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Commentaire de louphi

sur Russie. La nostalgie de Staline soixante ans après sa mort


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louphi 10 mars 2013 01:53

epicure et autres opportunistes à la junius1ER

« Le stalinisme n’a pas sa place dans le panthéon « communiste »… ».

C’est une bonne chose de ne pas ranger Staline dans votre panthéon « communiste » bourgeois  REACTIONNAIRE PESTILENTIEL. C’est la seule bonne chose que le prolétariat et les exploités peuvent vous reconnaître, vous les opportunistes de toutes natures, les petit-bourgeois et bourgeois qui craignent la révolution prolétarienne comme la peste. Ceci donne l’occasion de rappeler quelques notions élémentaires en matière de communisme.

A) D’ABORD, DIFFÉRENTS TYPES DE SOCIALISMES ET COMMUNISMES REACTIONNAIRES, MORVE ET ECUME PESTILENTIELLES DE junius1ER, epicure et Cie.

(Quelques extraits de Marx et Engels _ Voir dans LE MANIFESTE DU PARTI COMMUNISTE)

1. Le socialisme réactionnaire

a) Le socialisme féodal

Par leur position historique, les aristocraties française et anglaise se trouvèrent appelées à écrire des pamphlets contre la société bourgeoise. (…)

(…)

De même que le prêtre et le seigneur féodal marchèrent toujours la main dans la main, de même le socialisme clérical marche côte à côte avec le socialisme féodal.

Rien n’est plus facile que de donner une teinture de socialisme à l’ascétisme chrétien. Le christianisme ne s’est-il pas élevé lui aussi contre la propriété privée, le mariage, l’Etat ? Et à leur place n’a-t-il pas prêché la charité et la mendicité, le célibat et la mortification de la chair, la vie monastique et l’Eglise ? Le socialisme chrétien n’est que l’eau bénite avec laquelle le prêtre consacre le dépit de l’aristocratie

b) Le socialisme petit-bourgeois

L’aristocratie féodale n’est pas la seule classe qu’ait ruinée la bourgeoisie, elle n’est pas la seule classe dont les conditions d’existence s’étiolent et dépérissent dans la société bourgeoise moderne. (…).

(…)

Dans les pays où s’épanouit la civilisation moderne, il s’est formé une nouvelle classe de petits bourgeois qui oscille entre le prolétariat et la bourgeoisie ; fraction complémentaire de la société bourgeoise, elle se reconstitue sans cesse ; mais, par suite de la concurrence, les individus qui la composent se trouvent sans cesse précipités dans le prolétariat,

c) Le socialisme allemand ou socialisme « vrai »

La littérature socialiste et communiste de la France, née sous la pression d’une bourgeoisie dominante, expression littéraire de la révolte contre cette domination, fut introduite en Allemagne au moment où la bourgeoisie commençait sa lutte contre l’absolutisme féodal.

Philosophes, demi-philosophes et beaux esprits allemands se jetèrent avidement sur cette littérature (…).

(…)

Ils se les approprièrent comme on fait d’une langue étrangère par la traduction.

(…)

La substitution de cette phraséologie philosophique aux développements français, ils la baptisèrent : « philosophie de l’action », « socialisme vrai », "science allemande du socialisme« , »justification philosophique du socialisme"’ etc.

(…)

La substitution de cette phraséologie philosophique aux développements français, ils la baptisèrent : "philosophie de l’action« , »socialisme vrai« , »science allemande du socialisme« , »justification philosophique du socialisme"’ etc.

(…)

Ce socialisme allemand, qui prenait si solennellement au sérieux ses maladroits exercices d’écolier et qui les claironnait avec un si bruyant charlatanisme, perdit cependant peu à peu son innocence pédantesque.

(…)

De son côté, le socialisme allemand comprit de mieux en mieux que c’était sa vocation d’être le représentant grandiloquent de cette petite bourgeoisie.

Il proclama que la nation allemande était la nation exemplaire et le philistin allemand, l’homme exemplaire. A toutes les infamies de cet homme exemplaire, il donna un sens occulte, un sens supérieur et socialiste qui leur faisait signifier le contraire de ce qu’elles étaient. Il alla jusqu’au bout, s’élevant contre la tendance "brutalement destructive" du communisme et proclamant qu’il planait impartialement au-dessus de toutes les luttes de classes. A quelques exceptions près, toutes les publications prétendues socialistes ou communistes qui circulent en Allemagne appartiennent à cette sale et énervante littérature.

2. Le socialisme conservateur ou bourgeois

Une partie de la bourgeoisie cherche à porter remède aux anomalies sociales, afin de consolider la société bourgeoise.

Dans cette catégorie, se rangent les économistes, les philanthropes, les humanitaires, les gens qui s’occupent d’améliorer le sort de la classe ouvrière, d’organiser la bienfaisance, de protéger les animaux, de fonder des sociétés de tempérance, bref, les réformateurs en chambre de tout acabit. Et l’on est allé jusqu’à élaborer ce socialisme bourgeois en systèmes complets.

(…)

…le socialisme bourgeois tient tout entier dans cette affirmation que les bourgeois sont des bourgeois - dans l’intérêt de la classe ouvrière.

3. Le socialisme et le communisme critico-utopiques

(…)

Les systèmes socialistes et communistes proprement dits, les systèmes de Saint-Simon, de Fourier, d’Owen, etc., font leur apparition dans la première période de la lutte entre le prolétariat et la bourgeoisie, période décrite ci-dessus (voir « Bourgeois et prolétaires »).

Les inventeurs de ces systèmes se rendent bien compte de l’antagonisme des classes, ainsi que de l’action d’éléments dissolvants dans la société dominante elle-même. Mais ils n’aperçoivent du côté du prolétariat aucune initiative historique, aucun mouvement politique qui lui soit propre.

(…)

Ils repoussent donc toute action politique et surtout toute action révolutionnaire ; ils cherchent à atteindre leur but par des moyens pacifiques et essayent de frayer un chemin au nouvel évangile social par la force de l’exemple, par des expériences en petit qui échouent naturellement toujours.

(…)

L’importance du socialisme et du communisme critico-utopiques est en raison inverse du développement historique. A mesure que la lutte des classes s’accentue et prend forme, cette façon de s’élever au-dessus d’elle par l’imagination, cette opposition imaginaire qu’on lui fait, perdent toute valeur pratique, toute justification théorique.

(…)

( à suivre --------- » suite 1)


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