A l’époque de la dictature, il n’était pas cardinal et sa parole ne pesait rien. Il affirme en revanche avoir caché des prêtres pourchassés par la dictature.
Concernant la loi argentine sur l’avortement, je la trouve bonne dans son principe de dépénaliser l’avortement quand des circonstances le justifient. (Peut-être d’autres circonstances le justifieraient ils) On ne peut quand même pas supprimer une vie avec la légèreté avec laquelle on retire une marchandise trop chère de son caddy.
D’une manière plus générale, on ne peut pas attendre d’une religion qui se veut garante des valeurs éthiques de suivre les modes et tendances de la société civile. La morale évolue au fil des générations (j’ai connu l’époque où les mini-jupes faisaient scandale en Europe) mais l’éthique doit rester immuable dans ses principes. Mon interprétation personnelle est que l’amour (au sens profond et non sexuel du terme) devrait être le seul principe à prendre en considération pour juger si un acte est conforme ou non à l’éthique. S’il commande l’acte qu’il s’agisse d’avortement, d’euthanasie, de mariage gay ou lesbien, d’adoption, etc..., il est légitime. S’il repose sur l’égoïsme, il ne l’est pas.
Au final, il s’agit chaque fois d’un cas de conscience individuel dans lequel ni l’Etat, ni la religion ne devraient intervenir quand la loi est transgressée mais sans l’interdit, beaucoup se diraient simplement que tout est permis.