@ Loup Rebel,
Votre réponse à mon précédent commentaire susciterait quelques précisions de ma part, mais comme je compte revenir dessus dans un prochain article. Peut-être auront l’occasion d’en rediscuter à ce moment-là. Néanmoins, si je dois me fier à votre déclaration : "... vous parlez de l’emprise, sans doute à cause de la
tendance naturelle à focaliser sur l’obsession du moment quand elle
empêche l’esprit de porter le regard au-delà du centre d’intérêt
immédiat. C’est aussi un rempart contre l’angoisse et la folie. C’est
l’inverse de la dispersion« , ni voyez aucune offense de ma part, mais je dirais que vous méconnaissez les conséquences d’une relation d’emprise. Est-ce le cas ??? Ou bien ai-je mésinterprété vos propos ???
Parce que, selon moi, ce que vous traduisez par »la
tendance naturelle à focaliser sur l’obsession du moment quand elle
empêche l’esprit de porter le regard au-delà du centre d’intérêt
immédiat« est très bien expliquée par ce qui est appelé en psychologie sociale : l’effet de halo. Je ne souhaitais pas encore en parler, car cela fait partie d’un futur projet d’article (qui ne serait en fait qu’un résumé de mon ouvrage sur »Le mal du siècle« , mais l’occasion s’en présente ici et maintenant).
L’effet de halo est ce qui s’est produit à la suite de mon premier article sur les pervers narcissiques (d’où l’intérêt qu’il m’était alors apparu d’en écrire un article) et que l’on peut observer in situ en suivant la chronologie des commentaires (pas facile cependant sur AVOX). Il est tout à fait vrai de dire que c’est aussi un rempart contre l’angoisse et la folie, mais c’est sans commune mesure avec une relation d’emprise et ses conséquences biologiques, génétiques et psychiques sur l’être humain.
Bref, encore du boulot en perspective nécessaire pour comprendre »l’empire" qui lui, possède ces connaissances-là.
Bonne soirée