Isga, et aussi gorgonzola :
je ne vais pas me répéter, mais laissez moi vous dire que, être progressiste ce n’est pas être de gauche.
Les notions de gauche et droite n’ont plus aujourd’hui beaucoup de sens dans l’absolu, mais sont pertinentes dans une économie de marché. Or l’Europe a vocation à être et demeurer une économie de marché : on y est très attaché à la libre entreprise, et je reconnais moi-même que c’est le meilleur moteur de l’économie.
Ceci dit, l’économie de marché est un cancer mortifère si on ne la bride pas, à l’image des centrales nucléaires que l’on ne peut plus refroidir. La tare congénitale du marché, ou du capitalisme si vous préférez, c’est d’accroitre sans limite les inégalités, puisque l’argent y va à l’argent. Le seul contre remède à cette tare est un État fort, attaché à une politique de redistribution, seule garantie de la pérennisation du système. Et cette politique a un nom : c’est une politique de gauche. A contrario, les politiques de relance par l’offre et les détournements de l’argent public, ce keynésianisme à l’envers dont parlait Rocard, ces politiques-là sont de droite.
Mais de cela, la droite ne veut rien entendre.
@ gorgonzola : que François Asselineau soit de droite, c’est dans la logique de son parcours et de ses appuis. Si on dit que l’UPR est un parti de gauche, alors je dis : c’est une arnaque.