Dans les cas de retraite de capitalisation problématiques constatés par le passé, il est trop facile d’accuser le « marché » ...
Pour le cas cité d’Enron, le « marché » n’a rien à voir ... les acteurs sur les marchés, oui, car c’est de la malversation pure et simple, un peu comme dans le cas Madoff
http://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/la-revue-lutte-de-classe/serie-actuelle-1993/etats-unis-la-faillite-d-enron-un
Admettons pour l’hypothèse le cas liberté individuelle et de retraite par capitalisation ?
Qui contrôlerait en fait ces investissements ?
Dans la mesure où les cotisants auraient un droit effectif de regard, de décision et de veto au Conseil d’Administration de ces organismes gestionnaires, à la limite pourquoi pas, puisqu’ils en seraient les principaux actionnaires.
Dans les systèmes actuels de fonds de pension ce n’est pas le cas, leurs gestions échappent totalement aux cotisants, et sont sous la main de traders qui opèrent sur les marchés - par forcément dans le sens d’un bien commun - . Le risque est que quelques personnes seulement peuvent corrompre un système tout entier, et adieu veau, vache, cochon, couvée ... fortune ainsi répandue ... et tous les cotisants gros Jean comme devant (ainsi que ceux d’Enron).
Le système par répartition vise surtout à transformer chaque travailleur (cotisant) en capitaliste. D’une certaine manière c’est le principe du communisme appliqué au capitalisme.