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Commentaire de France

sur Jorge Mario Bergoglio ou François Ier, le pape des humbles et des pauvres


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France 14 mars 2013 18:03

Le Pape a le pouvoir de réduire considérablement la misère dans le monde, sans que ça coûte un sou au Vatican : il suffirait qu’il encourage l’usage du préservatif et des autres moyens contraceptifs non-abortifs au lieu de les interdire.

Quand je dis « interdire », je pèse mes mots : si cette interdiction est peu influente en Europe, il ne faut pas oublier que toute oeuvre caritative perd son label « catholique » si elle fait tant soit peu la promotion ou la distribution des moyens contraceptifs.
J’ai lu cela récemment dans une revue catholique : une note du Vatican rappelait cette exigence aux différents organismes caritatifs catholiques.
Quand il s’agit des nombreux dispensaires catholiques en Afrique, essentiellement tournés vers une meilleure santé des enfants, et donc une baisse de la mortalité infantile, si aucune planification familiale n’y est associée, on aboutit à une explosion démographique, et à un doublement ou triplement de la population à chaque génération, lorsque chaque femme africaine a en moyenne, selon les pays 5 ou 6 enfants. Cet accroissement exponentiel de la population enfonce le pays dans une misère croissante et de plus en plus difficilement réversible : les terres cultivables ne se multiplient pas au même rythme, la déforestation est le prix à payer pour en chercher de nouvelles, les déserts suivent la déforestation. Le résultat à long terme est donc l’inverse de celui recherché !
La perte du label « catholique » pour une oeuvre caritative, c’est la perte immédiate de tous ses moyens financiers et humains : plus de religieuses bénévoles, plus de subventions du Vatican, disparition des donateurs catholiques.

Le Pape François est proche des pauvres. Ban Ki-moon a dit qu’ils avaient un objectif commun : réduire la pauvreté. Souhaitons qu’ils se rencontrent et que Ban Ki-moon pourra lui dire :
« L’effort à long terme nécessaire pour maintenir un bien-être collectif qui soit en équilibre avec l’atmosphère et le climat exigera en fin de compte des modes viables de consommation et de production, qui ne peuvent être atteints et maintenus que si la population mondiale ne dépasse pas un chiffre écologiquement viable. »
Rapport 2009 du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA)

 »Si nous continuons dans cette voie, si nous ne faisons rien pour enrayer l’accroissement de la population, nous allons en payer le prix, nous allons nous retrouver dans un monde surpeuplé. La démographie a un impact sur le développement économique, sur l’environnement et sur les ressources de la Terre qui sont limitées.« (Kofi Annan)

Quant à moi, j’ai envie de lui dire »la familia pequena vive mejor !" 
C’est dans sa langue maternelle, il devrait comprendre ...

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