Le capitalisme propre n’est qu’une hérésie et l’on ne peut qu’être déçu par les mouvements écologistes occidentaux qui le soutiennent tels des privilégiés qui n’ont pas envie de se serrer la ceinture (et laissent hypocritement la ... aux autres).
Le socialisme façon grand-papa Marx aurait dû faire l’objet d’un inventaire critique. On ne peut nier les conséquences du productivisme ....
Même les syndicats réclament la relance de la croissance, accompagnant ainsi l’esclavagisme et un modèle de société obsolète. Tout cela sent le renfermé.
A bas les systèmes idéologiques !
Les dérives déjà connues de l’histoire, devraient nous donner envie de parcourir d’autres chemins mais nous restons englués dans les vieux schémas du passé.
En réalité, le seul modèle que tous les gouvernements désirent (ou qui leur est imposé), c’est le nôtre, même les Chinois le réclament. C’est le résultat d’un grand conditionnement, objet de multiples études...
Au bout de cette route sans issue, nous subirons l’écofascisme si nous voulons survivre : lois drastiques sur l’eau, l’air, la procréation etc. pour la majorité.
Au contraire, l’écologie radicale ou l’écosocialisme (primitif), première étape avant l’autonomie complète (espérons que nous y arriverons un jour mais pour cela, il faudra changer l’école d’abord car c’est là que tout démarre), nous invite à abandonner le culte de la croissance et à nous réapproprier notre corps, notre cerveau, notre rapport aux autres et à la nature.
Nous nous croyons tous très isolés mais en réalité nous sommes légions (dirait l’autre) à ne pas adhérer au modèle promu par la télé.
Nous qui avons très bien vécu, aujourd’hui sommes en effet de plus en plus nombreux à n’avoir aucune difficulté à penser décroissance.
Ailleurs, d’autres refusent même de passer par cette phase adolescente de notre vieux monde, ayant déjà compris en nous regardant combien notre mode de société et de développement n’était absolument pas l’avenir.
Hercule a bien vaincu l’hydre... (il ne faut donc pas se laisser abattre) mais il a été aidé !
La prise de conscience est bien présente en Amérique latine aussi et les mouvements sont très actifs.Malheureusement cela ne suffit pas, il leur faut des alliés.
Par exemple, si déjà nous mangions moins de bidoche, l’Amérique du Sud ne produirait pas tant de soja pour nourrir notre bétail... (effet papillon).
En attendant de fermer la Bourse et donc d’en finir aussi avec l’agro-bussiness, il nous appartient de prendre nos responsabilités afin de démolir le système par en bas.
Les gens se suicident au travail chez nous, en Inde ce sont les paysans (une hécatombe), on en parle souvent. Et en Amérique du Sud, notre grenier OGM ?
Un petit exemple :
La cause désespérée des Guarani-Kaiowa au Brésil
« Entre 2003 et 2010, le CIMI a dénombré pas moins de 555 suicides au sein de ces tribus. Motif ? Confinement, manque de perspectives, violences aiguës et diverses, éloignement des terres, modes de vie traditionnels et vie dans des campements souvent au bord de routes. »
Cela.... à notre bénéfice !
Refuser de consommer l’inutile et le crade, se contenter de peu (beaucoup le sont déjà par la force des choses), diminuer notre propre empreinte écologique (sans s’occuper de celle du voisin... justification trop facile) : une subversion fatale pour l’hydre qui pille au loin pour tout nous servir sur un plateau et nous gaver !