Cher auteur, GLZ,
 Il y a un peu de vrai dans ce que vous dites et j’avoue avoir pensé comme vous à 25 balais. Ce doit etre l’age, l’envie de faire un bras d’honneur à ceux qui parlent de s’engager sur 20 ou 30 ans en bouffant des pates alors qu’on ne pense qu’aux prochaines vacances au soleil, bras acceuillants et reveils sur la plage.
 Ceci dit, le ton de votre article est si amer que j’en déduis que vous avez tenté en vain d’etre propriétaire, et vu les conditions exhorbitantes en grandes villes, vous jetez l’éponge en la faisant bien gicler aux alentours, pour exprimer votre dégout du racket au logement. A raison.
 Ah si on pouvait se faire un karbé en foret domaniale dans le sud ! Bé non, en métropole il y a autant de jungles qu’en Guyanne mais elles sont pas végétales mais réglementaires et financières. Ici, tout appartient à Pierre, Paul ou Omar. Chaque pouce de terrain. Et vous n’etes meme pas proprio de ce qu’il y a en dessous, comme aux USA. Ceci dit il y a pire, penchez vous à temps perdu sur les règles de propriété en United kingdon....
 Alors un conseil, postulez comme prof en France profonde, deux ou trois ans de repérage puis achetez une bicoque à retaper, pour pas trop cher, et en vous sortant les doigts du cul faites en un nid douillet. Oh bien sur vous n’aurez ni le RER ni le resto africain à coté, ni les pestacles ni les concerts. ( des concerts dans notre campagne profonde on en voit plus que nos amis banlieusards parisiens, promis.)
 Quand à l’idéalisme à deux balles d’aller vivre sur un bateau, renseignez vous sur le cout d’entretient et le prix des anneaux en port, quand il y en a de libres.
 Vraiment la seule solution que je vois dans votre équation non propriété et liberté est la caravane. De camping l’été en camps l’hivers. Apprenez donc à faire fondre les cables sncf pour le cuivre, ça aide, et perpétuels voyages pour effacer vos traces.
 Je vous mets au défi d’écrire sur cette liberté-là....
 Et le bonsoir de la Crique...