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Accueil du site > Actualités > Environnement > Montre-moi ton OGM, je te dirai qui te dirige !

Montre-moi ton OGM, je te dirai qui te dirige !

(A lire avec précaution, de préférence en milieu hospitalier. Effet indésirable : dissonance cognitive pouvant entraîner l'Insultia Convulsivatis, une maladie létale)

Nos économies s’effondrent en Europe parce que notre seul exemple à suivre, a toujours été les États-Unis d’Amérique du Nord. Nous mangeons dans la main de l’impérialisme U.S depuis trop longtemps.

Terminé le char à bœuf vanté par Bush qui déteste aussi les petites graines transgéniques… On se rappelle encore son discours larmoyant digne d’un Cro-Magnon de l’agriculture quand il réclamait l’agro-écologie pour lutter contre la famine dans le monde. Lui et consorts écologistes militants ne pensaient qu'à planter des arbres*.

Quels hippies minables ! 

 

Monocultures intensives, biotechnologies… les bilans de la croissance en Amérique latine sont au contraire très favorables. Pourquoi ne pas s’inspirer du virage à gauche, pris par les peuples d’Amérique Latine bien plus lucides que nous ?

Quel est ce virage ? Allons-donc, vous ne savez pas ? Pourtant, il y a pléthore d’articles sur le nouveau bloc historique latino-américain (NBHL) et les vertus du socialisme du XXIe siècle incarné par des hommes tels que Castro, Chavez (paix à son âme), Morales ou Correa pour les plus cités...ils diffèrent tant des ramollos esclaves de la mondialisation et du libre-échange). Les machos ne devraient pas oublier Kirchner qui ne déroge pas à cette belle brochette de dirigeants à forte poigne. N’a-t-elle pas dit au bon peuple qu’après Dieu, c’est elle qui devait être le plus à craindre… 

¡Ay, caramba ! One fait pas d'omelette sans casser des oeufs, n'est-ce pas !

                     

"Avec plus d’un demi-million de la population d’Argentine vivant en dessous du seuil de pauvreté, les indigènes sont les exploités des exploités. L’expulsion des indigènes de leur terre continue" *

Après un long apprentissage et parfois des luttes sanglantes, l’Amérique Latine est enfin arrivée à rompre idéologiquement et politiquement, avec les initiatives et les propositions des anciennes élites au pouvoir, celles-ci condamnées pour leur manque d’autorité et leur apathie face aux groupes privés qu’elles défendaient mollement. Au Sud, c’est un immense espoir qui s’est concrétisé grâce à une politique agro-biotechnologique courageuse et innovante ! 

Merci à Lula qui a légalisé les OGM !

« Le Brésil est une puissance agricole, en particulier concernant le soja, dont il est le deuxième producteur, derrière les États-Unis et devant l'Argentine. Ces deux pays cultivent depuis longtemps des organismes génétiquement modifiés (OGM). En 1998, Monsanto, leader des biotechnologies (80 % de la vente d'OGM dans le monde) avait implanté de façon illégale 430 hectares de soja génétiquement modifié dans le Rio Grande do Sul. Mais le gouvernement de cet État avait réussi à interdire ces plantations, du fait de l'absence d'études d'impact. Il avait ensuite proposé une loi qui, étendue à l'échelle fédérale, aurait pu permettre une interdiction définitive des OGM. » (1)

« Alors que 71 % des Brésiliens sont opposés à la consommation et à la commercialisation des OGM, le premier gouvernement Lula a vite autorisé la commercialisation du soja transgénique en dépit de ses promesses de campagne. En 2003, il s’agissait de « mesures provisoires » pour autoriser d’une part « la vente du soja génétiquement modifié de la récolte 2002-2003 planté massivement – et illégalement – par des milliers de paysans à partir de semences importées d’Argentine ». D’autre part, Lula a souhaité « permettre aux agriculteurs qui avaient conservé des semences OGM de l’année précédente de les planter en 2004 ». Ce faisant, Lula a récompensé le trafic organisé dans le sud du Brésil pour promouvoir les semences génétiquement modifiées et créer une situation irréversible. Il a entériné la dépendance créée par le modèle agro-industriel, qui prive la représentation démocratique de sa capacité de choix, l’entraînant par une stratégie du fait accompli dans une spirale du « toujours plus ». En mars 2005, le président Lula devait en outre signer une loi sur la biosécurité, facilitant la production légale d’OGM, en évitant notamment aux producteurs d’avoir à requérir une étude d’impact environnemental ou sanitaire. Cette abdication devant les multinationales de l’agrobusiness témoigne non seulement d’une importante prise de risque sanitaire et environnementale, mais aussi d’un véritable soutien à l’agrobusiness et aux cultures intensives, la promotion d’autres agricultures (familiale notamment) restant désormais subordonnée aux intérêts des gros producteurs. »(2)

Merci à Kirchner pour son soutien indéfectible aux biotechnologies en Argentine, la terre sacrée du soja transgénique ! Feu Nestor son cher époux n’aurait pas désavoué sa politique ! « Des milliers de paysans ont été violemment expulsés de leurs terres pour imposer ce modèle et sont criminalisées pour résister aux expulsions et à l'avancement du soja » (3) Entre 1998 et 2006, l’Argentine a perdu plus de 2 millions d’hectares de forêts, soit près d’un hectare toutes les deux minutes. Dernière en date chez Méphisto, la création d’un soja OGM résistant à la sécheresse par les laboratoires argentins, et qualifié d’évènement majeur par la présidente bien sûr.

« Du côté du gouvernement, on se félicite des travaux menés par l’Université Nationale du Littoral (UNL) et par le Conseil national d’investigations scientifiques et technologiques (CONICET). Selon la présidente, les deux organismes percevront chacun quelques 75 millions de dollars de royalties grâce à ce nouveau brevet.(..)Un accord passé entre les organismes publics ayant créé les nouvelles semences et les entreprises Arcadia (États-Unis) et Bioceres (Argentine) devrait permettre leur commercialisation d’ici 2014 ou 2015. Le brevet a déjà été approuvé par les principales nations productrices de soja, à savoir l’Argentine, le Brésil, l’Inde, les États-Unis et le Mexique. Pour l’Argentine, les enjeux économiques sont colossaux : si les nouvelles graines connaissent un succès à l’échelle mondiale, elles pourraient rapporter jusqu’à 2,5 milliards de dollars par an. »(4)

On peut donc se réclamer du chavisme comme Kirchner sans renier pour autant l’agriculture chimique et productiviste à l’instar de ce qui se pratique chez les capitalistes. Ex rien que « pour 2010, 18 millions d'hectares de soja OGM seront plantés en Argentine (plus de 50% de la surface agricole du pays). Seront appliqués aussi 200 millions de litres de glyphosate sur toute la superficie de soja en Argentine tandis qu'en 1996, 13 millions ont été utilisés, soit 900.000 litres. (..) 

"Cette utilisation intensive du glyphosate a provoqué l'émergence de nombreuses mauvaises herbes résistantes. (..) Pour contrôler les mauvaises herbes et les ravageurs de la monoculture du soja en semis direct, l’application d'autres herbicides avant le semis du soya est nécessaire : entre 20 et 25 millions de litres de 2-4-D, six millions de litres d'atrazine et environ six millions de litres d'endosulfan. Monsanto (..) a proposé aussi de remplacer tout le soja devenu résistant au glyphosate de soja avec un nouvel herbicide : le dicamba encore plus toxique que le glyphosate. " (5)

La révolution du système agro-alimentaire mondialisé passe bien par la politique imaginative, quasi mystique menée en Amérique Latine en sa faveur. Elle suscite un tel engouement que des fêtes votives sont organisées un peu partout à la gloire du Saint Monsanto. Sa statue est promenée dans les rues et les fidèles se pâment à sa vue !

http://www.youtube.com/watch?v=iOuhXbnQeWQ&feature=youtu.be

N’en déplaise aux européens cyniques : un développement économique en opposition complète avec les propositions bassement capitalistes de l’oligarchie au pouvoir en Amérique du Nord ou en Europe sa vassale, c’est une agro-industrie vouée aux OGM ! Et les OGM marxistes, ce sont les meilleurs ! 

Mosanto, Cargill, Bung, Du Pont, Sygenta, Bayer ne s’y sont pas trompés puisque ces grandes multinationales patriotes et communistes n’ont jamais caché qu’elles avaient pour ambition de nourrir les pauvres au contraire des tenants de l’agriculture attardée pour bobos pleins aux as.

Merci à Correa qui assure avoir commis une grave "erreur" en se privant des cultures OGM ! "En 2008, cet économiste de gauche, l'un des champions de l'anticapitalisme en Amérique latine, a fait graver par référendum dans la Constitution de l'Equateur : l'interdiction des organismes génétiquement modifiés avec une loi déclarant le pays andin "libre de cultures et semances transgéniques. (..) Mais à quelques mois de la présidentielle du 17 février, M. Correa, grand favori pour un nouveau mandat de quatre ans, a opéré une spectaculaire volte-face : invoquant une "erreur dans la Constitution", il assure s'être laissé berné par l' '"écologisme infantile".

(..) La croisade du chef de l'Etat a (..) reçu le soutien de certains secteurs académiques. Pour Cesar Paz y Miño, doyen de l'Institut de recherches biomédicales de l'université des Amériques de Quito, la prohibition de semences transgéniques constitue un frein pour la science"Nous nous interdisons d'un instrument potentiel, y compris pour le développement, la technologie", affirme-t-il, craignant que l'Equateur n'accuse une perte de compétitivité par rapport à ses voisins.(6)

Avec une telle profession de foi, il ne pouvait qu'être réelu ! Cette politique alternative est saluée partout... 

Merci au Pérou… ah non surtout pas merci au Pérou qui a interdit les OGM !

Mais si merci au Pérou, ce n’est que partie remise, il faut savoir patienter quand le peuple s’énerve. Comme le dit si bien Agro-BIO(7) versus Pérou (ses « associés » mécènes sont Sygenta, Mosanto, Bayer, DuPont, Dow) :

« Le 9 Décembre 2011, le gouvernement péruvien a promulgué, dans la Gazette officielle, la loi n ° 29.811 dans lequel l'établissement d'un moratoire de 10 ans sur l'admission et la production d'organismes génétiquement modifiés (OGM) dans le pays. La loi stipule que sont exemptés du moratoire sur les OGM pour la recherche, les produits pharmaceutiques vétérinaires et régie par des traités internationaux signés par le Pérou et les produits importés pour l'alimentation directe ou animale ou à la transformation. La recherche scientifique avec les OGM n'a lieu qu’en milieu confiné et les essais sur le terrain ou les produits libres générés ne sont pas possibles. Le Pérou travaille à l'élaboration de ses propres cultures génétiquement modifiées qui sont mieux adaptées aux conditions pédologiques et climatiques du pays. »

Dans "Toute la vérité sur les cultures génétiquement modifiées au Pérou"(8), le président de PeruBiotec, s’insurge d’ailleurs contre l’hypocrisie du gouvernement. En effet, si son moratoire n’empêche pas l’importation de milliards de tonnes de produits contenant des OGM, il oblige néanmoins à refuser sur le marché péruvien deux transgéniques made in Pérou : une bonne patate et une délicieuse papaye… Quelle ingratitude !

 Il a fallu que ces (! !!) anti-OGM s’en mêlent et c’est la faute aussi à ce (! !!!) de Ministère de l’Environnement qui donne des informations partiales et erronées.

La vente des produits transgéniques dans l’alimentation n’a jamais souffert d’ostracisme fort heureusement ! Pas vu pas pris ! Le bétail, la volaille, l’humain… tous égaux devant l’auge ou la gamelle et cela partout dans le monde y compris dans les pays rebelles (sic) aux OGM malgré les manchettes grandiloquentes dans nos journaux. 

Le train de l’histoire file vite mais reconnaissons un échec transitoire au Venezuela en 2004http://www.agrobio.org.co/fend/index.php?op=YXA9I1lYTnBiWEJzWlE9PSZpbT0jTXpZPQ==

Ce frein à la souveraineté alimentaire est consécutif à l’action menée par le mouvement non progressiste « Via Campesina » ! Ses adhérents en colère : des paysans acquis à la cause ennemie, sont attachés à la maîtrise de leurs semences comme de vulgaires bourgeois crispés sur leurs pièces d’or. Ils ont refusé avec arrogance l’aide altruiste de Mosanto. La firme avait été autorisée par le gouvernement à planter du soja transgénique. Une loi a suivie en leur faveur car cela faisait désordre avec les discours affichés par Chavez aux quatre coins de la planète. Le Venezuela a donc été obligé de repousser à plus tard, une politique agricole plus moderne. Avec courage, il essaie néanmoins de contribuer à l’effort socialiste de multiples manières. Pour exemple, il est déjà fort occupé à faire en rivière mieux que BP dans le golfe du Mexique (9).

Quand la marche de la révolution ne peut être stoppée, elle doit savoir s’adapter. Comprendre certaines erreurs oblige à la discrétion ! En Bolivie, c’est un succès !

Merci à Morales d’avoir su écouter les gros producteurs de Santa Cruz. 

Obligé de crier partout que la Bolivie interdit les OGM en réponse à la propagande des gringos (10), il endosse stoïque le costume du président indigène soucieux de Pachamama, des petits paysans et tout le tralala. Et pourtant 92% du soja cultivé en Bolivie est transgénique alors que cette culture n'est autorisée que depuis 2005. A voir comme elle a su s’imposer en moins de six ans (900 000 hectares), nul ne doute que le progrès finira par marquer des points ! 

« dans une publicité, Syngenta vante le cœur de l’Amérique du Sud comme « la République Unie du Soja ». Une immense tâche verte recouvre une grande partie de la Bolivie, du Brésil, de l’Argentine et du Paraguay. Et une légende résume le monde des transnationales : « Le soja n’a pas de frontière. » Dans cette région, on y cultive plus de 13 fois la superficie de la Suisse en transgéniques ! »(11)

« Un succès qui s'expliquerait par le fait que la majorité des 45 variétés de soja OGM cultivés dans le pays résiste à l’herbicide glyphosate, rapporte le site Checkbiotech le 4 août. « Ce sont des cultures à hauts rendements, ce qui permet de réduire les coûts de production », explique le président de l’association des producteurs d’oléagineux (Anapo) Demetrio Pérez. Un tiers de la production de soja est consommé localement sous forme d’huile ou de farine, le reste va à l’alimentation de l’élevage ou à l'exportation sous forme d’aliment pour les poissons. Récemment le gouvernement bolivien a passé une loi en faveur des cultures qui interdit le développement des OGM pour les espèces natives comme le quinoa ou bien la pomme de terre, mais qui ne devrait pas s’appliquer au soja, au coton ou aux tournesols. »(12)

C’est bien dommage qu’il faille cacher le modernisme du pays…

- Lutte des classes, racisme, guerre pour possession de terrains, des richesses renouvelables et non renouvelables, ici c’est l’ambassadeur des Etats-Unis en Bolivie qui en est l'instigateur doué : http://www.youtube.com/watch?v=5skhPVF6EVE

Lire aussi : http://blogs.mediapart.fr/blog/lamia-oualalou/150908/le-massacre-de-pando-en-bolivie (il y écrit 30 paysans, en réalité c’est 110 disparus et plus de 20 morts, même les femmes enceintes et les enfants ont été mitraillés comme des animaux nuisibles à éradiquer)

- Là, c’est le gouvernement bolivien de Morales qui en porte la joyeuse responsabilité : 

- la marche contre le projet routier du Tipnis http://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/bolivie-tolle-apres-l-intervention-policiere-contre-une-marche-indigene_1034281.html

« Bénéfice », « production », « haut rendement »… des mots qui tournent autour de la terre et que tout le monde entend jusqu’à Cuba, le phare qui éclaire très loin, jusqu’au bout de l’Amérique de Bolivar.

Merci à Castro d’avoir compris que les OGM sont une solution pour la faim ! Cela faisait si longtemps qu’on lui susurrait à l’oreille qu’ils étaient inévitables… On commençait à croire qu’il était sourd. En réalité, lui aussi est obligé de faire semblant face aux espions américains. Rappelons-nous son discours en 2010 :

« (…) la manipulation génétique et l’usage de fertilisants chimiques (…) sont arrivés aux limites de leurs possibilités pour produire des aliments sains et aptes à la consommation (…) la science crée la capacité d’auto-détruire la planète plusieurs fois. La contradiction majeur à notre époque est, précisément, la capacité de l’espèce à s’auto-détruire et son incapacité à gouverner » (Fidel Castro Ruz, 26/04/2010)

La réalité, la voici :

« Le Centre d’Ingénierie génétique et biotechnologique (CIGB) a reçu une licence pour cultiver du maïs transgénique sur des milliers d’hectares. »(13)

Conclusion

Un pays ne peut se développer sans une agriculture industrialisée. Si nous voulons survivre, il nous faut condamner le modèle du paysan isolé de la vie moderne tant promu par le système capitaliste et nous engager résolument dans la voie du progrès incarné par l’agro-business socialiste. C’est le chemin de la liberté, d’une politique innovante avec enfin la possibilité pour les citoyens de vivre dans des sociétés qui ne sont pas gérées par les règles sauvages du marché mais par des principes de justice, de participation et de dignité pour tous. Ainsi, nos peuples ne mourront plus de faim et nos voitures rouleront jusqu’à la fin des temps ! http://www.youtube.com/watch?v=E-v6iJQXHkM&nbsp ;&nbsp ;

Quelques autres cerises sur le gâteau célébrant un modèle de société résolument neuf :

- Au-delà des mythes, la réalité des conditions de vie actuelles des Tupi-Guarani de Bolivie http://www.kirikino.biz/L-hydromel-de-A-a-Z/Indiens-tupi-miel-et-hydromel/indiens-tupi-guarani-du-mythe-a-la-triste-realite.html

- SOS peuple Awá d’Amazonie (Brésil) http://www.survivalfrance.org/awa

- Rafael Correa annonce une intensification des exploitations minières en Equateur http://www.rfi.fr/ameriques/20130224-rafael-correa-equateur-intensification-exploitations-minieres-indigenes

- Le paradoxe de l’agriculture cubaine http://cubanismo.net/cms/fr/articles/le-paradoxe-de-l-agriculture-cubaine

- Le mouvement écologique, porté par les organisations paysannes, a accusé le coup lorsque la Loi de la Révolution Productive Communautaire, détournée de son intention première, a été promulguée fin juin 2011 - http://cercle.lu/agenda/la-bolivie-a-l%E2%80%99honneur-au-luxembourg/

- Le génocide humain et environnemental du soja OGM de Monsanto en Amérique du Sud http://yajnacentre.blogspot.fr/2011/01/le-genocide-humain-et-environnemental.html

 

                                                  Corinne Colas

                      (Avec le concours de Mechy pour la recherche de documents)                        

 

(1) OGM au Brésil- Gauche génétiquement modifiée (Rouge Hebdo)

http://orta.dynalias.org/archivesrouge/article-rouge?id=1684

(2« La réforme agraire en panne et le système de l’agrobusiness entériné »

http://base.d-p-h.info/fr/fiches/dph/fiche-dph-7513.html

(3) Soja transgenica en Argentina, un desastre social y económico http://www.arbore.org/contido/soja-transgenica-en-argentina-desastre-social-y-economico

(4)« Un soja OGM résistant à la sécheresse » http://www.greenetvert.fr/2012/16/un-soja-ogm-resistant-a-la-secheresse/50043

(5) "L'Equateur pourrait à nouveau autoriser les OGM" http://ww(w.lemonde.fr/planete/article/2013/01/25/l-equateur-pourrait-a-nouveau-autoriser-les-cultures-ogm_1822514_3244.html

(7) Agro-BIO basé à Bogota pour l’Amérique du Sud, section Pérou http://agrobio.org.pe/fend/index.php?op=YXA9I2JXbDQmaW09I016Yz0=

(8) « Toute la vérité sur les cultures génétiquement modifiées au Pérou" http://www.agronegociosperu.org/noticias/070611_n1.htm

(9)"Quand l'or noir pollue l'or bleu" http://www.gouphil.com/fr/article/04993-quand-l-or-noir-pollue-l-or-bleu?ypcli=ano

« une marée noire dans la rivière Guarapiche » http://naturealerte.blogspot.fr/2012/03/15022012venezuela-une-maree-noire-qui.html

(10) « Les paysans boliviens ne veulent pas qu’on leur impose les OGM » http://fdh.org/Les-paysans-boliviens-ne-veulent.html

(11) « LA BOLIVIE, NOUVEL ADEPTE LATINO-AMÉRICAIN DES OGM »http://www.lecourrier.ch/la_bolivie_nouvel_adepte_latino_americain_des_ogm

(12) « En moins de 6 ans, le soja OGM s’est imposé en Bolivie » http://www.goodplanet.info/Contenu/Depeche/Archive-2011/En-moins-de-6-ans-le-soja-OGM-s-est-impose-en-Bolivie/(theme)/276

(13) « LES CULTURES TRANSGÉNIQUES À CUBA : UN DÉBAT QU’ON NE PEUT PLUS REPORTER » http://www.polemicacubana.fr/?p=3409

Références photos : 

* Plantation d'arbustes par activistes écologiques http://abernier.vefblog.net/7.html

* Espionne capitaliste déguisée en indigène qui s'oppose à l'expulsion de son pavillon http://www.mapuche-nation.org/francais/html/actualite/lepeupleoubliedargentine.html

http://www.survivalfrance.org/peuples/guarani

________________

Pour en savoir plus :

- les capitalismes américano-américains http://regulation.revues.org/9720#tocto2n1

- les liens ambigus entre le WWF et Monsanto http://poetesindignes.wordpress.com/2011/07/22/comment-monsanto-transforme-miraculeusement-son-soja-ogm-en-soja-%C2%AB-responsable-%C2%BB/

- LE SOJA OGM Durable ? Responsable ?http://earthopensource.org/files/pdfs/GM-Soy-Sustainable/gm_sum_fre_v8.pdf

 


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7 réactions à cet article    


  • Lisa SION 2 Lisa SION 2 9 mars 2013 11:13

    Bonjour, le ciatage ou la ciatisation des pays résistants à l’empire étasunien ne date pas d’aujourd’hui, et nous nous sommes tous faits piéger par les photos des catalogues, mais ces belles plantes ne poussent qu’après avoir tué tout le reste autour avec des poisons homologués par nos députés lobbifiés.

    " 1. L’Occident diabolisait l’Est par le biais d’une vigoureuse campagne de recrutement d’hommes de métier et de travailleurs hautement qualifiés de l’Allemagne de l’Est, lesquels avaient été formés aux frais du gouvernement communiste. Cela se traduisit finalement à l’Est par une grave crise de main-d’œuvre et de production. En guise d’indication, le New York Times écrivait en 1963 : « À cause du mur, Berlin-Ouest a souffert économiquement de la perte d’environ 60.000 travailleurs qualifiés qui, chaque jour, quittaient leur domicile de Berlin-Est pour se rendre au travail à Berlin-Ouest. »[1]

    2. Dans les années 1950, les hommes de la guerre froide en Allemagne de l’Ouest lancèrent une violente campagne de sabotage et de subversion contre l’Allemagne de l’Est en vue d’enrayer au maximum l’appareil économique et administratif de ce pays. La CIA et d’autres services de renseignement et de l’armée recrutèrent, équipèrent, entraînèrent et financèrent des groupes d’activistes et des individus de nationalité allemande, de l’Ouest comme de l’Est, pour qu’ils mènent des actions en tous genres, allant du terrorisme à la délinquance juvénile, en bref, tout ce qui pouvait rendre la vie pénible aux citoyens est-allemands et miner leur soutien au gouvernement ou donner la plus mauvaise image qui soit aux communistes.

    Ce fut une remarquable entreprise. Les États-Unis et leurs agents recouraient aux explosifs, provoquaient des incendies, des courts-circuits et usaient d’autres méthodes encore pour endommager centrales électriques, chantiers navals, canaux, docks, bâtiments publics, gazomètres, transports en commun, ponts, etc. Ils faisaient dérailler des trains de marchandises, blessant gravement des travailleurs ; un jour, ils incendièrent douze wagons d’un autre train de marchandises. Ils détruisaient des stations d’air liquide ou autres ; se servaient d’acides pour endommager les machines vitales de certaines usines, jetaient du sable dans la turbine d’une autre, la forçant à l’arrêt. Ils mirent le feu à une tuilerie. Ils encourageaient le ralentissement des cadences dans des ateliers. Ils tuèrent par le poison 7.000 vaches d’une laiterie coopérative. Ils ajoutaient du savon au lait en poudre destiné aux écoles est-allemandes. Quand on les arrêta, ils étaient en possession d’une quantité importante de cantharidine, à l’aide de laquelle ils avaient l’intention d’empoisonner des cigarettes destinées à tuer des Allemands de premier plan. Ou encore ils déclenchaient des bombes puantes pour semer la pagaille dans des meetings politiques. Un jour, ils tentèrent de perturber le Festival mondial de la jeunesse à Berlin-Est en envoyant de fausses invitations, de fausses promesses de gratuité du gîte et du couvert, de faux avis d’annulation, etc. Ils agressèrent même des participants au festival à l’explosif, à la bombe incendiaire ou en recourant à des dispositifs pour crever les pneus de voitures. Ils fabriquaient et distribuaient de fausses cartes de ravitaillement en vue de créer la confusion, de provoquer des pénuries et ainsi le mécontentement de la population. Ils envoyaient de faux avis de taxation et autres directives et documents de l’État pour stimuler la désorganisation et la foire d’empoigne dans l’industrie et les syndicats… Et la liste est loin d’être terminée. [2]

    Tout au long des années 1950, les Allemands de l’Est et l’Union soviétique introduisirent un nombre incalculable de plaintes auprès des anciens alliés occidentaux de l’URSS ainsi qu’auprès des Nations unies à propos d’actes spécifiques de sabotage et d’activités d’espionnage ; ils réclamèrent également la fermeture des bureaux en Allemagne de l’Ouest qu’ils tenaient pour responsables, en fournissant même des noms et des adresses. Toutes ces plaintes furent lettres mortes. Inévitablement, les Allemands de l’Est se mirent à resserrer de plus en plus les entrées dans le pays à partir de l’Ouest.

    N’oublions pas que l’Europe de l’Est est devenue communiste parce que, avec l’approbation de l’Occident, Hitler l’utilisa comme une autoroute pour atteindre l’Union soviétique et balayer à jamais le bolchevisme. Après la guerre, les Soviétiques furent bien décidés à fermer cette autoroute.

    En 1999, la revue américaine USA Today écrivait : « Quand le mur de Berlin s’est écroulé, les Allemands de l’Est ont imaginé une vie de liberté où les biens de consommation étaient abondants et où les épreuves allaient disparaître. Dix ans plus tard, chose remarquable, 51 % d’entre eux disent qu’ils étaient plus heureux sous le communisme. » [3]

    C’est à peu près au même moment qu’un nouveau proverbe russe vit le jour : « Tout ce que les communistes ont dit du communisme était mensonger, mais tout ce qu’ils ont dit du capitalisme s’est avéré exact. »

    Traduit par Jean-Marie Flémal pour Investig’ActionSource : Killing Hope

    Notes

    1- New York Times, June 27, 1963, p.12 2- See Killing Hope, p.400, note 8, for a list of sources for the details of the sabotage and subversion 3- USA Today, October 11, 1999, p.1 ↩1- "

    Les OGM sont la dernière arme pour ruiner l’humanité.

    source 

    http://www.comite-valmy.org/spip.ph...


    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 9 mars 2013 11:14

      correction : poisons homologués par nos députés lobbitomisés.


    • alinea Alinea 9 mars 2013 11:41

      Quelquefois les piqûres de rappel font mal, surtout quand on double dose ! Je me berçais de l’illusion que les paysans ( sans terre) prenaient les choses en main, ici, en Inde, en Amérique du Sud.. C’est le cas bien sûr mais la machine à broyer s’est fait trop de complices...je suis abattue : merci Corinne ! Parce que quand on n’y pense pas, qu’on se penche juste sur son jardin, on arrive à respirer et même...à être heureux !


      • jean 9 mars 2013 12:37

        Merci à vous, le combat contre les OGM et contre les pesticides (surtout celui encore utilisé par les particuliers...) et le codex est essentiel à la survie de l’Humain, il faut bien le comprendre.


        • alberto alberto 9 mars 2013 15:24

          Corinne : ton constat est accablant !

          Merci cependant : mieux vaut être lucide que de faire l’autruche...

          Peut on conclure que le combat anti-OGM est foutu d’avance ?

          A suivre...

          Bien à toi.


          • Corinne Colas Corinne Colas 9 mars 2013 16:44

            Merci pour vos commentaires....


            Ce billet révolté n’était pas en effet une charge envers tel ou tel, juste le constat de la pression exercée par un système qui couvre notre planète ! 

            Il y a ceux qui collaborent ouvertement, les espions déguisés en opposants, des résistants qui semblent lutter avec panache mais succombent sous la mitraille etc. bref c’est oui un vrai combat.... et il y a des morts.

            Pour autant, l’issue n’est pas connue d’avance, nous avons le poids du nombre et connaissons la stratégie !

          • Corinne Colas Corinne Colas 9 mars 2013 16:02
            Le capitalisme propre n’est qu’une hérésie et l’on ne peut qu’être déçu par les mouvements écologistes occidentaux qui le soutiennent tels des privilégiés qui n’ont pas envie de se serrer la ceinture (et laissent hypocritement la ... aux autres). 

            Le socialisme façon grand-papa Marx aurait dû faire l’objet d’un inventaire critique. On ne peut nier les conséquences du productivisme .... 

            Même les syndicats réclament la relance de la croissance, accompagnant ainsi l’esclavagisme et un modèle de société obsolète. Tout cela sent le renfermé. 

            A bas les systèmes idéologiques !

            Les dérives déjà connues de l’histoire, devraient nous donner envie de parcourir d’autres chemins mais nous restons englués dans les vieux schémas du passé. 

            En réalité, le seul modèle que tous les gouvernements désirent (ou qui leur est imposé), c’est le nôtre, même les Chinois le réclament. C’est le résultat d’un grand conditionnement, objet de multiples études... 

            Au bout de cette route sans issue, nous subirons l’écofascisme si nous voulons survivre : lois drastiques sur l’eau, l’air, la procréation etc. pour la majorité. 

            Au contraire, l’écologie radicale ou l’écosocialisme (primitif), première étape avant l’autonomie complète (espérons que nous y arriverons un jour mais pour cela, il faudra changer l’école d’abord car c’est là que tout démarre), nous invite à abandonner le culte de la croissance et à nous réapproprier notre corps, notre cerveau, notre rapport aux autres et à la nature. 

            Nous nous croyons tous très isolés mais en réalité nous sommes légions (dirait l’autre) à ne pas adhérer au modèle promu par la télé. 

            Nous qui avons très bien vécu, aujourd’hui sommes en effet de plus en plus nombreux à n’avoir aucune difficulté à penser décroissance.

             Ailleurs, d’autres refusent même de passer par cette phase adolescente de notre vieux monde, ayant déjà compris en nous regardant combien notre mode de société et de développement n’était absolument pas l’avenir.

            Hercule a bien vaincu l’hydre... (il ne faut donc pas se laisser abattre) mais il a été aidé ! 

            La prise de conscience est bien présente en Amérique latine aussi et les mouvements sont très actifs.Malheureusement cela ne suffit pas, il leur faut des alliés. 

            Par exemple, si déjà nous mangions moins de bidoche, l’Amérique du Sud ne produirait pas tant de soja pour nourrir notre bétail... (effet papillon). 

            En attendant de fermer la Bourse et donc d’en finir aussi avec l’agro-bussiness, il nous appartient de prendre nos responsabilités afin de démolir le système par en bas. 

            Les gens se suicident au travail chez nous, en Inde ce sont les paysans (une hécatombe), on en parle souvent. Et en Amérique du Sud, notre grenier OGM ?

            Un petit exemple : 

            La cause désespérée des Guarani-Kaiowa au Brésil

            « Entre 2003 et 2010, le CIMI a dénombré pas moins de 555 suicides au sein de ces tribus. Motif ? Confinement, manque de perspectives, violences aiguës et diverses, éloignement des terres, modes de vie traditionnels et vie dans des campements souvent au bord de routes. »

            Cela.... à notre bénéfice !

            Refuser de consommer l’inutile et le crade, se contenter de peu (beaucoup le sont déjà par la force des choses), diminuer notre propre empreinte écologique (sans s’occuper de celle du voisin... justification trop facile) : une subversion fatale pour l’hydre qui pille au loin pour tout nous servir sur un plateau et nous gaver ! 



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