirmé que les Etats-Unis soutenaient les Vénézuéliens après la mort de leur dirigeant, et espéré des »relations constructives« avec le futur gouvernement de ce pays. »Au moment où le Venezuela entame un nouveau chapitre de son histoire, les Etats-Unis continuent à soutenir des politiques qui soutiennent les principes démocratiques, l’Etat de droit et le respect des droits de l’homme« , a conclu le dirigeant américain. » (suite ici)
Quand on sait de quelles manières les états-unis soutiennent les principes démocratiques, l’état de droit et le respect des droits de l’homme à travers le monde, c’est là qu’on commence à avoir peur pour les Vénézuéliens. (voir article agora sur les horreurs de la CIA)-
Un grand homme.
C’est d’un type comme ça dont la France a besoin.-
Non, hollandouille ou sarkonaze, voilà ce que ce peuple footballisé mérite, Chavez n’aurait aucune chance en france, Mapine Leren oui.
Sapula maire d’issy. -
C’est bien de dénoncer la désinformation médiatique, mais il faut montrer l’exemple et ne pas commencer son propos par une désinformation
Le décès d’Hugo Chavez a été pour le peuple venezuélien l’occasion d’entamer une nuit de deuil.
C’est faux ; certains se réjouissent de cette mort et ils font partie du peuple vénézuélien
Ceci souligné, Chavez, trop souvent calomnié, et que les médias en général décrivent mal, avait des défauts, mais aussi des qualités.
Etre mal vu des Etats-Unis, ce pays « qui croit en l’or » et où « il n’y aura jamais de coup d’état parce qu’on n’y trouve pas d’ambassade des Etats-Unis, » est tout à son honneur.
Nul doute que pour la majorité des Vénézuéliens défavorisés l’action de Chavez qui se poursuivra fut positive. Et c’est d’abord, par réalisme, voire même égoïsme, de ceux-là, et et particulièrement les arrière-petits-enfants des natifs, que tout gouvernement de tout pays devrait avoir l’intelligence de faire sa préoccupation prioritaire .
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Si les chrétiens français pouvaient nous fournir un paroissien populiste de ce gabarit pour occuper, pendant un temps, l’Elysée, eh bien moi qui suis athée à 150%, je ne cracherais pas dessus, j’irais même, s’il le fallait, à Lourdes (que je ne connais pas), pour le guérir de son cancer......
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Merci à l’auteur pour démonter la propagande de ces dix dernières années concernant Hugo Chavez.
Sincères condoléances au peuple du Vénézuéla.RIP, Hugo.
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Le but de ce site est-il de mener un combat pour ou contre quelqu’un ou quelque chose à tout prix, ou est-il de tenter de livrer une information plus juste, plus objective.
À lire l’article on est en droit de se poser la question.Hugo Chavez avait certainement beaucoup de qualités et aussi beaucoup d’ennemis, seulement, pour prendre un exemple, sa politique économique basée quasi uniquement sur la rente pétrolière, la dépendance à l’importation et l’atrophie du tissu industriel soulève quelques inquiétudes qui me semblent être légitimes.Cette manière systématiquement binaire et ultra partisane de traiter les choses où les évènements commencent sérieusement à me poser problème et finira sans aucun doute par enlever toute crédibilité à ce site.-
@ Carl
sa politique économique basée quasi uniquement sur la rente pétrolière, la dépendance à l’importation et l’atrophie du tissu industriel soulève quelques inquiétudes qui me semblent être légitimes.Ce que vous dites est FAUX.
Renseignez-vous un minimum :
Caracas est le centre économique, financier et industriel du Venezuela. Le pays est très industrialisé, 51 % du PIB national provient des activités industrielles. L’industrie manufacturière est apparue dans le pays au cours du XXe siècle. Hormis le pétrole, le pays est un grand producteur d’acier, d’aluminium, de ciment et de pneus. L’industrie automobile est présente au Venezuela depuis les années 1990, avec l’installation notamment de la société américaine Ford.D’autres questions ?
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Je peux vous opposer dix articles qui affirment le contraire et qui n’émanent pas d’officines d’extrême droite...
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Des dizaines d’articles !? Vous voulez dire les chroniques de l’anti-chaviste patenté Paranaga du Monde ? Ou de Libération.. ? Ou de Alexandre Adler ? -
JACK DION (sur Marianne.net) :
-« (..) Chavez a même été affublé de l’étiquette de « Mussolini des Caraïbes » !!
’Le Monde’ et ’Libération’ en ont fait leur cible préférée, instruisant à son encontre des procès perpétuels (dont celui d’antisémitisme pour ’Libé’).
Alors que le président du Venezuela a toujours eu contre lui l’immense majorité des médias de son pays, possédés par des équivalents locaux de Dassault, on l’a systématiquement suspecté de mettre la presse au pas.
Avant l’arrivée d’Hugo Chavez au pouvoir, le Venezuela alignait une dette publique colossale (40 % du PIB) malgré un programme de privatisations et d’austérité imposé au milieu des années 1990 par le FMI. En 1998, lorsqu’il a été élu pour la première fois, près de la moitié de la population vivait avec moins de deux dollars par jour, alors que le pays figurait aux premiers rangs mondiaux pour l’exportation d’or noir.
En reprenant possession des ressources nationales au moment même où les prix filaient vers le haut, Hugo Chavez s’est payé le luxe, si l’on peut dire, de rembourser le FMI, avant d’en claquer la porte. De grandes entreprises de la sidérurgie, des télécommunications, de l’énergie, naguère vendues à bas prix sur recommandation du FMI, sont repassées dans le giron national. Une politique de redistribution en direction des plus défavorisés a été mise en place. Du haut de leur suffisance, certains ’experts’ ont décrété qu’il s’agissait de la forme suprême de la démagogie. Ah bon. »
http://www.marianne.net/Chavez-pourquoi-tant-de-haine_a227118.html -
Par Carl (xxx.xxx.xxx.130) 6 mars 16:17
Je peux vous opposer dix articles qui affirment le contraire et qui n’émanent pas d’officines d’extrême droite...
Sauf que moi, je ne cite pas « d’article » ; mais des chiffres représentant les faits.
La référence ici. -
@Sysiphe, AniKorh et autres « moinsseurs » compulsifsBien que je sois opposé à l’impérialisme ultra libéral occidental, et que je conteste la légitimité de l’état d’Israël, je ne vais pas pour autant aduler aveuglement qui que ce soit du simple fait qu’il partage mes idées sur ces points, pas plus Hugo Chavez que Stephane Hessel ! Je souhaite en toutes circonstances conserver un esprit critique sur les choses et de ce fait me documenter au-delà des points de vues que je partage et qui me plaisent. J’essaie autant que possible d’adopter une démarche critique et c’est ce qu’on est en droit d’attendre de toute personne qui se dit soucieuse de rechercher la vérité ! Maintenant, si votre but c’est de faire de la propagande, c’est autre chose, mais je pense que vous vous êtes alors trompé de site, à moins que cela soit moi. J’avoue me poser la question. -
Haaa, mais c’est qu’on serait susceptible aussi...
(Parcourez mes articles, Carl, et revenez me dire s’il s’agit de propagande..) -
@sisipheAu sujet des entreprises...Voilà l’extrait d’un article trouvé sur le site de l’organisation à n’en pas douter « impérialiste ultra libérale » CADTM (Comité pour l’annulation de la dette du tiers monde)« Les entreprises mises en difficulté par le contrôle des changes et la surévaluation de la monnaie ne refleuriront pas d’un jour à l’autre, elles ne se transformeront pas tout à coup en entreprises efficaces. Les entreprises vénézuéliennes sont structurellement inefficaces, elles disposent d’un niveau technologique très faible et ne font pas d’économies d’échelle. Il sera donc très difficile d’être compétitifs sur le marché mondial », analyse pour sa part l’économiste Manuel Sutherland, de l’Association latino-américaine d’économie politique marxiste (ALEM).Arghhh, ces intellectuels marxistes, ils ne comprennent vraiment rien à la propagande... -
@ Carl
J’ai bien lu votre lien : le problème, c’est qu’il date de 2010, juste après que Chavez ait décidé de ne plus aligner le peso sur le dollar : il s’agissait donc, à l’époque, de supputations, qui se sont avérées démenties par les faits depuis.
Par ailleurs, en lisant votre lien en entier, et jusqu’au bout, vous avez du également y lire ceci :
D’après Victor Alvarez, ces mesures sont nécessaires mais pas suffisantes. L’économiste pense qu’il faudrait renforcer et compléter l’ajustement du taux de change par un ensemble de mesures macro et microéconomiques, comme par exemple s’assurer que l’augmentation des rentrées fiscales de l’Etat (due à la vente de dollars à un prix plus élevé) soit réinvestie dans l’amélioration des infrastructures productives et pas seulement dans les dépenses courantes : « Ces sommes additionnelles doivent être investies dans la réactivation de l’agriculture, de l’industrie, afin de créer des emplois productifs et de pouvoir, enfin, réaliser ce vieux rêve vénézuélien de transformer l’économie rentière en une économie productive exportatrice ».C’est précisément ce que Chavez a fait, après la dévaluation.
Merci pour le lien. -
Je vais prendre le temps de faire une compilation d’articles et de publications plus large, plus générale et plus actuelle du miracle économico-social du Venezuela sous Hugo Chavez que je mettrai en commentaire et on en reparle.
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Hugo Chavez a été assassiné par ces fils de putes d’américains ou d’israeliens. Une petite dose de plutonium et le tour est joué. demandez à l’âme d’Arafat, à Fidel Castro et d’autres dirigeants d’amérique du sud frappés comme par hazard d’un cancer ces dernières années. Et comme par hasard des gens de gauche...
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H.Chavez a eu surtout une tare indelebile de la part des gvts occidentaux ! IL A VIRE
LES USA DE CHEZ LUI... !!
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Quand Sarko, lui, rentrait dans le rang, mettant la France à la botte du commandement militaire US, en réintégrant l’OTAN ! -
hyvain 6 mars 2013 22:01il vaut mieux etre allié des US et de l OATN qu avec les clodos d amerique latine communiste
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Venezuela : « Capriles est le candidat du néolibéralisme ».
Le sociologue Romain Migus a publié un livre d’analyses critiques du programme de l’opposition qui a changé le cours de la campagne électorale. Il y dénonce la participation du secteur privé à tous les domaines de la vie sociale.
Envoyée spéciale. - Auteur d’un décryptage du programme de l’opposition, vous accusez son candidat, Henrique Capriles Radonski, de tromper les Vénézuéliens. Pourquoi ?
Romain Migus. - Ce qu’il affirme dans ses discours et ses apparitions médiations est en totale contradiction avec son programme de gouvernement. Il déclare vouloir protéger les emplois publics mais son programme mentionne que les effectifs publics de l’État devront être diminués. Il promet un plan « faim zéro ». En réalité, il veut éliminer les initiatives publiques dans le secteur de l’alimentation et le contrôle des prix des produits de base, réservant ainsi le monopole de la distribution des aliments aux marchés et à ses conséquences spéculatives.
Envoyée spéciale. - Selon vous, l’opposition veut dénaturer le rôle de l’État. Quel est son objectif ?
Romain Migus. - À travers un plan de décentralisation qui ôterait à l’État l’administration de tous les services publics, l’opposition ouvrirait la voie à la privatisation de la santé, l’éducation, les routes, l’eau, l’électricité… Car la grande majorité des mairies et des régions n’ont pas les ressources nécessaires pour assumer de telles charges financières. Si elles ne peuvent s’acquitter de ces fonctions, le secteur privé, lui, s’en chargera. Sur les 166 pages du programme de la droite, il y a 103 références à la « nécessaire » participation du secteur privé à tous les domaines de la vie économique et sociale.
Envoyée spéciale. - Et le pétrole dans tout ça ?
Romain Migus. - Il est clairement exprimé la volonté d’empêcher tout contrôle politique sur la gestion des ressources pétrolières et de transformer l’entreprise nationale pétrolière, PDVSA, en une entité commerciale comme les autres. Le document spécifie que l’industrie pétrolière ne pourra plus investir dans les programmes sociaux et les activités non pétrolières. Un organisme indépendant hors de tout contrôle citoyen se chargera de délivrer les permis d’exploitation aux transnationales étrangères, bradant ainsi la souveraineté nationale des ressources pétrolières.
Envoyée spéciale. - Henrique Capriles se présente comme un homme de centre gauche. Ce que vous réfutez en le qualifiant donc de néolibéral…
Romain Migus. - Son programme s’inscrit dans la logique des politiques néolibérales qui ont été appliquées en Amérique latine dans les années 1990. Il est identique aux réformes d’austérité à l’œuvre dans les pays européens. La droite vénézuélienne veut interdire à la Banque centrale du Venezuela de financer les dépenses publiques et d’autoriser le déficit public. Exactement le contraire de ce qui a permis au pays de sortir du gouffre social dans lequel il était plongé avant l’arrivée au pouvoir d’Hugo Chavez. Les Vénézuéliens décideront, le 7 octobre 2012, s’ils veulent suivre ou non le même destin que les peuples grec, espagnol ou portugais…
Entretien réalisé par C. Ce.
http://www.humanite.fr/monde/capriles-est-le-candidat-du-neoliberalisme-505320
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Ca fait bien longtemps que le parti socialiste et ses journaux, Libération et le Nouvel Obs, n’ont plus rien à voir avec le socialisme.
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RIP Chavez...
Quand je vois quel discours de paix il avait fait avec Mahmoud Ahmadinejad, c’etait il y a un an. A caracas, et quand on a vu a l’époque a quoi en a été réduite l’information officielle tenu par l’afp...
http://www.youtube.com/watch?v=h_Y-seKScEo
Je ne suis pas un « déambulateur du net »... J’ai regardé en direct a l’époque ce discours magnifique. C’est ce genre de vidéo qu’il faudrait rendre obligatoire a l’école plutot que de vouloir faire pleurer bécassine sur le dos de guy mocquet
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Si il avait été français Chavez aurait été classé extrême droite
Et oui, Simon Bolivar, dont se réclamait Chavez était Anti-impérialiste et nationaliste.
Si en plus on ajoute que Chavez était catholique pratiquant on a le parfait exemple du dirigeant d’extrême droite ….
:DC’est marrant les gauchistes parlent toujours de Chaves en « omettant » le fait qu’il soit nationaliste et catholique.
C’était un National Socialiste, honneur à lui
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hyvain 6 mars 2013 22:02VRAI mais vérité génante pour nos bobos gauchos romantiques
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arrêtez de fantasmer
Chavez n’ a jamais été d’extrême droite . mais je peut comprendre que pour vous soit difficile a accepter l’existence de un nationaliste , catho de gauche , c’est du jamais vu en France
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NON !
S’il y a bien quelque chose d’aussi insupportable que la propagande des sarkhollandais de l’intelligenstia capitaliste, c’est cette tendance antimondialiste qui se plaît à lancer à tout bout de champ des références au nazisme, à l’antisémitisme, à l’extrême droite, juste dans un but de provocation gratuite et prétentieuse.Je sais qu’avec la mode Soral et Dieudo, ça fait classe de se dire sympathisant de l’extrême droite, de rapprocher les anti-ampérialistes des antisémites, etc...Mais en quoi Chavez peut-il être classé à l’extrême droite ? Savez-vous qu’il doit avoir battu le record de régularisation de sans-papiers au Venezuela ? Lorsqu’il a attribué 400.000 pièces d’identité en 2002, il s’est bien moqué de savoir si les immigrés étaient venezuéliens ou colombiens. Il a condamné la directive européenne qui limitait l’immigration africaine en Europe, avec Evo et Rafael Correa. Alors, renseignez-vous un petit peu avant de débiter de telles bêtises au goût fade de provocation éculée. -
L’intéressé et ses amis étaient tout de même le mieux placé pour en juger. Or, ne vous en déplaise, c’est bien avec le Front de Gauche que les chavistes ont des liens, pas avec le FN ou avec Soral...
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Le message d’Odin est un contre-sens total. Même si en France, la grande majorité des catholiques pratiquants sont conservateurs, il y a toujours eu des catholiques progressistes. Et c’est encore plus vrai en amérique latine, où est née jadis la théologie de la Libération (éradiquée par le Vatican).
L’extrême-droite, c’était Pinochet et autres dictateurs du « plan Condor » à la solde des USA, c’est l’opposition vénézuélienne qui n’hésitait pas à recourir au coup d’Etat et à appeler au meurtre. C’est d’une façon générale l’oligarchie qui rêve d’écraser dans le sang les espoirs populaires d’une société où une poignée de nantis ne confisquent pas les richesses. Ce n’est certainement pas Chavez. Ne souillez pas sa mémoire pour masquer vos contradictions.
Chavez était indéniablement un patriote.
Et le patriotisme est à l’origine une valeur de gauche. L’extrême-droite est tout sauf patriote. Elle représente historiquement la contre-révolution, qui est toujours arrivée dans les fourgons de l’étranger. En voulant redonner au peuple le pouvoir confisqué par les marchés financiers, la Front de Gauche fait à l’inverse oeuvre de patriotisme. Même si le mot déplait à certains d’entre nous, ils font du patriotisme sans le savoir, comme monsieur Jourdain de la prose...
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On est époustouflé de l’ignorance générale des intervenants et on constate ici la puissance de la propagande des communistes Français.
C’est époustouflant votre crédulité générale !Allez donc à Caracas aux obsèques, voir la réalité ubuesque qui vous est dépeinte. y’a plusieurs millions de SDF, une atteinte permanente à la liberté d’expression.Qu’est ce qu’ils vont mettre à la TV maintenant ?Il occupait 80% des programmes, et ses déclarations dithyrambiques étaient obligatoire en même temps sur toutes les chaines TV et radios.Caracas c’est 700€ allez retour ! En plus y’a du soleil, Visitez la jungle amazonienne est très colorée. Faites attention aux caïmans à lunettes.Allez voir et en revenant vous écrirez autre chose. C’est une catastrophe humaine.Franchement c’est assez triste de regarder votre endoctrinement, vos réactions, votre ignorance.C’était un tyran autocrate. Point !La dernière fois que je suis passé, il se permettait d’intervenir pendant la finale de base ball (sport national), sur toutes les chaines pour être sur d’avoir de l’audience. Les gens étaient obligé de voir la fin du match en différé....Franchement vous me faites tous pitiés, j’ai de la peine pour vous et suis attristé de voir à quel point vous êtes manipulés et naifs.-
J’ai plusieurs questions à te poser :
-T’es-tu déjà déplacé à Caracas ? J’ai écouté et réécouté le témoignage de plusieurs personnes qui disent l’inverse de ce que tu affirmes.-Si c’est le cas, as-tu des photos de ces prétendus mendiants dont tu parles, ou tout du moins une source qui confirmerait que le Venezuela possède plusieurs (je me retiens d’éclater de rire) millions de mendiants. J’espère que tu as pesé tous tes mots et que tu es prêt à assumer ce que tu écris. La jeune journaliste de cette vidéo : http://www.dailymotion.com/video/xwhl69_venezuela-la-revolution-bolivarienne-meriem-laribi-a-beur-fm-02-janvier-2013_news#.UTec2Rw3ujI affirme qu’elle n’a croisées qu’un seul mendiant en un mois, alors qu’elle en a vue six à Paris en une heure. Si tu m’apportes des preuves je suis prêt à te croire.- Où sont tes sources selon lesquelles 80% de la TV venezuélienne est obligée de diffuser les discours du président ?Quand bien même une telle mesure aurait été prise, le terme de tyran autocrate me paraît usurpé, étant donné que le peuple peut le destituer par référendum, et qu’un référendum par an a été organisé depuis son arrivée au pouvoir : en France, toutes les chaînes diffusent les discours d’Hollande et de Sarko, je ne vois pas en quoi c’est autocratique, par contre nous n’avons pas de référendum d’initiative populaire, et nous ne votons vraiment qu’une fois tous les cinq ans ! Vive la démocratie libérale européenne... Mais dis moi, pourquoi les Venezuéliens auraient-ils élu un président trois fois de suite ? Ils sont si stupides que ça ? Et que fais-tu du recul de la pauvreté ? Et...renseigne toi un petit peu, puis reviens ici avec des sources, parce que ce que tu écris n’a ni queue ni tête. -
@Spartacus :
C’est époustouflant votre crédulité générale !
C’est aussi époustouflant à quel point vous tentez de profiter de la « crédulité générale » vu que vous n’avez jamais cité jusque la vos sources dans vos commentaires sur cet article... -
@ThemistocleJ’ai écouté le témoignage de cette femme avec attention. Si c’est sur ce genre de témoignages que vous vous basez pour nous faire partager votre opinion objective du Venezuela et d’Hugo Chavez, je crois que nous n’avons pas grand chose à échanger au niveau des idées. Ce témoignage de propagande naïve est affligeant, Hugo Chavez, le saint qui dirige le paradis... On se demande d’ailleurs pourquoi cette femme est revenue vivre dans l’enfer français. Avec ce genre de témoignage, la seule chose que vous parvenez à faire, c’est de ramener illico au bercail, toute personne qui s’aventurerai hors des médias mainstream, car même chez TF1 et compagnie, les ficelles ne sont pas aussi grosses, ils s’efforcent toujours de proposer une pseudo critique.Je suis tout autant affligé par vos comparaisons qui laissent entendre que, comparée au Venezuela, la France serait une dictature ... Et pourtant j’imagine que Hugo Chavez avait la sincère intention de faire de bonnes choses pour sont peuple.Votre commentaire ne vaut finalement pas mieux que les élucubrations de Spartacus. -
hyvain 6 mars 2013 22:03tres vrai aussi mais rejeté en bloc par la charia gauchiste qui sevit ici
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hyvain 6 mars 2013 22:04ben ouais spartacus vous gene c est la votre probleme
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@ témistocle
Va falloir te lever tôt pour contester une seule de mes affirmations.Face aux ignorants tu peux faire de la propagande, mais ceux qui s’informent va y avoir un os !Tousce qui est écrit, c’est du fiable.Je vérifie tout, et en plus le Vénézuéla j’y suis allé plusieurs fois.Des sources ?Wikipédia ça ira ? http://es.wikipedia.org/wiki/Ley_de_Responsabilidad_Social_en_Radio_y_Telev isi%C3%B3nRUBRIQUE :Modalidades de Acceso del Estado a Espacios Gratuitos y ObligatoriosL’Etat peut diffuser leurs messages grâce à des services de radio et de télévision. À cette fin, peut ordonner à un fournisseur de ces services gratuits de transmission.Pour la TV et la radio, les intervention de l’autocrate sont appelées des « cadenas ». C’est l’article 10 de la loi du Responsiblilty social (loi Resorte) Radio et télévision de 2004. Le ministère du Pouvoir populaire pour la communication et l’information. peut interrompre n’importe quel programme sur toutes les radio et les chaînes pour la propagande de l’ex-autocrate.Et après le lavage de cerveau permanent médiatique vous êtes étonné qu’il soit réellu ?Loi sur filtrage de l’internet : -
La liberté médiatique au Vénézuéla
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Le recul de la pauvreté ????
Propagande propagande !!!Le taux de pauvreté, on y fait dire ce que l’on veut.
Un seuil de pauvreté calculé en fonction d’un revenu médian c’est n’importe quoi !Par exemple, aux USA46 % de ceux qui sont considérés comme pauvres sont propriétaires d’une maison ;76 % disposent de l’air conditionné ;75 % d’entre eux bénéficient d’au moins deux chambres pour vivre ;le pauvre « moyen » américain est mieux logé que la moyenne des individus habitant Paris,Londres, Vienne ou Athènes ;97 % des pauvres ont une télévision couleur ; 50 % en ont deux ;75 % d’entre eux possèdent une voiture, 30 % en possèdent deux ;73 % des pauvres possèdent un four à micro-ondes.Le revenu moyen du Vénézuélien n’a augmenté que de 0.8% par an sur 14 ans.Pendant cette même période, le Chili l’a fait avec 2,8%, la Colombie avec 2,2%, le Pérou avec 3,6% et l’Uruguay avec 2,3%.
Si nous faisons la comparaison en dollars internationaux, le Venezuela avait en 1998 un revenu par habitant similaire au chilien et à l’uruguayen, en même temps qu’il doublait le péruvien et le colombien ; aujourd’hui, le revenu chilien est 50% supérieur au vénézuélien et l’uruguayen le dépasse de 20%, tandis que le péruvien et le colombien ne se trouve déjà plus qu’à 20% en-dessous.
En supprimant les classes moyennes et aisées, le seul de pauvreté calculé sur le revenu médian a été modifé favorablement, moins de gens aisés, meilleur taux de pauvreté.
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Je ne sais pas si on est manipulés par les amis de Chavez... Mais en tout cas, on ne se laissera pas manipuler par vous, Crassus ayant pris nom de Spartacus !
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Je ne suis ni pro, ni contre Chavez. J’ai déjà été en revanche au contraire de la majorité d’entre vous au Vénézuela et ce que je peux vous dire, c’est que c’est surement l’un des pays les plus dangereux au monde. La bas, on ne sortait pas dans le rue. On ne s’arrêtait pas au feu rouge dans la journée comme le soir. Cette situation s’est clairement aggravé depuis 99 avec l’arrivée de Chavez au pouvoir.
A l’inverse, un pays comme le Brésil, a connu le phénomène inverse.... Je comprends que quand on est américain en France on gagne trois points d’entrée Mais bon dans le cas du Venezuela, il faut se payer le gilet pare-balle.-
j’ai une ex amie (petite, mince et blonde en plus de surcroit jolie) qui y es allée, toute seule, elle a pris le train de caracas a merida. En 1 mois et demi elle n’a eu aucun problème.
A si j’oubliais, elle s’est faite braquée avec un pistolet par un homme quand elle était avec son amie « Oleida » une locale. Et bien la Oleida pris une poignée de piecettes dans la poche de mon amie et l’a tendu au voleur. Il n’a pas demandé son reste, il voulait juste un peu d’argent pour manger, et il n’avait pas interet non plus a tuer quelqu’un.... Apparement c’est comme ca que ca se passe au venez. Mon amie, a tres envie d’y retourner et y a rencontré un peuple formidable, qui bonnant mallant a l’air de tres bien vivre et n’a pas l’air en état de misère. Y parait meme que la bas, il n’y a personne qui meurt de faim dans la rue... pas comme chez nous, donneurs de leçons professionnels... -
Je me suis promené pendant des années en France, je n’ai jamais vu quelqu’un mourir de faim dans la rue, je ne me suis même jamais fait braqué .
J’y ai croisé de nombreuses porsche, mercedes et Ferrari dans la rue. Plein de mecs en costumes, de femmes en robes de soirées ... j’en déduis que c’est le paradis sur terre.Je suis aussi allé en Egypte où les gens vivent dans des décharges ; mais comme les gens sont très gentils, qu’il y a du soleil et personne dans la rue avec une pancarte marqué « j’ai faim », c’est qu’on doit y vivre dans l’opulence.
Je me suis balladé sur Agoravox et j’y ai vu des gens qui pensaient qu’il suffisait d’avoir fait du tourisme dans un pays pour avoir tout compris.
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Cohn Bendit, le sionniste déverse sa haine sur Canal+ (Cabal+++) - Il en est rouge de haine
C’est à vomir - décidément Chavez faisait peur à l’ordre établi et les médias ne savent plus où donner de la langue de vipère
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Et comme le disait Dieudo ... Chavez le bon ... on l’accusait d’avoir de la Haaiiiiine !
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chavez a fait de son pays un pays de rentiers du petrole...
Sur agoravox on déteste les rentiers sauf quand on en fait partie..Chavez a fait du bien au pauvres certes mais il a aussi appauvri sont pays... !!!Mais il les fait survivre avec la rente...Comparez l’évolution du brésil et du vénézuela...Ceci dit, vous avez le droit de penser que c’est un modèle sainSur agoravox on aime pas le vilain petrole et les rentiers...sauf pour les potes...
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On pourra dire tout ce qu’on veut de Chavez . mais on ne peut pas nier que ceux qui ont bénéficié de leur politique on été plus nombreux que ceux qui ont été lésés .
et a la fin je crois que c’est ça un bon gouvernement . faire que le plus grand nombre aille accès à l’education, la nourriture , la santé et le logement .
c’est facile de critiquer depuis la France .. bien assis au chaud , eclairés par l’electricité et fournis en eau potable , de notre ordinateur avec internet haut debit , avec notre carte vitale en poche.
je connais le Venezuela , j’ai de la famille qui habite la-bas et j y vais de temps en temps ,depuis les années 80 .
c’est sure que ce n’est pas le paradis sur terre , il y a beaucoup d ’ insécurité , mais ça a été toujours comme ça , comme dans la plupart de pays en Amerique.
Seule différence, avant Chavez il y avait beaucoup plus d’ exclus des services basiques . pour les gens de classe moyenne et moyenne -basse les choses ont peu changé . les seuls perdants ( mais pas vraiment car ils sont partis en Europe ou aux USA a continuer leur belle vie ailleurs ) on eté les anciennes classes dirigeants .. on ne va pas les plaindre ils ont profité très longtemps de leurs années dorés ...
Chavez est mort . souhaitons a son âme de reposer en paix.
por mi parte , acompaño al pueblo venezolano en el sentimiento ...
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Se retrouver à devoir importer de l’essence alors qu’on est le premier producteur mondial de pétrole, avoir une production pétrolière qui chute de 22% alors que le nombre d’employés de la seule compagnie pétrolière a augmenté de 23 000 à 120 000 personnes, subir des pénuries alimentaires à répétition sur fond d’une inflation à 35% en 2011, avoir une criminalité qui explose, un pouvoir qui s’accapare une bonne partie des richesses provenant du pétrole (bah oui faut pas déconner, on aime bien l’égalité mais seulement pour les autres) et j’en passe (je ne parle même pas des atteintes aux libertés individuelles), à n’en pas douter c’est de la grande réussite ! Dans ce contexte, je me demande bien à quoi peut bien ressembler un échec pour les socialistes, ça doit pas être joli à voir.
Ah oui en effet il y a des Vénézuéliens qui pleurent ça mort donc ça prouve indubitablement que je me trompe, dans ce cas les Nord Coréen qui pleuraient la mort de leur bien aimé Kim Jong Il prouvent sans doutes que c’était un grand homme.Au fait, ils sont passés où les 13 nouveaux hôpitaux construits à grand frais et dont il n’y a que 2 adresses disponibles et connues ?Bref, le socialisme ça part toujours sur de très bonnes intentions mais ça ne marche jamais, nulle part, même pas un peu, même pas par hasard. C’est même tellement constant dans l’échec que pour relever la situation économique et sociale d’un pays, c’est pas compliqué : il suffit d’écouter les conseils d’un socialiste et de faire exactement l’inverse.-
Il est clair qu’il n’y a que les extrémistes de gauche pour réclamer le fuselage de la Presse !!!
Et pourquoi pas ré-ouvrir les goulgags pour tous ceux qui oseraient s’élever contre la pensée unique marxiste ....... !-
Il est clair qu’il n’y a que les extrémistes de gauche pour réclamer le muselage de la Presse !!!
Et pourquoi pas ré-ouvrir les goulgags pour tous ceux qui oseraient s’élever contre la pensée unique marxiste ....... !-
Bonjour à tous,
Deux trois réflexions…
1) Ce qui est proprement hallucinant, c’est qu’on en soient réduits à se crêper le chignon sur ce forum pour connaître la vérité sur la société vénézuélienne. On a l’air aussi bien informés du Venezuela contemporain que ne l’étaient les érudits du XVIème siècle sur L’Afrique ou le Japon. A la limite, on en sait plus sur Mars. Comment en est on arrivé là ? A totalement méconnaître ce qui est à portée de main ? Est-ce si compliqué d’envoyer des journalistes faire leur boulot ? Y-a-t-il là bas un nouveau rideau de fer qui empêche d’aller prendre des photos, tourner des films, faire des interviews ? Et même s’il y a des réticence officielles pour leur tenir la main, comment empêcher des journalistes, sous couvert de tourisme, de s’y rendre et de faire leur travail ? Comment notre presse, dont certains ici semblent encore si fiers, est-elle arrivée à un tel degré d’indigence professionnelle ?
2) Des tonnes de commentaires sont donc consacrés uniquement à se lancer des arguments à l’emporte pièce. Je constate une tendance pas systématique à placer le débat sur le terrain strictement idéologique. Une partie des intervenants soutient Chavez non pas tant pour ses réussites effectives que pour ses prises de position anti-mondialistes et sa résistance à l’hégémonie américaine (ce que personnellement je trouve très louable), tandis que l’autre camps fustige l’échec inéluctable du socialisme/communisme sous toutes ses formes en soulignant la « misère noire » et la criminalité qui règnent au Venezuela comme autant de stigmates inévitables du « socialisme ». Force m’est de constater que le terme Facho utilisé pour flétrir l’adversaire est plutôt rare, mais que les termes Coco, Bobo, Khmers Verts, etc. ont repris de la vigueur pour ne pas dire de l’exubérance dans le camps « de droite ». Résultats des courses, ce ne sont plus des débats auxquels on assiste ici, ce sont de querelles de bistrots entre les supporters de l’équipe des Lendemains qui Chantent et celle de la Free Enterprise.
3) Personnellement, je me sens assez grand pour me faire mon opinion sur la base de faits réels, avérés, objectifs. Il n’y a que ça qui m’intéresse, ainsi que les analyses honnêtes qui peuvent en découler. Les plaidoiries biaisées, les slogans, les professions de foi ne m’intéressent pas. Je surfe sur la toile pour récolter de temps à autres un témoignage authentique, une analyse pertinente, plutôt que cette soupe de lieux communs qu’on nous sert journellement dans les médias. La mort de Chavez ne me touche pas personnellement. C’était un homme de pouvoir, avec ce que ça implique de qualités et de défauts. Il a fait son chemin dans un pays qui avait déjà une histoire et une culture propres, inséré dans un continent aux relations complexes, et il n’est pas venu le transformer magiquement en pur paradis « socialiste » par la vertu de son charisme. Mais il a fait le choix de combattre la pauvreté et de combattre la colonisation économique américaine. L’avenir jugera de la portée de son action. Mais en un temps où nous sommes tous devenus les otages de la main invisible des marchés, et où ceux que nous désignons pour nous organiser et nous défendre préfèrent passer à l’ennemi, il est clair que Chavez est un personnage a priori plutôt sympathique.
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Tiens, finalement, en creusant un peu, j’ai dégotté ceci :
http://www.monde-diplomatique.fr/2010/08/LEMOINE/19535
C’est ce genre là que je cherche...
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« On a l’air aussi bien informés du Venezuela contemporain que ne l’étaient les érudits du XVIème siècle sur L’Afrique ou le Japon »
La question n’est pas là, vivre à un endroit donné ne garantie pas forcément de bien le connaitre. On peut vivre dans un des pays les plus pauvres du monde et être dans l’opulence tout comme on peut être SDF en Suisse. Bref, c’est une des raisons pour laquelle je pense que les chiffres, même si trop simplistes pour décrire une réalité complexe, ont au moins l’avantage d’être objectifs. Immigré au Canada, j’ai eu la surprise de discuter avec des québecquois qui connaissait la France bien mieux que moi alors qu’ils n’y avaient pratiquement jamais mis les pieds. J’avoue ne pas être un fanatique de l’histoire française mais un certain nombre de choses que j’ai pu entendre de la bouche d’étrangers m’ont bien mieux aidés à comprendre certaines particularités de mon pays que des heures de débats entre grands intellectuels franco français.« Force m’est de constater que le terme Facho utilisé pour flétrir l’adversaire est plutôt rare, mais que les termes Coco, Bobo, Khmers Verts, etc. ont repris de la vigueur pour ne pas dire de l’exubérance dans le camps « de droite ». »Je ne sais pas si je fais partie de ce camp de « droite » (pour ma part je préfère me considérer avant tout comme libéral, le reste étant pour moi secondaire) mais pour la défense des libéraux dont je connais assez bien la pensée. Le libéralisme, contrairement au socialisme, n’est pas un système qu’on impose de force à une population pour la faire entrer dans un moule idéologique. C’est au contraire ce qui se produit quand on laisse les gens libres de prendre des décisions et d’échanger entre eux (à condition évidemment de respecter la liberté d’autrui) sans coercition. Evidemment ça ne garanti pas une société parfaite dans laquelle la faim, la maladie ou la mort seraient éradiquées mais le libéral n’est par définition pas idéologique, sa philosophie est sans but autre que celui de préserver la liberté de chacun, même si c’est contraire à ses intérêts (ou à ceux de la collectivité, pour autant que ce mot ait un sens). C’est la raison pour laquelle certains libéraux semblent aussi virulents, car on supporte assez difficilement que soit mis sur le même plan une idéologie qui par nature nécessite de rendre l’individu captif de la collectivité (et surtout de ceux qui la dirigent) et une philosophie du droit qui veut au contraire l’en libérer. A ce compte là, autant mettre sur le même plan celui qui utilise la violence pour soumettre son prochain et celui qui le fait pour échapper à son geôlier.« inséré dans un continent aux relations complexes »Aucun continent ou groupe humain n’est plus complexe qu’un autre. L’Afrique est elle-même souvent cataloguée ainsi et le Somaliland, après avoir déclaré son indépendance (non reconnue par la communauté internationale d’ailleurs) s’est développée à une vitesse incroyable et a réussi à régler le problème des islamistes (et même en partie de la piraterie) en l’espace d’une vingtaine d’année, sans recevoir le moindre dollar de la communauté internationale (hé oui, un pays qui essaye de s’en sortir tout seul comme un grand ça n’intéresse pas tellement les organismes internationaux), au point de faire partie aujourd’hui des rares régions démocratiques d’Afrique. En comparaison, le reste de la Somalie qui a bénéficié d’abondantes aides et interventions bienveillantes de toutes parts est aujourd’hui un merdier sans nom. Idem pour Hong Kong, le Japon et la Corée du Sud, ex pays du tiers monde, qui ont fait mentir ceux qui pensaient peut-être à une époque que l’état naturel de l’Asie était la pauvreté et le sous développement, et que la « complexité » de ces sociétés interdisait d’imaginer un développement similaire à celui des nations occidentales, tout en préservant leurs particularités locales. Bref, tout ça pour dire qu’il n’y a pas de malchance ou de fatalité. Tous les humains sont comme vous, ils ont un cerveau et savent très bien s’en servir. Ils ont la capacité de faire de grandes choses si on les traite comme des adultes et n’ont pas besoin de vos lumières ou de celles de leurs dirigeants (avec une « petite » ponction à la clé, faut bien payer les petits fours et les jets présidentiels) pour réfléchir à leur place au meilleur moyen de les aider.« Mais en un temps où nous sommes tous devenus les otages de la main invisible des marchés »C’est peut-être hors sujet mais le strawman de la main invisible c’est un fantasme, tiré d’une image mal comprise, qui explique simplement qu’une société libre s’organise d’elle même par le mécanisme de l’offre et de la demande, dont l’information est contenue dans les prix, sans avoir besoin d’une autorité supérieure pour lui expliquer comment fonctionner. Le seul rôle de l’état devant se borner à faire respecter les libertés de chacun (ce qui implique qu’il concentre toute son énergie à cette tâche au lieu de vouloir tout faire et au final foirer tout ce qu’il entreprend, comme c’est aujourd’hui le cas dans la plupart des pays occidentaux). -
Wperrad,
merci et bravo pour une réponse courtoise et de l’ordre du débat...
Mais comme je le disais, qui redevient systématiquement idéologique. Vous me parlez libéralisme vs. socialisme. Le thème de l’article est la réalité des bienfaits apportés par Chavez à son peuple lors de ses mandats successifs, au nom du socialisme « bolivarien ». Et si je suis le fil de cet article, j’obtiens quelques indices et éclaircissements, mais malheureusement contradictoires et souvent péremptoires, qui finalement brouillent les cartes plus qu’elles ne les simplifient.
En grattant un peu, je découvre Maurice Lemoine que Wikipédia présente comme un journaliste autodidacte et atypique du monde diplomatique, qui se singularise précisément par une sympathie ouverte pour Chavez. Surtout, avant de consulter Wikipédia, j’ai bien aimé son article qui répondait à mes attentes en termes de journalismes : des faits et des analyses, sur lesquels on peut commencer à réfléchir.
Sinon je suis d’accord avec votre vision selon laquelle un point de vue extérieur est souvent précieux pour mieux percevoir sa propre société (j’ai également été expatrié et ai rencontré de nombreux étrangers). Je ne prétend pas que l’Amérique du Sud est plus complexe que les autres continents, simplement qu’elle a ses particularités globales qui façonnent en partie la réalité vénézuélienne.
Je ne rentrerai pas dans le débat libéralisme vs. socialisme ici par faute de temps. Il existe bien évidemment un socialisme démocratique et le socialisme n’existe pas uniquement de manière violente. Si je devais argumenter plus avant, je le ferais sur la réalité de l’humain en tant qu’espèce animale sociale, orientée évolutivement vers la coopération, dotée à cet égard d’un dispositif intéressant qu’on appelle les cellules miroir. J’insisterai que la plupart des entrepreneurs self made man qui s’assument redeviennent des petits garçons face à la maladie et à la perspective de la mort, et font appel à l’équipe - pas le choix. Qu’une équipe qui gagne est celle qui arrive à amener les talents à coopérer (je viens du rugby où un homme seul est très peu de chose). Et puis, j’ajouterai que ceux qui me connaissent dans la vie réelle me trouvent horriblement têtu et individualiste. Mais « socialiste ».
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Une chose qu’on ne pourra jamais retirer à Chavez c’est qu’il a rendu aux peuples d’Amérique latine leur dignité face aux Etats-Unis. C’est le plus beau cadeau qu’un homme pouvait faire à ces peuples.
Espérons que d’autres se lèveront pour poursuivre cette oeuvre.-
Merci pour l’article. L’action de Chavez méritait d’être salué, même si ce n’est pas un saint. Mais qui l’est ?
De plus quelqu’un comme lui qui s’est permis de traiter Bush de démon en plein congrès international mérite beaucoup de respect.-
https://www.amnesty.org/fr/region/venezuela
Deux liens qui permettrons de vous faire une idée assez juste du pays (que je connais depuis 1979). La quantité d’armes en circulation est ahurissante c’est pour cette raison que vous n’irez pas en vacances dans ce beau pays qui n’est pas sortit de l’auberge !
Un pays qui gère bien sa rente pétrolière c’est la Norvège....Mais c’est un autre monde !
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Attention, ne pas tomber dans la fièvre. La modernité démocratique de Chavez est incontestable,cependant :
1/, même en France, Chirac n’a pas hésité à rendre la parole au peuple en provocant de nouvelles élections suite à la dissolution de l’Assemblée nale, qui verra Jospin arriver au pouvoir.2/ l’idée de Chavez de faire voter un mandat ouvrant à une représentation éternelle du sortant marquait une soif de pouvoir. Reconnaissons qu’il s’est rangé aux résultats du référendum qui n’en voulait pas.3/ ce procédé de se représenter une 3 e fois aux élections alors que la constitution le limitait à 2 fois pose un problème que nous n’aurions pas oser faire, même en France tant de gauche que de droite.La droite réactionnaire et ses médias n’en veulent pas à Chavez d’avoir sorti son peuple de la pauvreté, il ne faut pas être persécuté. La droite véhicule une culture atlantico-sionniste. Ce qu’elle reproche avant tout à Chavez c’est son indépendance, et ses bonnes relations avec Cuba et Castro. C’est l’idéologie pro-américaine qui ressort dans une bonne partie de la presse française. Con Bendhit à parler d’antisémitisme de Chavez pour sa solidarité avec l’Iran.C’est très simple. Mais il ne faut pas tout mélanger !-
Chris De Bône 9 mars 2013 09:37« Quand le chacal ne peut atteindre la haute grappe de raisin de la vigne vierge il clame qu’elle est amère »
C.C.S....
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a la mort de Staline il y a eu aussi beaucoup de larmes...
Bon Chavez n’est pas Staline !mais l’économie du pays est exsangue et si il n’y avait pas le pétrole ce serait ne catastrophe.irina-
A Vincent O, Thémistocle et autre Janus, merci pour le fond de l’article concernant Chavez, pour ces infos si bien cachées ou déguisées par nos médias institutionnels. Qu’en est-il néanmoins, des accusations de soutien à la Syrie notamment ?
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Incroyable ! Parmi les réactions les plus appréciées, des appréciations infectes sur des Français qui tueraient et se lècheraient les doigts sur fond idéologique non moins abject qui accuse de renoncement aux idéaux progressistes pour cause de critique du communisme d’Etat (URSS, Chine)dont l’Histoire a pourtant fait le bilan !
Et ces allusions mensongères sur « des milliards de morts » pour nier les millions de victimes ! Et cette propagande éhontée sur de prétendus "Sacrifices humains -> viols de vierges dans des clairières au clair de lune« calquée sur une triste accusation émise par les nazis.
Et je ne parle pas de cette condescendance à l’encontre de »bien des gens« qui préfèreraient »la merde locale".
Ce sont surtout vos idées qui ne sentent pas bon et j’espère bien que les votes négatifs vont venir faire tomber les 57 suffrages manipulés par vos outrances !-
« la pauvreté extrême a été divisée par trois(de 21% à 7%), » dit l’auteur.
Or dans un autre article sur Avox on nous dit que la pauvreté extrême a été divisée par deux ... ?!
Moi j’aimerais bien qu’on me dise d’où sortent tous ces chiffres, histoire qu’on n’assiste pas ici à une escalade de la désinformation.
Les chiffres géniaux on a déjà connu ça il y a quelques décennies sous Mao.
C’est quelque chose qui se fait parfois dans les paradis socialistes.-
Pour une information qui repose sur des faits personnels concernant le Venezuela de Chavez et le Venezuela d’avant Chavez, je vous invite de lire le DOSSIER DE FOND DE FRANÇOIS ASSELINEAU, RÉDIGÉ SUR UN MODE TRÈS PERSONNEL, À L’OCCASION DES OBSÈQUES DU PRÉSIDENT DÉFUNT.
:
http://www.alterinfo.net/Une-Maree-Humaine-pour-Hugo-CHAVEZ_a87703.html  ;
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