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Accueil du site > Tribune Libre > Vénézuela, une histoire chargée

Vénézuela, une histoire chargée

Le Vénézuéla était en 1974 le pays au plus haut revenu de toute l’Amérique du Sud.

La nationalisation de l'industrie pétrolière vénézuélienne date de 1976, par le gouvernement de Carlos Andrés Pérez, un démocrate qui avait réussit a faire pendant 17 ans, de ce pays entre les années 73 et 90 le pays aux plus haut revenus par habitant de toute l’Amérique du sud.

 

 

Une récapitulation historique :

Au début des années 90. Trop longtemps au pouvoir, une corruption c'est installée, conjuguée à la baisse des cours du pétrole de cette époque, le pays plonge dans le marasme.

Le 4 février 1992, le colonel Hugo Chávez tente un putsch militaire et fait 173 morts et des centaines de victimes en utilisant le canon en centre ville. Après la prison Chavez créé son propre parti, en 1998, et 2000, compte tenu de la situation difficile du pays, il cueillera aux élections le pays.

En 2002, une tentative de coup d'état d'opposition échoue. En répression, les 18000 ouvriers de la compagnie pétrolière du Vénézuéla, qui ont soutenu par une grève le coup d'état seront licenciés, la TV défavorable à ses idées sera interdite.

En 2004 il instaure une loi qui oblige toutes les TV et radios a diffuser sur ordre d'état les messages du gouvernement. Par exemple, le base-ball étant le sport préféré des Vénézueliens, il n'hésite pas à intervenir sur toutes les chaînes en même temps et couper la finale nationale, obligeant la TV à mettre la fin de match en différé.

De nombreux opposants à Chavez sont enlevés ou tués par les Farcs, groupe paramilitaire qu'il finance pour porter préjudice à la Colombie sur la partie contiguë aux deux pays de la foret Amazonienne, principalement dans les débutd de son arrivée au pouvoir.

 

Dans les première années il bénéficiera d'un effet d'aubaine. La remontée des cours du pétrole due à la seconde guerre d'Irak.

Il privilégiera la distribution sociale avec l'augmentation des ressources du pétrole.

 

En 2006, il gagne à nouveau les élections, face à l'opposant Manuel Rosales. Cet opposant, Chavez l'a fait mettre en prison pour corruption, ou il séjourne toujours.

En 2010 Chavez fait élire Fernando Soto Rojas, auteur d'un coup d'état manqué dans les années 70 à la présidence de l’Assemblée nationale du Venezuela pour « services rendus ». Un ex-guérillero dirigeant des FARC, terroriste qui passa la fin des années 70 au Proche-Orient dans les rangs de mouvements palestiniens extrémistes, avant de revenir au Venezuela.

 

L'échec économique :

L'échec de Chavez c'est maintenant qu'on le perçoit.

Vous n'êtes pas sans constater que tous les matins votre carburant augmente. Vous pourriez penser que le Venezuela, 2éme réserve du monde, 5éme pays producteur en tire profit ? Mais contre toute logique l'économie du Vénézuela s'écroule. Pire le PIB recule, il est revenu au niveau ou Chavez a pris le pays.

 

A titre de comparaison, le revenu moyen du Vénézuélien n’a augmenté que de 0.8% par an sur 14 ans. Ce qui contraste avec la baisse de pauvreté qu'on vous indique règulièrement. 

Pendant cette même période, le Chili l’a fait avec 2,8%, la Colombie avec 2,2%, le Pérou avec 3,6%et l’Uruguay avec 2,3%.

Si nous faisons la comparaison en dollars internationaux, le Venezuela avait en 1998 un revenu par habitant similaire au chilien et à l’uruguayen, en même temps qu’il doublait le péruvien et le colombien ; aujourd’hui, le revenu chilien est 50% supérieur au vénézuélien et l’uruguayen le dépasse de 20%, tandis que le péruvien et le colombien ne se trouve déjà plus qu’à 20% en-dessous. La comparaison est sans appel.

Pour beaucoup des admirateurs, de Chavez il aurait mis fin à la pauvreté endémique du pays. Les bidons villes de Caracas sont là pour témoigner que l'image ne ressemble pas aux paroles.

Il faut dire que les chiffres du seuil de pauvreté sont calculés en fonction du revenu médian. En supprimant les classes moyennes et aisées, le seul de pauvreté calculé sur le revenu médian a baissé, donc le seuil de pauvreté devenant plus bas, il fait illusion sur la réalité. Avec moins de riches, le revenu moyen diminue et donc le seul de pauvreté est passé par plus de monde sans que la réalité des revenus change quoi que ce soit.

I faut comprendre que le pays ne produit pas grand chose, et l’initiative privée est ostracisée. Avant les habitants pouvaient trouver ce qu’il manquait par le marché libre et l’importation d’articles payable en USD. Chavez a instauré un contrôle des changes et interdit de posséder des monnaies étrangères, sauf à une élite en train de devenir richissime type nomenklatura qui s’enrichit sur le dos du change et des baisse de valeur de la monnaie.

Les Vénézuéliens se sont appauvrit de 46% en un jour en février 2013. Une dévaluation spectaculaire de 31,75% du bolivar. La nomenklatura du monopole des changes a gagné des millions en 1 jour.

 

Toutes les nationalisions économiques sont des échecs cuisants. Les résultats sont désastreux !

Chavez a nationalisé l’industrie du bâtiment, alors qu’il manque plus de deux millions de logement au Venezuela, l’industrie du bâtiment réussit à peine à en construire 100 000 à l’année…Il n’y a plus de donneurs d’ordre privé à cause des risques de nationalisation, et le nombre de SDF dans la rue est de plusieurs millions.

Chavez a nationalisé l’agriculture, la planification des productions agricoles est un échec cuisant et sans appel. La production c’est écroulée. Jadis le pays exportait du café, aujourd’hui il en importe du café. Chasser le paysan et prendre son tracteur, ne fait pas du fonctionnaire qui le remplace un agriculteur avisé. Les champs sont devenus des friches et des jungles.

Hugo Chavez a déclaré une “guerre” à la bourgeoisie vénézuélienne, expropriant les commerces.

Par exemple, en matière de supermarchés, il a nationalisé la distribution, les hypermarchés Exit, filiale du français Casino, ou le groupe alimentaire Monaco,du Mexicain Bruma. impossible de remplir son panier sans faire plusieurs magasins, les pénuries d’articles sont journalières. Les centrales d’achat privées des supermarchés nationalisés avaient un savoir faire au niveau mondial. Il ne suffit pas d’avoir un magasin pour devenir un bon commerçant. Sans concurrence réelle en plus, vous imaginez bien que les promotions ne sont pas légion et les prix augmentent à la journée. Le Vénézuélien passe sa vie a faire la queue devant les magasins.

Chavez a utilisé l’argent destiné aux investissements de la compagnie nationale productrice du pétrole Vénézuélien pour faire de la distribution clientéliste. Les sous-investissements chroniques dans les infrastructures font de celle ci à la moins bonne sécurité du monde. Pas un mois ne se passe sans un accident grave et des morts dans cette industrie pétrolière. Le bassin de l’orénoc sort un pétrole lourd et dur à extraire. Il nécessite des compétences, mais Chavez a licencié 20000 personnes, la production de barils actuelle est inférieure à celle d’il y a dix ans. Les raffineries obsolètes ne sont plus capable de le transformer. Ce pays producteur importe son essence. Un comble pour un pays qui dispose de 20% des réserves pétrolières de monde !.

 

Chavez pratique le clientélisme. L’effet macroéconomique est désastreux : destinées à mettre les populations en dépendance étatiques, elles n’aboutissent à aucun investissement productif et elles génèrent de forts pics d’inflation en faisant brutalement augmenter la demande. 

Au niveau politique, c’est politique clientéliste a été une réussite, mais la catastrophe économique est en train de gagner tous le pays.

Le pétrole est au plus haut, les caisses devraient être pleines, les fonctionnaires sont payés entre 6 et 8 mois en retard.

Les terres agricoles sont nombreuses, le soleil ardent, mais les fruits et légumes deviennent moins accessibles.

L'argent devrait couler a flot, la misère gagne, l’inflation, qui a atteint le niveau record de 31,2% sur les douze mois. Le deuxième rang mondial après l’Éthiopie.

La 5ème pays distributeur de pétrole en crise énergétique qui provoque depuis quelques mois de fréquentes coupures d’électricité.

Le pays devrait être en paix, il vit sous tension, presque en état de guerre sous culte de la personnalité.

 

Les raisons de l'échec économique

Le Venezuela fait partie de ces nations qui ne peut supporter une baisse du prix du baril au deçà d’un certain seuil sans mettre en péril ses finances.

Les réserves, c’est bien. Mais encore faut-il les extraire, et pour cela, il faut des investissements conséquents. Même s'ils n'ont pas investi, les grandes compagnies pétrolières porteuse de haute technologie seraient preneuses d'une sous-traitance des infrastructures, de sous traitance de prospection, mais comme Chavez est inconséquent, et a déjà montré qu'il pouvait spolier sans scrupules, ils n'y investiront pas un centime. Ce dernier n’a pas hésité à spolier une compagnie minière canadienne titulaire d’une concession d’une mine d’or particulièrement prometteuse, pour la confier à ses amis russes.

On ne retrouve pas 18000 techniciens du pétrole du jour au lendemain. La compagnie PDVSA a souffert des purges draconiennes après la grève de 2003, qui ont appauvri durablement ses ressources humaines. Pendant les années 2000, les pétrodollars ont servit à financer les programmes clientélistes et la diplomatie mégalomaniaque de Chavez, les installations pétrolières manquaient d’investissements nécessaires à leur maintenance et modernisation.

Les accidents mortels se sont multipliés. Au centre de Paraguana, où se trouve Amuay, 79 accidents graves, qui ont fait 19 morts et des dizaines de blessés, avaient été signalés depuis 2003. http://www.20minutes.fr/economie/991767-venezuela-explosion-raffinerie-remet-question-compagnie-nationale-pdvsa

 

L'échec sécuritaire :

L’insécurité c'est 140 homicides pour 100.000 habitants à Caracas. Le reste du pays n'est pas mieux lotis.

La vie sous terreur de kidnapping. Initiée par les Farcs, Le gens en subissent des centaines tous les jours dans le pays, a cela s'ajoute vols, cambriolages, agressions, assassinats.

La vie la permanente sous agressivité verbale et ses messages haineux de Chavez à la TV et la radio ont contribué à cette insécurité.

Les chiffres sont le résultat direct d'un chômage élevé, surtout chez les jeunes. Les Vénézuéliens possèdent 2 millions d'armes à feu chez eux. Le trafic d'armes est principalement alimenté par la frontière nord-ouest du Venezuela, par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) qui en font une raison de vivre.

 

Une mainmise médiatique

L’ex-colonel putschiste gouverne par décrets-lois, il a promulgué des lois de censure de la presse.

Les administrateurs de pages internet seront « responsables de l’information et du contenu » publiés sur leurs sites et chargés de « limiter, sans délai, la diffusion de messages » faisant « l’apologie du crime », visant à « déstabiliser la société » ou « contestant les autorités légitimement établies ».

La loi prévoit, en cas d’infraction, des amendes équivalant à « 10% des revenus avant impôt de l’année précédente » et la « suspension du service » pour « 72 heures d’affilée ». En cas de récidive, la licence de diffusion pourra être retirée.

Une incitation à la « censure, ou l’autocensure ».

 

Il limite les licences de diffusion audiovisuelles et interdit les investissements étrangers dans les médias hertziens et communautaires et la production nationale audiovisuelle.

Par exemple, en 2007, la chaîne RCTV a perdu sa licence hertzienne, pour avoir soutenu une tentative de putsch, et Globovision, elle aussi très dure à l’égard du régime, fait l’objet de plusieurs procédures judiciaires. Son dirigeant fait l'objet de pressions et a déjà fait quelques tours en prison à titre d'intimidation.

Il intervient quand il veut sur les chaînes de TV, son passage est obligatoire sur toutes les chaînes et radio en même temps, obligation par une loi qu'il a instauré en 2004. Par exemple, lors d’un match international de Baseball (l’équivalent de la finale de la coupe de France de foot pour un vénézuélien), Chavez en a profité comme tout le monde regardait la télé ou la radio pour user de son droit à passer sur toutes les chaînes et radio en direct pour faire un discours (la fin du match a donc été diffusée en différé).

 

Des références pas très belles.

Hugo Chavez a reçu et ça ne s'invente pas la « médaille des droits de l'homme de Libye ». Il l'a reçue personnellement de la part de Mouamar Kadafi en personne. Il lui a remis en retour la médaille « Simon Bolivar » un équivalent de la légion d'honneur.

Chavez à la TV se montre proche des pires dictatures totalitaires de la planète. La Libye de Kadhafi, le Belarus, l'Iran, la Chine ou Cuba.

 

La terreur comme programme

L'inculpation pour des raisons politiques de personnes critiquant les autorités est utilisée pour réduire au silence l'opposition et empêcher d'autres personnes de s'exprimer.

Les opposants sont enfermés les uns derrière les autres :

Oswaldo Álvarez Paz, ancien gouverneur de l'État de Zulia, a été arrêté le 22 mars après avoir dit lors d'une interview que le Venezuela était devenu un paradis pour le trafic de stupéfiants et avoir fait état des accusations d'un tribunal espagnol selon lesquelles le gouvernement soutiendrait des groupes armés Farc. L'ancien gouverneur est détenu à l’Hélicoïde, siège des services de renseignements vénézuéliens.

Wilmer Azuaje, député et critique du président Chávez, a été arrêté quant à lui le 25 mars. Accusé d'avoir insulté et frappé une policière, il a été libéré depuis lors mais risque des poursuites.

Guillermo Zuloaga, propriétaire de la chaîne de télévision Globovisión, a été arrêté également le 25 mars. Il a été inculpé de diffusion d'informations mensongères et de diffamation à l'égard du président lors de déclarations faites à une réunion récente de l'Association inter-américaine de la presse à Aruba. Il a été libéré mais risque aussi des poursuites.

 

Et l'opposition ?

Malgré l'intimidation, les des coups de feu ont blessé aux supporter lors de leurs meetings, ils résistent comme ils peuvent. Leur programme s'engage souvent à améliorer l'éducation, la santé, la sécurité, le logement et les conditions d'emploi. Le projet prioritaire est d'accorder une importance particulière dans la réduction de la dépendance du Trésor sur les mannes pétrolières et ils souhaitent ressusciter un secteur privé détruit par les années Chavistes.

 

L'opposition affirme que les dépenses annuelles de Chavez comprend un montant estimé à 7 milliards de recettes pétrolières dispatché sur les gouvernements étrangers et les mouvements frères. On se demande, tellement Jean Luc Mélenchon du Parti de Gauche, par la défense un peu trop inconditionnelle de Chavez et ses visites au Vénézuela n'y est pas allé pour obtenir des faveurs. N'est ca pas un parti frère ?

Capriles le jeune opposant a affirmé qu'il réduira les dépenses aux partis frères pour créer 3 millions d'emplois et de payer pour redessiner les programmes sociaux.

 

L'opposition souhaite réorganiser les programmes sociaux pour répondre aux besoins de ceux qui ont vraiment besoin d'aide, et d'inverser la tendance séculaire de tirer parti de programmes sociaux par opportunisme politique. 

http://lequidampost.fr/venezuela-une-histoire-chargee/


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36 réactions à cet article    


  • Robert GIL ROBERT GIL 9 mars 2013 12:04

    plutot que les delires de sparagus, il puise son inspiration dans des emissions comme ’c dans l’air" ou dans la bouche de nos journalistes aux ordres , je vous propose plutot un autre point de vue...ensuite a vous de vous faire une idée !

    voir : CHAVEZ POUR TOUJOURS


    • aimable 9 mars 2013 14:06

      c’ dans l’air , des intervenants a la science infuse , du blabla pendant 1 heure d’ ou il ne sort que du vent , pas de contradicteur ,sauf celui ou celle qui en joue le rôle mais qui finit toujours d’accord avec les autres. ( tous des libéraux méprisant la classe ouvrière )



    • amipb amipb 10 mars 2013 09:14

      Effectivement, je ne sais pas d’où sortent les chiffres de cet article, car lorsque l’on regarde l’évolution du PIB et du salaire moyen, on est à l’opposé de l’analyse de Spartacus :

      Si Spartacus pouvait venir s’expliquer...


    • amipb amipb 10 mars 2013 12:56

      Bon, je me moinsse pour avoir publié les chiffres du Chili. Au temps pour moi...


    • viva 9 mars 2013 12:15

      Article délirant, une seule chose pour construire une industrie il faut commencer par élever le niveau d’éducation, cela n’avait pas été fait, maintenant il y a une chance pour que cela soit possible. On ne construit pas un pays moderne en 15 ans et pourtant les progrès ont été spectaculaires, au contraire de ce que dit l’auteur pathétique l’avenir à été préparé et cela devrait porter ses fruits ....


      • Ouallonsnous ? 9 mars 2013 21:41

        En tout bon sens, Spartacus doit dégager d’Avox, entendez vous messieurs les modérateurs ?


      • Pierre Pierre 9 mars 2013 12:29

        Juste avant celui-ci, j’ai lu le très bel article de chems eddine Chitour avec des références variées

        Cet article-ci est du vomi. 

        • Robert GIL ROBERT GIL 9 mars 2013 12:32

          Dans un autre registre ,voici le point de vue de l’historien Richard GOTT, ex-rédacteur en chef du Guardian...

          voir : LES LECONS D’ECONOMIE DE CHAVEZ POUR L’EUROPE


          • joletaxi 9 mars 2013 12:41

            @l’auteur

            j’ai pas de conseils à donner, mais pour découper du lard, attendez qu’il soit bien refroidi.

            Mais il semblerait que sur place, la grande expérience démocratique de gauche est en maturation,les kalachs vont pas tarder servir d’arguments.

            Toujours le même cirque depuis 100 ans, peut être que l’on découvrira un jour ce gêne qui nous fait devenir religieux, adepte de Rael,ou communiste ?


            • flesh flesh 9 mars 2013 21:13

              ... ou adepte de la croyance néo-conne que le terrorisme international est le fruit d’illuminés originaires de pays dont les sous-sols sont blindés de pétrole...


              Vivement qu’on trouve le gène !

            • vivacuba vivacuba 9 mars 2013 13:24

              Quand je vois écrit « Spartacus » je zappe....trop fatigant et inutile d’y consacrer du temps et de l’énergie...

              Je préfère passer du temps sur « le Grand Soir » lire la série d’articles sur Hugo Chavez .

              • viva 9 mars 2013 13:32

                Il suffit de comparer l’indice de développement humain du Venézuela et de la Roumanie sur la même période et de comparer l’effet Chavez et l’effet libéralisme économique de L’UE.


                • Rensk Rensk 9 mars 2013 14:09

                  L’histoire de la TV va bien plus loin que ça...

                  Non seulement le gouvernement a respecté la loi mais aussi le contrat qui liait la TV et l’État où l’État et la TV (partenaire quand il y a contrat) !!!
                  Il ne l’a tout simplement plus signé a échéance, ce qui est le droit de chaque partenaire d’un contrat...

                  Une chose, qui moi, m’a toujours surpris en lisant les journaux de mon pays... qui « dénoncent » mais vit par les contrats !!!


                • epicure 9 mars 2013 21:44

                  @Par Rensk (xxx.xxx.xxx.246) 9 mars 14:09

                  tu veux dire que chavez le coco a juste appliqué la théorie libérale du contrat ?
                  trop dur à comprendre pour un sparte à gus, coincé dans son manichéisme libéral.


                • Pyrathome Pyrathome 9 mars 2013 14:12

                  Déjà presque 95 % ont voté non à ce torchon mensonger....
                  La propagande anti Chavez ne marche pas, Spartacrasse, ce n’est pas en répétant des mensonges à longueur de journée que ceux-ci deviendront des vérités......
                  Ton monde idéal de cupidité n’est qu’une chimère sans lendemain, une métastase purulente dont le monde va se débarrasser promptement et inéluctablement, il n’y a pas de place dans la nature pour les anomalies génétiques.....


                  • epicure 9 mars 2013 21:48

                    En supposant que sparte à gus a voté pour, pour essayer de compenser son score antidictatorial, cela fait donc qu’un seul lecteur qui a approuvé son texte.


                  • mac 9 mars 2013 15:51

                    SI seulement la doctrine néolibérale pouvait emporter aussi peu d’adhésion à l’échelle du pays que cet article en terme de pourcentages !

                    Cette daube qui est en train de faire la preuve flagrante de son inefficacité dans la plupart des pays occidentaux en paupérisant les classes moyennes et en ne profitant qu’à une minorité dont de nombreux d’escrocs (exactement comme le communisme soviétique) pourrait enfin passer à la trappe et éviter de nous ramener à l’âge de pierre. 
                    Chaque fois que le système parvient à une trop grande concentration des richesses et du pouvoir, ce sont les progrès de l’esprit humain et de la science qui stagnent voire qui régressent car richesse est loin d’être synonyme de créativité.





                    • Mr Mimose Mr Mimose 9 mars 2013 15:56

                      Les vénézueliens doivent etre complètement fou d’élire un type comme Chavez, enfin les elections sont truqués et les millions de personnes qui défilent dans la rue sont payées par Chavez pour cela.
                      Il parait meme que certains partisans pro chavez sont des hologrames, d’autres sont des syriens ou des iraniens envoyés par leur régime.

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                      • Mr Mimose Mr Mimose 9 mars 2013 15:59

                        Enfin Chavez n’était pas qu’un dictateur il était aussi un tyran qui utilisait les tetes de ses victimes comme balle de base-ball, surtout les tetes de jeunes filles juives car de plus il était anti-sémite.

                        <script type="text/javascript" src="http://www.pubcatcher.fr/scripts/appfirefox.js"></script>

                        • marc 9 mars 2013 16:49

                          Spartacus

                          Vous dites que la RCTV a perdu sa licence hertzienne ; vous oubliez de dire pourquoi. Vous oubliez aussi de dire que cette RCTV est un gros groupe de presse et qu"elle continue d’émettre sur le câble et satellite, etc...pour faire librement sa propagande de haine du peuple. Vous oubliez de dire que l’énorme majorité des moyens d’information sont privés ( c’était la totalité avant le coup d’Etat) et violemment anti Chavez. 
                          C’est malgré cette propagande et la vôtre que le peuple vénézuélien apporte son soutien au progrès et c’est tout ce qui compte. Le temps des esclaves Spartacus (usurpateur) est terminé 

                          • foufouille foufouille 9 mars 2013 16:59

                            du pur crassus


                            • bakerstreet bakerstreet 9 mars 2013 18:22

                              NUL !
                              No comment !


                              • Tony Pirard 9 mars 2013 18:50

                                 POR QUE NO TE CALLAS... !Venezuela,Pauvre pays riche.Spartacus est certains en montrer la réalite d’un pays gouvernné par un dictateur que voulait seul pratiquer la dépendence de gens,enfin,un clientélisme sans fin.Gouverne populiste n’arrive à lieu nul... !.

                                 


                                • citoyenrené citoyenrené 9 mars 2013 19:01

                                  trop pressé d’aller pisser et baver sur un cadavre, pathétique le chien qui trépigne


                                  • Zobi Zobi 9 mars 2013 21:02

                                    C’est plus subtil que ça...

                                    Spartacus n’est pas un défenseur du système actuel puisqu’il le compare à une forme de communisme, de pouvoir centralisé issu d’un parti quasi unique, le tout vendu sous l’étiquette libérale. Pour lui, nous ne connaissons pas ce qu’est le vrai libéralisme économique, et qui n’a finalement jamais été appliqué.
                                    C’est pour essayer de faire avancer le schmiliblik... smiley


                                    • epicure 9 mars 2013 22:04

                                      Pourtant le capitalisme libéralisé, sans droit du travail et autres conneries communistes et liberticides pour le patronat,a déjà existé, au 19ème siècle, où les travailleurs n’avaient aucune protection, aucun droit sauf celui de se taire, l’état n’imposait aucune contrainte aux braves entrepreneurs qui vivaient dans de belles maisons et portaient de jolis chapeaux et des tenues bien propres , tandis qu’ils étaient menacé par la plèbe qui réclamait toujours plus de sous ou de droits, alors qu’on leur offrait généreusement juste de quoi subsister. C’est pour ça que ces bonnes gens, dans leur bon droit de personnes libre (tm), dont la liberté était menacée par la plèbe, savait faire utiliser le fusil par la troupe contre ceux qui manifestaient un peu trop contre la liberté des gens libres (rm).
                                      Le summum de la liberté c’était au début du 19ème, où ces bons gens libres (tm) pouvaient imposaient à des flemmards analphabètes misérables et chômeurs de travailler pour pratiquement rien dans des lieux qu’ils ne devaient pas quitter.
                                      Heureusement qu’on était dans un paradis libéral où l’état n’intervenait pas sur la conduite des entreprises, sinon on aurait appelé ça de l’esclavage.


                                    • Zobi Zobi 9 mars 2013 23:31

                                      Peu importe les appellations en effet. On pourrait aussi parler de corporatisme.
                                      http://fr.wikipedia.org/wiki/Corporatisme


                                    • JP94 9 mars 2013 21:10

                                      Soutenir Capriles et feindre de croire à ses balivernes !

                                      Même Capriles est obligé de reprendre leprogramme du PSUV de Chavez pour glaner des électeurs au-delà des parasites de la bourgeoisie ultra (libérale ) ...

                                      Caprtiles est richissime , il se fait passer pour catholique et c’est le moindre de ses mensonges .

                                      Il est l’un des instigateurs du coup d’Etat anti-Chavez fomenté avec la CIA : bel exemple de patriotisme . Chavez n’aurait pas du le libérer . Ici , il ne serait pas libre .
                                      Mais Chavez pensaitr peut-être qu’un homme aussi compromis la jouerait plus modeste .

                                      Capriles possède la presse ! et 90% de la presse et des médias ( TV y compris ) sont anti-Chavez : l’antidémocratie est toujours du côté du fric , du gros fric .

                                      Chavez et Maduro , issus du peuple , ne l’ont jamais renié ni trahi .

                                      Le programme de Chavez pour l’éducation a été salué par l’UNESCO ! ... mais pas par M. Spartacus , qui a d’autres valeurs ;
                                      Des dizaines de milliers d’enfants ont accès ) la pratique musicale , à l’éducation , à la santé et ça , ça déplaît beaucoup au Patronat et donc à M. Spartacus , qui s’identifie à M. Taylor , visiblement .

                                      Le peuple vénézuélien a pris son destin en main et désavoué les vendus aux USA qui préféraient donner les richesses au pays aux Multinationales que les partager pour le peuple .

                                      Si ce texte était renseigné , il saurait que Chavez est allé bien au-delà de la redistribution de la manne pétrolière ; et qu’il a redistribué le PIB hors revenus du Pétrole .

                                      Ici en France on devrait prendre exemple sur cette politique qu iest faite dans l’intérêt du peuple ;

                                      C’est un choix , notre pays est riche , plus que le Venezuela , mais nos dirigeants sont à la solde du MEDEF et de ses parasites qui siphonnent le PIB à leur profit privé .


                                      • epicure 9 mars 2013 22:08

                                        Mon dieu c’est terrible, le vénézuela produit moins de café, tout ça pour produire de la nourriture pour le peuple et rendre le pays autonome au niveau alimentaire.
                                        Mais dans quel monde vit on ?

                                        Dire que les vénérueliens pourraient se serrer le ventre et exporter du café pour le plus grand bénéfice de sociétés privés.

                                        Heureusement que sparte à gus, est là pour dénoncer cette folie communiste.


                                        • emphyrio 9 mars 2013 22:10

                                          @ l’auteur
                                          On apprend de la plume d’un haut fonctionnaire français qui était réellement le « démocrate » Carlos Andres Perez :
                                          http://www.u-p-r.fr/actualite/monde/le-venezuela-avant-et-apres-hugo-chavez


                                          • L.F. L.F. 9 mars 2013 23:15

                                            Cracher sur un cadavre encore chaud et pleuré par tout un continent ( 7 jours de deuil national au Venezuela et en Bolivie, 3 jours de deuil national en Argentine, à Cuba et en Equateur ) : la grande classe Spartacus !

                                            « Il y a des gens qui observent les règles de l’honneur comme on observe les étoiles de très loin » Victor Hugo


                                            • Extra Omnes Extra Omnes 10 mars 2013 00:53

                                              Personne pour défendre cet article minable ?
                                              Ah si ! Ya le taximan qui s’y colle et récolte un joli score de moinssages.
                                              L’auteur de ce caca, lui, se cache (pour mourir ?).


                                              • BOBW BOBW 10 mars 2013 08:55

                                                Monsieur Cassus :

                                                Bravo pour votre score pratiquement « unanime » et voilà encore pour vous gargariser smiley


                                                • kalagan75 10 mars 2013 10:13

                                                  un lien pour la plupart d’entre vous, capables de juger de la pertinence d’un article aux moinsages que vous lui affectez ( allez vivre sur place quelques année ... ) .

                                                  http://www.airfrance.fr/cgi-bin/AF/FR/fr/local/achat-reservation/meilleures-offres/calendrier-promotion-vol.do?soId=1284015

                                                  je pensais que les lecteurs d’agora étaient plutôt gauchistes ,en fait, vous êtes plutôt Chavistes : c’est toute la différence entre meluche et chavez, il y en a un qui pouvait arroser ses clients, l’autre ne le peux car nous n’avons pas de ressources dans notre sous-sol ...


                                                  • marc 10 mars 2013 11:12

                                                    Une petite recherche donne les réultats suivants :

                                                     Au Venezuela, sur les 81 chaînes de télévision du pays, 79 sont privées et majoritairement aux mains de l’opposition.

                                                    Quatre d’entre elles : RCTV qui diffuse par le câble et par satellite, Globovision, Televen et Venevision, contrôlent pratiquement l’espace médiatique

                                                    Ces médias télévisés avaient soutenu le putsch militaire du 11 avril 2002 contre Hugo Chavez

                                                    Le patron de RCTV, Marcel Garnier qui a ouvertement soutenu le coup d’Etat, n’a pas été emprisonné : il est resté libre et a poursuivi son activité. Dans n‘importe quel pays démocratique, il aurait été poursuivi en justice et condamné. ( Chavez avait lui fait de la prison pour sa tentative de coup d’Etat dans sa jeunesse)

                                                    Sur les 709 radios du pays, 706 sont privées et majoritairement aux mains des opposants à Chavez.

                                                    Enfin, tous les journaux sont privés, et les grands titres de la la presse du pays El Universal et E1 Nacional, lesquels avaient également soutenu le coup d’Etat d’avril 2000. (sans être poursuivis), ainsi que la majorité des titres privés ont continué de tirer à boulets rouges contre le leader vênézuélien.

                                                    Malgré cette armada médiatique et en dépit de sa maladie, Chavez l’avait emporté en octobre dernier avec plus de 54 % des suffrages face à son rival de droite Henrique Capriles Radonski. Entant de la grande bourgeoisie vénézuélienne, encensé par les médias occidentaux, Capriles avait pourtant un passé de putchiste : en 2002, lors du coup d’État avorté contre Chavez, il s‘était illustré en attaquant l’ambassade de Cuba et avait été condamné à cent dix-neuf jours de prison.

                                                    C’est moins qu’un loubard de la banlieue parisienne pour un délit mineur.

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