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Commentaire de CN46400

sur Russie. La nostalgie de Staline soixante ans après sa mort


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CN46400 CN46400 8 mars 2013 16:17

 Attention Dened, les armées de l’ouest n’ont pas été sacrifiées. Elles ont été attaquées par l’élite de l’Armée allemande appuyée par tous les moyens que les nazis avaient concentré à l’est (mis à part la part des moyens aériens qui « traitaient » l’Angleterre). En 41, les complexes militaro-industriels allemands et Français tournaient à plein pour les nazis. Les deux millions de prisonniers français avaient remplacé autant de travailleurs allemands devenus disponibles pour la Wermacht. C’est cette armada qui s’est brusquement abattue sur l’Armée Rouge qui, très souvent, a vaillamment résisté (3 semaines pour prendre la forteresse de Brest....). Quand les capitulations étaient suspectes, les généraux rendaient des comptes, certains furent fusillés, alors qu’un an avant, en France c’était ceux qui refusaient de se rendre (De Gaulle...) qui étaient condamnés à mort.

Si bien que les nazis qui avaient dus attendre trois semaines avant de défiler à Paris ont mis six mois avant d’atteindre les faubourgs de Moscou où les attendaient les troupes de choc de l’armée d’Orient qui avaient, en 39, étrillé les japs en Mandchourie du Nord. La marche arrière précipitée, de 250km, qui s’en suivi permit, certe, au gros des troupes allemandes d’échapper à ce premier coup de tenaille, lequel ramena tout de même des tonnes d’armement de tous types et de tous calibres. Sûr de sa position, la veille de la contre offensive, Staline circulait en ville dans une voiture décapotée. Moscou ne sera plus menacée par les nazis !
 
Donc, on ne peut pas dire que les troupes de l’ouest furent sacrifiées, dans la victoire de janvier 42, elles prirent la plus grosse part. Mais comme Napoléon qui n’engageait la Garde qu’en cas d’absolue nécéssité, Staline prenait grand soin de ses troupes d’élites (ex Stalingrad)

@ pierre

Staline n’a jamais été surpris par l’attaque allemande. Il pensait juste qu’elle aurait lieu quelques semaines plutôt et à la Stavka on commençait même à penser qu’elle était remise à l’année suivante. En fait il était obnubilé par la possibilité d’une provocation que les nazis auraient pu exploiter politiquement en se faisant passer pour les agressés. Joukov, membre de la Stavka, explique cela en détail dans ses mémoires (1971) et justifie ainsi les délais tardifs de la mise en alerte de l’Armée Rouge qui a payé cher ce goût absolu du risque politique zéro de son chef suprême.


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