- Ribas et Sucre. Il faudrait peut-être demander aux étudiants ce qu’ils en pensent plutôt qu’à tous (?) les « observateurs » extérieurs. Vous dites que cela atteint le niveau lycée au mieux. C’est parfait, vu que l’ambition de ce programme est de donner un enseignement de rattrapage de niveau secondaire aux étudiants qui ont décroché. Ceci dit, il y a des ratages et des réussites avec ce programme.
Il y a un monde entre permettre le rattrapage d’élèves décrocheurs et handicaper les étudiants du niveau supérieur.
- Hugo Chavez n’aurait pas pu former des médecins en 14 ans au pouvoir alors qu’il en faut 20 pour en former un.
- Il faut 9 ans pour former un médecin, 14 ou 15 au pire en cas de spécialisation plus poussée.
- Pour rappel, les médecins locaux de classe bourgeoise ne voulaient pas soigner dans les barrios.
Pour rappel, on peut les comprendre quand on sait à quel point ces quartiers sont de véritables coupe-gorges. Ce n’est pas par idéologie qu’ils ne voulaient pas y aller, mais parce qu’ils n’avaient pas envie de s’y faire tuer pour leurs sacoches !
- La ruine de l’agriculture. OK mais les Vénézuéliens mangent à leur faim. Et si l’agriculture européenne n’était pas subventionnée, elle n’existerait plus.
Les subventions européennes sont là pour AIDER les producteurs à vivre de leur métier en dépit du faible prix de revient de leurs productions. Au Vénézuela, ce sont les acheteurs qui sont subventionnés, ce qui provoque la ruine des agriculteurs. Soit ils laissent leurs terres en jachère, soit ils sont tentés par la culture de la coca.
Chavez pourrait subventionner les producteur au lieu de leur imposer un prix de vente ridiculement bas. Mais il ne pourrait pas faire vivre sa famille car devinez qui est à la tête des importations et des magasins d’ Etat ?
La famille Chavez !
- PDVSA. 2003, c’est surtout une grève politique et le licenciement de 19000 cadres et employés de la compagnie pétrolière qui avaient soutenu le putsch de 2002. Ce fut la reprise en main du pétrole vénézuélien par l’Etat..
Et depuis : production en chute libre, vétusté grandissante des installations. Non, c’est vraiment une bonne gestion...