Merci à l’auteur de nous avoir fait un petit résumé des prochains enjeux sur la réforme bancaire. Plus il y a des voix discordantes, plus les citoyens sont au courant et plus il y a des chances que cela finit par changer.
Il ne faut pas se faire d’illusions : le lobby bancaire ne va facilement se laisser faire, aussi bien en France qu’au sein de l’Union Européenne. Il faut tout de même constater qu’avec ces hyper-diplômés dans les instances nationales et internationales, ils n’ont pas trouvé jusqu’ici un moyen de taxer correctement les entreprises qui utilisent les gonflements artificiels de leurs charges pour amoindrir les bénéfices.
C’est plutôt par manque de volonté politique et surtout cela permet de pressurer ailleurs. Des juges, même si ce n’est pas la majorité, peuvent avoir la meilleure volonté du monde, si la loi n’est pas là, sont impuissants.
La réforme bancaire, telle qu’elle a été proposée par le gouvernement, ne va pas changer la face du globe. Et même si le Sénat va plus loin, via des amendements entre autres, une réforme timide à l’origine restera toujours inoffensive pour empêcher les dérives rencontrées jusqu’ici.
En attendant, l’optimisation fiscale a encore de beaux jours devant elle.