Oui, rosemar, cela vous touche de près et vous émeut et on vous comprend.
Je vois des commentaires (attendus) qui s’appuient sur des comparaisons qui, forcément, ne sont pas raison. 
Je crois, pour ma part, pouvoir affirmer que beaucoup de nos compatriotes sont issus de familles d’une première, deuxième, voire troisième vague d’immigration venant de Pologne, Espagne ou Portugal et encore Italie, et, bien sûr Mahgreb, au gré de diverses misères sociales voire de guerres ou opression politique et, dans ces lignées, l’expatriation définitive on connaît.
Ce courage de partir vers l’inconnu porteur d’espoir n’est pas d’aujourd’hui. Il vaut mieux s’embarquer pour un travail que pour une guerre...
Une séparation est toujours douloureuse. Encore que le développement des transports et des communications puissent la rendre moins douloureuse, pathétique ou définitive de nos jours.
C’est vrai que la fuite des « bras » comme des « cerveaux » pose problème. Tel jeune ingénieur français à Dubaï s’exprimant l’autre jour sur France Culture disait qu’il n’y a plus rien d’intéréssant à faire sur notre vieux continent et notre vieile France...rien que des « rafistolages » et pas de ponts, de villes (d’îles !!!) à créer et entraînent enthousiasme, estime de soi et...rémunération.
La belle époque ? ce n’est pas aujourd’hui ! Peut-être demain ?
Bonne après-midi à tou(te)s
noodles