Une petite recherche donne les réultats suivants :
Au Venezuela, sur les 81 chaînes de télévision
du pays, 79 sont privées et majoritairement aux mains de
l’opposition.
Quatre d’entre elles : RCTV qui diffuse par le câble et par
satellite, Globovision, Televen et Venevision, contrôlent
pratiquement l’espace médiatique
Ces médias télévisés avaient soutenu le putsch militaire du 11
avril 2002 contre Hugo Chavez
Le patron de RCTV, Marcel Garnier qui a ouvertement soutenu le coup
d’Etat, n’a pas été emprisonné : il est resté libre et a
poursuivi son activité. Dans n‘importe quel pays démocratique, il
aurait été poursuivi en justice et condamné. ( Chavez avait lui
fait de la prison pour sa tentative de coup d’Etat dans sa jeunesse)
Sur les 709 radios du pays, 706 sont privées et majoritairement aux
mains des opposants à Chavez.
Enfin, tous les journaux sont privés, et les grands titres de la la
presse du pays El Universal et E1 Nacional, lesquels avaient
également soutenu le coup d’Etat d’avril 2000. (sans être
poursuivis), ainsi que la majorité des titres privés ont continué
de tirer à boulets rouges contre le leader vênézuélien.
Malgré cette armada médiatique et en dépit de sa maladie, Chavez
l’avait emporté en octobre dernier avec plus de 54 % des suffrages
face à son rival de droite Henrique Capriles Radonski. Entant de la
grande bourgeoisie vénézuélienne, encensé par les médias
occidentaux, Capriles avait pourtant un passé de putchiste : en
2002, lors du coup d’État avorté contre Chavez, il s‘était
illustré en attaquant l’ambassade de Cuba et avait été condamné à
cent dix-neuf jours de prison.
C’est moins qu’un loubard de la banlieue parisienne pour un délit
mineur.