Il y a 2000 ans, Jésus n’a pas pu bénéficier de la liberté d’expression de sa pensée révolutionnaire en totalité, il fut accusé d’être un blasphémateur. Aujourd’hui au Qatar et ailleurs ils emprisonnent des poètes qui se dresse contre un régime sourd qui se fait passer pour une démocratie, alors que ce sont des dictatures molles ! Mais pourquoi donc alors simuler la démocratie ?
Pour répondre à votre question quels outils ?
Il semble que le monde change depuis les révolutions arabes, et que chacun doit retrouver son centre dans une citoyenneté rénovée, où seule la liberté d’expression ne suffit plus, et que la pensée critique et politique doit se construire grâce à un ou plusieurs médias qui font du débat continu, en interaction avec l’opinion publique qui vote pour des idées une à une et non plus pour des porteurs d’idées en pot commun dont il ne reste plus qu’une stature dégoulinante une fois élue. Le but est que chacun puisse être sondé s’il le souhaite en temps et en heure, pour avoir voix au chapitre en tant que citoyen, dans un climat calme et posé. Cela sous entend que chacun respecte la citoyenneté de tous. Ensuite il faut centraliser la collecte d’opinion pour construire la jauge nationale de l’opinion publique réelle quotidienne.
Que ce soit dans Star Wars avec l’assemblée galactique de palpatine, ou que ce soit les Lumières, ou que ce soit le message du Christ, le problème semble éternel et d’une actualité indémodable. 500 ans JC, en Grèce, l’idée de l’ekklesia existait.
Voici un petit texte que j’ai écrit hier pour en faire un article sur Agoravox, et voilà qu’il n’a toujours pas été publié comme article. Comme il parle de l’outil (un des outils) qui manque à toutes les démocraties, je vous le livre tel quel.
Théologie : Église=ekklesia. Ekklesia=assemblée populaire pour pétrir les volontés. Catholique=universelle.
Comment se fait-il que, bien que Jésus ait tenté d’enseigner que le
Temple de prière est à l’intérieur de soi (le puits de la Samaritaine)
l’on soit contraint d’avoir une société dont l’organisation hyper
hiérarchisée place un Pape d’un côté, la laïcité entre, et le
politique-représentant de l’autre ? Où est le centre de chacun ? Où sont
les « pierres vivantes » ?
Dans un monde où les vœux, qu’ils soient
spirituels ou politiques ne sont que rarement, pour ainsi dire,
exhaussés, que reste-t-il si ce n’est la confusion mondiale où chacun
cherche encore un sens meilleur à sa vie ?
Ainsi Jésus souhaitait
que nos volontés s’affermissent comme des pierres que l’on érige
soi-même. Il avait dit Ekklesia par ce qu’il pensait à cette idée
grecque de faire une « éclisse » pouvant faire la liaison entre l’échelle
du bas et celle du haut, les relier.
J’ai eu beau me laisser
traverser par le Christ tout au long de ses années, et aujourd’hui ma
vision est claire et simplifiée : ce qui m’est arrivé c’est que j’ai été
rejoint puisque je m’y dirigeais.
Relier les particules éparses, les étoiles, pour devenir une étoile à mon tour.
Respectons nos vœux politiques les uns les autres sans poser de
couronne de lauriers d’or, respectons nos opinions aussi diverses
soient-elles, soyons à l’écoute de tous aussi loin sont-ils, puisque tel
est le vœu de l’univers : rassembler les particules éparses et tracer le
cap du futur joyeux en assemblée universelle, où les débats permettent
de trancher en toute sagesse.
Qui accepte aujourd’hui que son
prochain ne soit pas sondé comme je peux l’être rarement ? Qui accepte
que ses idées pour les quelles vous avez voté en majorité ne soient pas
exhaussées ensuite ? Pourquoi les lois emprisonnent plus qu’elles ne
libèrent en s’agrémentant du mensonge ?
Si le déploiement de
l’information est devenu si mondialisé, si la démocratie fut amenée par
les Lumières, que croyez-vous qu’il soit programmé pour le salut de tous
à l’horizon ?
J’ai suivie une voie rectiligne, comme un I
paumé, fleur bleue que je suis, ou je me devais d’oublier personne. Car
si même je ne suis pas d’accord avec votre réflexion ni votre opinion ni
votre vote, je ferai tout pour que vous puissiez être entendus et
respectés. Une chose : je ne tolère pas la violence qu’elle soit verbale
ou physique. J’aime la paix et la joie.
Sans doute
m’aurez-vous vu à travers mes bribes d’écriture tel que je suis, ou sans
doute serai-je passé inaperçu. Mais ma volonté n’est pas de convaincre,
elle est surtout d’être un bon apprenti de ma vie.
Sans le
savoir j’avais suivi la voie royale, ignorant que je suis, la foi dans
ma bonne étoile en tête, et me voilà bien embarrassé de devoir
disparaître et me plonger anonymement dans la foule. En effet comment
pourrai-je apprécier mes nouvelles rencontres d’une manière humble si je
devais entendre les applaudissements précédant mes allers et venues ?
Oui je préfère aller vers les petites gens sans qu’elles me
reconnaissent comme étant quelqu’un d’important, je préfère éviter les
louanges. Peut-être est-ce ainsi la suite du cheminement personnel :
m’incarner encore davantage à ma juste place, dans une sobriété
heureuse.
Et si toutefois par le bon présage vous souhaitez me
demander mon opinion sur un sujet, si vous m’octroyez le droit au
chapitre et à la participation votive, si vous me comptez dans le
dialogue social et la concertation générale, si vous voulez engagez le
dialogue citoyen autour d’une table ronde de négociation, alors je
laisserai avec grand plaisir vivre ma citoyenneté en partage en toute
franchise.
09/04 07:24 - Le421
Un nom : Dassault. Député, Maire, Sénateur, Marchand d’armes, Patron de Presse. Plus de (...)
15/03 17:41 - lucien bomberger
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