Bonjour, le ciatage ou la ciatisation des pays résistants à l’empire étasunien ne date pas d’aujourd’hui, et nous nous sommes tous faits piéger par les photos des catalogues, mais ces belles plantes ne poussent qu’après avoir tué tout le reste autour avec des poisons homologués par nos députés lobbifiés.
" 1. L’Occident diabolisait l’Est par le biais d’une
vigoureuse campagne de recrutement d’hommes de métier et de travailleurs
hautement qualifiés de l’Allemagne de l’Est, lesquels avaient été
formés aux frais du gouvernement communiste. Cela se traduisit
finalement à l’Est par une grave crise de main-d’œuvre et de production.
En guise d’indication, le New York Times écrivait en 1963 : « À cause
du mur, Berlin-Ouest a souffert économiquement de la perte d’environ
60.000 travailleurs qualifiés qui, chaque jour, quittaient leur domicile
de Berlin-Est pour se rendre au travail à Berlin-Ouest. »[1]
2. Dans les années 1950, les hommes de la guerre froide
en Allemagne de l’Ouest lancèrent une violente campagne de sabotage et
de subversion contre l’Allemagne de l’Est en vue d’enrayer au maximum
l’appareil économique et administratif de ce pays. La CIA et d’autres
services de renseignement et de l’armée recrutèrent, équipèrent,
entraînèrent et financèrent des groupes d’activistes et des individus de
nationalité allemande, de l’Ouest comme de l’Est, pour qu’ils mènent
des actions en tous genres, allant du terrorisme à la délinquance
juvénile, en bref, tout ce qui pouvait rendre la vie pénible aux
citoyens est-allemands et miner leur soutien au gouvernement ou donner
la plus mauvaise image qui soit aux communistes.
Ce fut une remarquable entreprise. Les États-Unis et
leurs agents recouraient aux explosifs, provoquaient des incendies, des
courts-circuits et usaient d’autres méthodes encore pour endommager
centrales électriques, chantiers navals, canaux, docks, bâtiments
publics, gazomètres, transports en commun, ponts, etc. Ils faisaient
dérailler des trains de marchandises, blessant gravement des
travailleurs ; un jour, ils incendièrent douze wagons d’un autre train
de marchandises. Ils détruisaient des stations d’air liquide ou autres ;
se servaient d’acides pour endommager les machines vitales de certaines
usines, jetaient du sable dans la turbine d’une autre, la forçant à
l’arrêt. Ils mirent le feu à une tuilerie. Ils encourageaient le
ralentissement des cadences dans des ateliers. Ils tuèrent par le poison
7.000 vaches d’une laiterie coopérative. Ils ajoutaient du savon au
lait en poudre destiné aux écoles est-allemandes. Quand on les arrêta,
ils étaient en possession d’une quantité importante de cantharidine, à
l’aide de laquelle ils avaient l’intention d’empoisonner des cigarettes
destinées à tuer des Allemands de premier plan. Ou encore ils
déclenchaient des bombes puantes pour semer la pagaille dans des
meetings politiques. Un jour, ils tentèrent de perturber le Festival
mondial de la jeunesse à Berlin-Est en envoyant de fausses invitations,
de fausses promesses de gratuité du gîte et du couvert, de faux avis
d’annulation, etc. Ils agressèrent même des participants au festival à
l’explosif, à la bombe incendiaire ou en recourant à des dispositifs
pour crever les pneus de voitures. Ils fabriquaient et distribuaient de
fausses cartes de ravitaillement en vue de créer la confusion, de
provoquer des pénuries et ainsi le mécontentement de la population. Ils
envoyaient de faux avis de taxation et autres directives et documents de
l’État pour stimuler la désorganisation et la foire d’empoigne dans
l’industrie et les syndicats… Et la liste est loin d’être terminée. [2]
Tout au long des années 1950, les Allemands de l’Est et
l’Union soviétique introduisirent un nombre incalculable de plaintes
auprès des anciens alliés occidentaux de l’URSS ainsi qu’auprès des
Nations unies à propos d’actes spécifiques de sabotage et d’activités
d’espionnage ; ils réclamèrent également la fermeture des bureaux en
Allemagne de l’Ouest qu’ils tenaient pour responsables, en fournissant
même des noms et des adresses. Toutes ces plaintes furent lettres
mortes. Inévitablement, les Allemands de l’Est se mirent à resserrer de
plus en plus les entrées dans le pays à partir de l’Ouest.
N’oublions pas que l’Europe de l’Est est devenue
communiste parce que, avec l’approbation de l’Occident, Hitler l’utilisa
comme une autoroute pour atteindre l’Union soviétique et balayer à
jamais le bolchevisme. Après la guerre, les Soviétiques furent bien
décidés à fermer cette autoroute.
En 1999, la revue américaine USA Today écrivait :
« Quand le mur de Berlin s’est écroulé, les Allemands de l’Est ont
imaginé une vie de liberté où les biens de consommation étaient
abondants et où les épreuves allaient disparaître. Dix ans plus tard,
chose remarquable, 51 % d’entre eux disent qu’ils étaient plus heureux
sous le communisme. » [3]
C’est à peu près au même moment qu’un nouveau proverbe
russe vit le jour : « Tout ce que les communistes ont dit du communisme
était mensonger, mais tout ce qu’ils ont dit du capitalisme s’est avéré
exact. »
Traduit par Jean-Marie Flémal pour Investig’ActionSource : Killing Hope
Notes
1- New York Times, June 27, 1963, p.12
2- See Killing Hope, p.400, note 8, for a list of sources for the details of the sabotage and subversion
3- USA Today, October 11, 1999, p.1 ↩1- "
Les OGM sont la dernière arme pour ruiner l’humanité.
source
http://www.comite-valmy.org/spip.ph...