Bonjour la grincheuse
Je plaisante, votre article est excellent, il est agrémenté de commentaires intelligents.
Nous sommes sans doute dans une immense mutation planétaire et nous connaissons
sans doute, ce que nous avons fait subir à nos frère amérindiens à partir du XV ème siècle.
Dans
notre monde industrialisé, verrouillé économiquement
et surtout financièrement, évoquer l’écologie,
c’est faire un acte de foi, rêver d’un autre monde, contenir en
soi une infinie confiance malgré les prédictions
alarmistes des médias qui inscrivent le mot fin sur l’écran
sombre des nuits tourmentées de l’humanité.
Ecologie, au sens large, plus de respect pour la nature, flore, faune et humanité.
Les amérindiens avaient
certainement réalisé l’une des plus intéressantes
symbioses homme-nature et même la symbiose homme-homme. Ils se
considéraient comme appartenant à la nature, ils
n’avaient pas la prétention de la maîtriser. Ils ne
possédaient rien et n’avaient de droits sur rien.
Quel n’était pas leur étonnement de rencontrer des hommes venus de la mer qui voulaient acheter de la terre. Ils leurs répondaient que la terre appartenait à tout le monde, comme l’air que l’on respire, l’eau qui nous alimente et nous rafraichit, le soleil qui nous éclaire et nous chauffe. A cette époque lointaine, le choc culturel fut décisif pour les amérindiens.
Maintenant ils croupissent plus ou moins dans des réserves, alcoolisés, sans âme, certes, ils ont gardé leur plumes comme des oiseaux aux ailes cassés qui rôdent dans les bidons ville entre les chiens efflanqués, les chats sans queue et les marmots pouilleux et gueulants.
Notre monde n’est plus conquis par un étranger mais par des abstractions, comme la finance dont on parle en permanence, sans jamais la rencontrer, mais dont on constate les effets délétères sur l’environnement. La chimère antique avec tous les présages catastrophiques.
Alors nous vivons une gestation difficile, à moins que ce ne fut un accouchement compliqué, par le siège, le cordon ombilical autour du cou, enfin tout ce qu’il faut pour ne plus avoir le temps et les moyens de réfléchir.
La solution se situe entre l’amérindien épris de nature et l’américain de conquête dans une meilleure répartition de nature et de culture...pour des terriens différents mais surtout respectueux de leur différence...dans l’empathie des deux modes existentiels.