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Accueil du site > Actualités > International > 50 vérités sur Hugo Chávez et la Révolution bolivarienne

50 vérités sur Hugo Chávez et la Révolution bolivarienne

Décédé le 5 mars 2013 à l’âge de 58 ans des suites d’un cancer, le président Hugo Chávez a marqué à jamais l’histoire du Venezuela et de l’Amérique latine.

Salim Lamrani

Opera Mundi

http://operamundi.uol.com.br/conteudo/opiniao/27642/50+verdades+sobre+hugo+chavez+e+a+revolucao+bolivariana.shtml

 

 

  1. Jamais dans l’histoire de l’Amérique latine, un leader politique n’avait atteint une légitimité démocratique aussi incontestable. Depuis son arrivée au pouvoir en 1999, seize élections ont eu lieu au Venezuela. Hugo Chávez en a remporté quinze, dont la dernière en date, le 7 octobre 2012. Il a toujours battu ses opposants avec un écart allant de dix à vingt points.

 

  1. Toutes les instances internationales, de l’Union européenne à l’Organisation des Etats américains, en passant par l’Union des nations sud-américaines et le Centre Carter, ont été unanimes pour reconnaître la transparence des scrutins.

 

  1. James Carter, ancien président des Etats-Unis, a déclaré que le système électoral vénézuélien était le « meilleur au monde ».

 

  1. L’universalisation de l’accès à l’éducation élaborée depuis 1998 a eu des résultats exceptionnels. Près de 1,5 millions de Vénézuéliens ont appris à lire, écrire et compter grâce à la campagne d’alphabétisation, nommée Mission Robinson I.

 

  1. En décembre 2005, l’UNESCO a décrété que l’illettrisme avait été éradiqué au Venezuela.

 

  1. Le nombre d’enfants scolarisés est passé de 6 millions en 1998 à 13 millions en 2011 et le taux de scolarité dans l’enseignement primaire est désormais de 93,2%.

 

  1. La Mission Robinson II a été lancée afin d’amener l’ensemble de la population à atteindre le niveau du collège. Ainsi, le taux de scolarité dans l’enseignement secondaire est passé de 53,6% en 2000 à 73,3% en 2011.

 

  1. Les Missions Ribas et Sucre ont permis à des centaines de milliers de jeunes adultes d’entreprendre des études universitaires. Ainsi, le nombre d’étudiants est passé de 895 000 en 2000 à 2,3 millions en 2011, avec la création de nouvelles universités.

 

  1. Au niveau de la santé, le Système national public de santé a été créé afin de garantir l’accès gratuit aux soins à tous les Vénézuéliens. Entre 2005 et 2012, 7 873 centres médicaux ont été créés au Venezuela.

 

  1. Le nombre de médecins est passé de 20 pour 100 000 habitants en 1999 à 80 pour 100 000 habitants en 2010, soit une augmentation de 400%.

 

  1. La Mission Barrio Adentro I a permis de réaliser 534 millions de consultations médicales. Près de 17 millions de personnes ont ainsi pu être soignées, alors qu’en 1998, moins de 3 millions de personnes avaient un accès régulier aux soins. 1,7 millions de vies ont ainsi été sauvées entre 2003 et 2011.

 

  1. Le taux de mortalité infantile est passé de 19,1 pour mille en 1999 à 10 pour mille en 2012, soit une réduction de 49%.

 

  1. L’espérance de vie est passée de 72,2 ans en 1999 à 74,3 ans en 2011.

 

  1. Grâce à l’Opération Milagro lancée en 2004, 1,5 millions de Vénézuéliens atteints de cataractes et autres maladies oculaires, ont retrouvé la vue.

 

  1. De 1999 à 2011, le taux de pauvreté est passé de 42,8% à 26,5% et le taux de pauvreté extrême de 16,6% à 7%.

 

  1. Au classement de l’Indice de développement humain (IDH) du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le Venezuela est passé du 83ème rang en 2000 (0,656) au 73ème rang en 2011 (0,735), intégrant ainsi la catégorie des nations à l’IDH élevé.

 

  1. Le coefficient de GINI, qui permet de calculer les inégalités dans un pays, est passé de 0,46 en 1999 à 0,39 en 2011.

 

  1. Selon le PNUD, le Venezuela, qui dispose du coefficient de GINI le plus bas d’Amérique latine, est le pays de la région où il y a le moins d’inégalités.

 

  1. Le taux de malnutrition infantile a été réduit de près de 40% depuis 1999.

 

  1. En 1999, 82% de la population avait accès à l’eau potable. Ils sont désormais 95%.

 

  1. Durant la présidence de Chávez, les dépenses sociales ont augmenté de 60,6%.

 

  1. Avant 1999, seules 387 000 personnes âgées recevaient une pension de retraite. Elles sont désormais 2,1 millions à en bénéficier.

 

  1. Depuis 1999, 700 000 logements ont été construits au Venezuela.

 

  1. Depuis 1999, le gouvernement a remis plus d’un million d’hectares de terres aux peuples aborigènes du pays.

 

  1. La réforme agraire a permis à des dizaines de milliers d’agriculteurs de posséder leurs terres. Au total, plus de 3 millions d’hectares de terres ont été distribués.

 

  1. En 1999, le Venezuela produisait 51% des aliments qu’il consommait. En 2012, la production est de 71%, alors que la consommation d’aliments a augmenté de 81% depuis 1999. Si la consommation de 2012 était similaire à celle de 1999, le Venezuela produirait 140% des aliments consommés au niveau national.

 

  1. Depuis 1999, le taux de calories consommées par les Vénézuéliens a augmenté de 50% grâce à la Mission Alimentation qui a créé une chaîne de distribution de 22 000 magasins alimentaires (MERCAL, Casas de Alimentación, Red PDVAL), où les produits sont subventionnés à hauteur de 30%. La consommation de viande a augmenté de 75% depuis 1999.

 

  1. Cinq millions d’enfants reçoivent désormais une alimentation gratuite à travers le Programme d’alimentation scolaire. Ils étaient 250 000 en 1999.

 

  1. Le taux de malnutrition est passé de 21% en 1998 à moins 3% en 2012.

 

  1. Selon la FAO, le Venezuela est le pays d’Amérique latine et de la Caraïbe le plus avancé dans l’éradication de la faim.

 

  1. La nationalisation de l’entreprise pétrolière PDVSA en 2003 a permis au Venezuela de retrouver sa souveraineté énergétique.

 

  1. La nationalisation des secteurs électriques et de télécommunications (CANTV et Electricidad de Caracas) ont permis de mettre fin à des situations de monopole et d’universaliser l’accès à ces services.

 

  1. Depuis 1999, plus de 50 000 coopératives ont été créées dans tous les secteurs de l’économie.

 

  1. Le taux de chômage est passé de 15,2% en 1998 à 6,4% en 2012, avec la création de plus de 4 millions d’emplois.

 

  1. Le salaire minimum est passé de 100 bolivars (16 dollars) en 1999 à 2047,52 bolivars (330 dollars) en 2012, soit une augmentation de plus de 2000%. Il s’agit du salaire minimum en dollars le plus élevé d’Amérique latine.

 

  1. En 1999, 65% de la population active touchait le salaire minimum. En 2012, seuls 21,1% des travailleurs disposent de ce niveau de salaire.

 

  1. Les adultes d’un certain âge n’ayant jamais travaillé disposent d’un revenu de protection équivalant à 60% du salaire minimum.

 

  1. Les femmes seules et les personnes handicapées reçoivent une allocation équivalente à 80% du salaire minimum.

 

  1. Le temps de travail est passé à 6h par jour et à 36 heures hebdomadaires sans diminution de salaire.

 

  1. La dette publique est passée de 45% du PIB en 1998 à 20% en 2011. Le Venezuela s’est retiré du FMI et de la Banque mondiale en remboursant par anticipation toutes ses dettes.

 

  1. En 2012, le taux de croissance au Venezuela a été de 5,5%, l’un des plus élevés au monde.

 

  1. Le PIB par habitant est passé de 4 100 dollars en 1999 à 10 810 dollars en 2011.

 

  1. Selon le rapport annuel World Happiness de 2012, le Venezuela est le second pays le plus heureux d’Amérique latine, derrière le Costa Rica, et le 19ème au niveau mondial, devant l’Allemagne ou l’Espagne.

 

  1. Le Venezuela offre un soutien direct au continent américain plus important que les Etats-Unis. En 2007, Chávez a alloué pas moins de 8,8 milliards de dollars en dons, financements et aide énergétique contre seulement 3 milliards pour l’administration Bush.

 

  1. Pour la première fois de son histoire, le Venezuela dispose de ses propres satellites (Bolívar et Miranda) et est désormais souverain dans le domaine de la technologie spatiale. Internet et les télécommunications sont disponibles sur tout le territoire.

 

  1. La création de Pétrocaribe en 2005 permet à 18 pays d’Amérique latine et de la Caraïbe, soit 90 millions de personnes, d’acquérir du pétrole subventionné à hauteur de 40% à 60%, et d’assurer leur sécurité énergétique.

 

  1. Le Venezuela apporte également son aide aux communautés défavorisées des Etats-Unis en lui fournissant de l’essence à des tarifs subventionnés.

 

  1. La création de l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA) en 2004 entre Cuba et le Venezuela a jeté les bases d’une alliance intégratrice basée sur la coopération et la réciprocité, qui regroupe huit pays membres, et qui place l’être humain au centre du projet de société, avec l’objectif de lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale.

 

  1. Hugo Chávez est à l’origine de la création en 2011 de la Communauté des Etats d’Amérique latine et de la Caraïbe (CELAC) qui regroupe pour la première fois les 33 nations de la région, qui s’émancipent ainsi de la tutelle des Etats-Unis et du Canada.

 

  1. Hugo Chávez a joué un rôle essentiel dans le processus de paix en Colombie. Selon le président Juan Manuel Santos, « si nous avançons dans un projet solide de paix, avec des progrès clairs et concrets, des progrès jamais atteints auparavant avec les FARC, c’est également grâce au dévouement et à l’engagement de Chávez et du gouvernement du Venezuela ».

 

 

Docteur ès Etudes Ibériques et Latino-américaines de l’Université Paris IV-Sorbonne, Salim Lamrani est Maître de conférences à l’Université de la Réunion, et journaliste, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis.

Son dernier ouvrage s’intitule État de siège. Les sanctions économiques des Etats-Unis contre Cuba, Paris, Éditions Estrella, 2011 (prologue de Wayne S. Smith et préface de Paul Estrade).

Contact : [email protected] ; [email protected]

Page Facebook : https://www.facebook.com/SalimLamraniOfficiel

 


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42 réactions à cet article    


  • ELCHETORIX 16 mars 2013 09:48

    bonjour Mr LAMRANI
    EXCELLENT aperçu des bienfaits du regretté Hugo CHAVEZ en son pays .
    Si seulement les pays producteurs de pétrole et de gaz avaient un Chavez comme responsable de leur population , mis à part ASSAD et AHMADINEDAD .
    En EUROPE aussi , un dirigeant progressiste à la tête de chaque pays serait un bien pour la solidarité et la paix mondiale .
    RA.


    • Pierre Pierre 16 mars 2013 11:35

      Merci d’avoir publier cet article qui rétablit certaines vérités qu’on ne lit ou n’entend jamais dans les média de masse français. Honte à eux.

      J’avais déjà mis un lien vers un site qui reprend les 50 vérités sur Hugo Chavez (lien) en commentaire à un article paru sur AgoraVox le 13 mars qui, sous un faux air de témoignage vécu, se plaisait à discréditer le bilan de Hugo Chavez.
      J’avais demandé à l’auteur de l’article s’il contestait cette liste de 50 points et, assez curieusement et alors qu’il répondait à tous les autres commentaires, il n’a pas réagit à ma demande.
      J’avais juste reçu un commentaire d’un autre intervenant qui contestait le point 35 parce qu’il compte en bolivars constants sans tenir compte des dévaluations. 
      C’est vraiment peu ! Ce sera difficile de contester le reste, tout peut être recoupé sur Internet.

      • bernard29 bernard29 16 mars 2013 11:44

        Eh bien c’est formidable. Trés content pour les vénézueliens !!
         
        mais ce n’est pas la peine de venir nous faire la campagne de « béatification » ou de « sanctification » de Chavez. Ce serait plus important de faire votre prière « d’embaumement » au Vénézuela. 


        • Jicé Jicé 16 mars 2013 12:02

          L’embaumement n’est plus à l’ordre du jour... Pour des raisons techniques officiellement ; mais semble-t-il aussi pour des raisons familiales et de volonté perso du président défunt...


        • Pierre Pierre 16 mars 2013 12:43

          Hugo Chavez ne sera pas embaumé et c’est très bien. Comme cela, on ne pourra pas le comparer à Lenine, à Staline, à Mao ou à Kim Jong Il avec qui il n’avait rien à voir.

          C’est fou ce que vous avez comme arguments à présenter contre les 50 vérités de l’article !

        • bernard29 bernard29 16 mars 2013 13:07

          c’est pas parce qu’il n’y aura pas d’embaumement qu’il n’y a pas d’ « embaumeurs » dévôts..


        • davideduardo davideduardo 16 mars 2013 18:35

          l embaumement de chavez est plus une volonté des foules dévotes a en faire un « santo » qu une tradition socialiste a la mao ou staline.

          J imagine bien chaque année une procession avec une statuette a son effigie , et des gars qui le suivent a genou en se flagélant. http://www.youtube.com/watch?v=2-j8iqapGUE

          C est une dimension du chavisme que les libéraux et les gauchistes francais ne pourront pas comprendre : Chavez était avant tout un grand chrétien

        • Jicé Jicé 16 mars 2013 11:47

          Tout journaliste d’investigation qui se respecte se saisirait des faits que vous énoncez, les analyserait, commenterait, réfuterait ou approuverait, bref contribuerait à l’éducation citoyenne et à faire prévaloir la raison autour du processus chaviste... Mais de tout ce que j’ai lu dans la presse généraliste à laquelle accède le plus grand nombre, ce ne sont qu’imprécations, haine et désinformation, au mieux paresse conformiste ; rien de bien étonnant dans le système actuel...

          Sur un autre plan, dans un contexte où l’idéal bolivarien, puissamment attisé par la mort du Comandante, menaçait de s’étendre au point de mettre à bas les structures économiques et de pensée dominantes en Amérique latine et bien au-delà, la démission d’un pape et l’élection dans la foulée d’un pape latino-américain, avec le tempo qu’on lui connaît, est un contre-feu qui n’a rien d’anodin auprès de peuples très imprégnés de culture et dévotion catholiques et chrétiennes ; nous sommes bien dans un processus de guerre idéologique...

          • Pierre Pierre 16 mars 2013 12:45

            Très, très bon commentaire.


          • Francis, agnotologue JL 16 mars 2013 13:00

            Hugo Chavez a également prouvé une chose aux peuples du monde entier :

            quand un dirigeant politique veut, il peut.


            • Mmarvinbear Mmarvinbear 16 mars 2013 14:35
              1. Jamais dans l’histoire de l’Amérique latine, un leader politique n’avait atteint une légitimité démocratique aussi incontestable. Depuis son arrivée au pouvoir en 1999, seize élections ont eu lieu au Venezuela. Hugo Chávez en a remporté quinze, dont la dernière en date, le 7 octobre 2012. Il a toujours battu ses opposants avec un écart allant de dix à vingt points.

              Les partis d’oppositions n’ont pratiquement aucun accès aux médias publics. Lors des élections, la couverture médiatique se fait en priorité en faveur des candidats chavistes. Sans parler de l’obligation légale de retransmettre les discours fleuves de l’ancien président chaque dimanche. 
              Le gouvernement a la main haute sur les autorisations d’émettre pour les radios et les télévisions qui sont soumises au bon vouloir du Maître.

              1. James Carter, ancien président des Etats-Unis, a déclaré que le système électoral vénézuélien était le « meilleur au monde ».

              Pour être plus exact, il a loué le système de vote électronique utilisé.
               

              1. Les Missions Ribas et Sucre ont permis à des centaines de milliers de jeunes adultes d’entreprendre des études universitaires. Ainsi, le nombre d’étudiants est passé de 895 000 en 2000 à 2,3 millions en 2011, avec la création de nouvelles universités.

              Il ne s’agit pas de nouvelles universités, mais de collèges politisés dites « bolivariennes ». Ces écoles sont gratuites mais tous les observateurs extérieurs sont d’accord pour affirmer que leur niveau est au mieux celui du lycée. Les universités classiques, elles, ont vu leurs dotations de l’ Etat être réduites parfois des deux tiers et les professeurs qui y enseignent n’ont pas été augmentés depuis trois ans.


              1. Le nombre de médecins est passé de 20 pour 100 000 habitants en 1999 à 80 pour 100 000 habitants en 2010, soit une augmentation de 400%.

              Le problème est que l’augmentation du nombre de médecin est un trompe l’oeil : le pays ne forme pas assez de praticiens, ce sont des médecins cubains qui sont importés en masse pour combler les manques.
              Leur qualité laisse aussi à désirer : malade, Chavez a préféré se rendre à Cuba plutôt que de rester à Caracas. Choix étrange si la médecine sud-américaine était si bonne que cela.

              1. Durant la présidence de Chávez, les dépenses sociales ont augmenté de 60,6%.

              Durant la présidence Chavez, l’inflation s’est maintenue à 25 35 % annuels ; ce qui oblige à augmenter les salaires sans arrêt. En conséquence, le budget de l’ Etat est lourdement déficitaire, ce qui aura des effets néfastes à moyen et long terme.


              1. Depuis 1999, le gouvernement a remis plus d’un million d’hectares de terres aux peuples aborigènes du pays.

              Depuis 1999, l’exploitation agricole est structurellement déficitaire à cause des prix de vente trop bas imposés aux fermiers. Le nombre d’exploitations agricole ne cesse de chuter d’années en années et les nouveaux possédant se retrouvent au final dans les bidonville de Caracas ou de Maracaïbo.

               En 1999, le Venezuela produisait 51% des aliments qu’il consommait. En 2012, la production est de 71%, alors que la consommation d’aliments a augmenté de 81% depuis 1999. Si la consommation de 2012 était similaire à celle de 1999, le Venezuela produirait 140% des aliments consommés au niveau national.

              Absolument faux. Le Vénézuela importe plus de 70 % de sa nourriture. Les circuits d’approvisionnement sont contrôlés par l’Etat et les pénuries fréquentes.

              Depuis 1999, le taux de calories consommées par les Vénézuéliens a augmenté de 50% grâce à la Mission Alimentation qui a créé une chaîne de distribution de 22 000 magasins alimentaires (MERCAL, Casas de Alimentación, Red PDVAL), où les produits sont subventionnés à hauteur de 30%. La consommation de viande a augmenté de 75% depuis 1999.

              Ce qui ruine l’agriculture du pays, qui ne peut pas s’aligner sur les prix pratiqués dans ces magasins ouverts à tous.

              1. La nationalisation de l’entreprise pétrolière PDVSA en 2003 a permis au Venezuela de retrouver sa souveraineté énergétique.

              Absolument faux.
              La PDVSA a été nationalisée en 1976, longtemps avant Chavez, donc.
              En 2007, ce qui a été nationalisé, ce sont les concessions de recherche jusqu’ici explorées par les entreprises internationales, ces dernières restant à condition d’accepter des impôts plus élevés.

              En outre, le Vénézuela n’est pas indépendant énergétiquement. 
              Du fait de la vétusté grandissante des raffineries du pays et du manque total de nouveaux investissements, le pays importe désormais plus du tiers de ses besoins en essence.
              Sa production, du fait de la vétusté encore, est passée de 3,1 à 2,4 millions de barils par jours, alors que l’objectif était d’atteindre les 5 millions.
              42 ouvriers du pétrole sont morts en 2012 quand la plus grande raffinerie du pays a explosé. Un accident clairement imputé à la vétusté du matériel quand le gouvernement affichait l’excuse du sabotage.
              Enfin, les effectifs de la PDVSA ont été multipliés par 6 sur la même période. Difficile dans ces conditions de trouver une justification économique à cet accroissement.

              1. Depuis 1999, plus de 50 000 coopératives ont été créées dans tous les secteurs de l’économie.

              Depuis 1999, plus de la moitié des entreprises industrielles ont mis la clé sous la porte. Les emplois de coopérative sont massivement subventionnés par l’ Etat, et ne sont pas viables autrement.
              De plus, les salaires des fonctionnaires ont étrangement crû de 25 % quelques semaines avant la présidentielle de 2012.
              Un hasard, sûrement.


              1. Le temps de travail est passé à 6h par jour et à 36 heures hebdomadaires sans diminution de salaire.

              Faux. La législation du pays impose 40 heures au secteur public, et 48 au secteur privé.
              Je fais remarquer au passage que si l’affirmation avait été vraie, le travailleur sud-américain aurait dû travailler 6 jours sur 7. Pas très social, le Commandante !

              La dette publique est passée de 45% du PIB en 1998 à 20% en 2011. Le Venezuela s’est retiré du FMI et de la Banque mondiale en remboursant par anticipation toutes ses dettes.

              Encore une fois, les chiffres sont faux. Après une période de baisse, la dette du pays est repartie à la hausse depuis 2009 : de 36,3 % pour 2011, en hausse par rapport à 2010 ( 24,8 %) 

              1. Hugo Chávez a joué un rôle essentiel dans le processus de paix en Colombie. Selon le président Juan Manuel Santos, « si nous avançons dans un projet solide de paix, avec des progrès clairs et concrets, des progrès jamais atteints auparavant avec les FARC, c’est également grâce au dévouement et à l’engagement de Chávez et du gouvernement du Venezuela ».

              Chavez est loin d’être un ange de paix. Il a laissé les FARC établir des bases de replis sur son territoire et INTERPOL sait désormais à quel point le Commandante était mouillé dans des relations troubles avec l’extrême-droite colombienne et les narco-trafiquants.
              De plus, il a relancé, après près d’un siècle de calme, des revendications territoriales visant à annexer la quasi-totalité du territoire du Guyana voisin.
              Ces revendications ont été lancées lors de grandes contestations sociales internes.
              Pile au bon moment pour détourner l’attention de la crise économique.
              Etonnant, non ?


              • leypanou 16 mars 2013 15:07

                Je ne vais pas reprendre toutes les contre-vérités du commentaire sauf celle-ci :
                « Pour être plus exact, il a loué le système de vote électronique utilisé. » : il a dit quoi exactement la fondation Carter concernant les élections vénézuéliennes du temps d’Hugo Chavez ? A moins que votre niveau d’anglais ne vous ait obligé à lire des traductions de ce qui a été écrit car dire qu’il a seulement loué le système de vote électronique utilisé est tout simplement ridicule !!!

                Changez de sources d’information, ou tout au moins diversifiez-les


              • Mmarvinbear Mmarvinbear 16 mars 2013 16:00

                Je ne vais pas reprendre toutes les contre-vérités du commentaire sauf celle-ci


                Et pourquoi donc ?

                Parce que vous ne pouvez pas contester les faits avancés. 

                Le Vénézuela n’est pas le paradis fait de lait et de miel que ses adeptes veulent nous vendre.

                Le taux de criminalité est en hausse constante. Caracas figure parmi les villes les plus dangereuses du globe. Et on ne s’y fait pas voler le portable comme à Paris, mais dessouder comme à Marseille.

                Les observateurs extérieurs ont aussi noté la progression de la corruption ainsi que du népotisme institutionnalisé par l’ancien Président.

                La situation économique du pays ne fait que se dégrader. L’inflation reste forte, les investissements sont en baisse. Toute l’économie est consacrée à l’aide à court terme à la population, sacrifiant le long et le moyen terme.

                Le réveil sera plus que difficile.

              • Pierre Pierre 16 mars 2013 17:20

                Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose.

                • Pour Jimmy Carter. (lien) (lien)
                • Ribas et Sucre. Il faudrait peut-être demander aux étudiants ce qu’ils en pensent plutôt qu’à tous (?) les « observateurs » extérieurs. Vous dites que cela atteint le niveau lycée au mieux. C’est parfait, vu que l’ambition de ce programme est de donner un enseignement de rattrapage de niveau secondaire aux étudiants qui ont décroché. Ceci dit, il y a des ratages et des réussites avec ce programme.
                • Les médecins. Vous faites preuve de mauvaise foi. Cela a été écrit en long et en large dans tous les journaux. Il y a eu un troc entre Cuba et le Venezuela. Cuba a fourni des milliers de médecins au Venezuela contre du pétrole à coût réduit. Hugo Chavez n’aurait pas pu former des médecins en 14 ans au pouvoir alors qu’il en faut 20 pour en former un. Cela a permis à des millions de Vénézuéliens d’accéder aux soins gratuits et de sauver des centaines de milliers de vies. Pour rappel, les médecins locaux de classe bourgeoise ne voulaient pas soigner dans les barrios.
                • La dette publique. Tous les pays du monde ont subit les retombées de la crise de 2008 provoquée par l’impéritie des Etats-Unis. 34,90 % est raisonnable en comparaison avec les pays occidentaux et est à peu près du même niveau que la Norvège. (lien)
                • Budget de l’Etat déficitaire. Uniquement un problème si les cours du pétrole s’effondraient mais ce ne serait pas qu’un problème pour le Venezuela seul.
                • Temps de travail. Pour le moment vous avez raison mais un nouveau code du travail est à l’étude avec des avancées sociales et avec une participations des travailleurs. Les retraites sont bien de 60 ans pour les hommes et 55 ans pour les femmes ou après 35 ans de travail quel que soit l’âge. (lien)
                • La ruine de l’agriculture. OK mais les Vénézuéliens mangent à leur faim. Et si l’agriculture européenne n’était pas subventionnée, elle n’existerait plus.
                • PDVSA. 2003, c’est surtout une grève politique et le licenciement de 19000 cadres et employés de la compagnie pétrolière qui avaient soutenu le putsch de 2002. Ce fut la reprise en main du pétrole vénézuélien par l’Etat..
                • Processus de paix en Colombie. (lien) Interpol a diligenté une enquête à la requête de quel pays ? La Colombie ?



              • davideduardo davideduardo 16 mars 2013 19:21

                Pour être plus exact, il a loué le système de vote électronique utilisé.


                les votes électronique n ont rien avoir avec ceux de sarkozy ou bush : Un vote tapé sur l écran par le lecteur envoie une information électronique et imprime un billet qu il déposera dans une urne ; 
                Cette méthode allie donc les avantages des 2 méthodes : la rapidité du vote électronique et la sureté des votes papiers qui sont recompté les jours suivants ;

                Il ne s’agit pas de nouvelles universités, mais de collèges politisés dites « bolivariennes »....

                TOUTES les universités du vénézuela et d amerique du sud en général, ont le niveau du lycée ;
                Les éleves rentre a la universidad en sortant du college, vers l age de 15 ans, donc logique qu il ait le meme niveau que nos lycéens.


                Le problème est que l’augmentation du nombre de médecin est un trompe l’oeil : le pays ne forme pas assez de praticiens, ce sont des médecins cubains qui sont importés en masse pour combler les manques.

                et alors ?echanges de bons procédés, ils viennent former et soigner ;; ;

                Leur qualité laisse aussi à désirer : malade, Chavez a préféré se rendre à Cuba plutôt que de rester à Caracas. Choix étrange si la médecine sud-américaine était si bonne que cela.

                oui, cuba est derriere la france le meilleur systeme hospitalier au monde
                et que penser de la médecine dans les autres pays d europe quand leurs habitants viennent se soigner en france ?

                Durant la présidence de Chávez, les dépenses sociales ont augmenté de 60,6%

                vous imaginez bien que ces 60% ne sont pas en bolivar courants, ce qui donnerait des dépenses rdicules apres 12 ans d inflations, mais plutot en bolivar constant

                Depuis 1999, l’exploitation agricole est structurellement déficitaire à cause des prix de vente trop bas imposés aux fermiers. Le nombre d’exploitations agricole ne cesse de chuter d’années en années et les nouveaux possédant se retrouvent au final dans les bidonville de Caracas ou de Maracaïbo.

                dans l énoncé, on parle des aborigenes qui vivaient depuis desgénérations sur des terres que les anciens gouvernements corromus vendaient aux multinationnales, chavez leur a juste remis destitres de propriété qui leur étaient normalement dus
                quant aux agriculteurs, et aux imports de nouriture , c est vrai, mais c est un des contre coup d une exportation de matiere premiere : la maladie hollandaise
                mais cela ne remet pas en cause l amélioration du niveau e vie général.

                Depuis 1999, le taux de calories consommées par les Vénézuéliens a augmenté de 50% grâce à la Mission Alimentation qui a créé une chaîne de distribution de 22 000 magasins alimentaires (MERCAL, Casas de Alimentación, Red PDVAL), où les produits sont subventionnés à hauteur de 30%. La consommation de viande a augmenté de 75% depuis 1999.

                Ce qui ruine l’agriculture du pays, qui ne peut pas s’aligner sur les prix pratiqués dans ces magasins ouverts à tous.


                l essouflement de l agriculture n a rien a voir avec les mercal, qui recoivent des subventions, les agriculteurs vendent aux mercal au prix du marché ;

                en gros le petrole permet aux agriculteurs de vndre a un prix juste pour eux et les consommateurs achetent a moindre prix, ou est le mal ?



              • CN46400 CN46400 16 mars 2013 19:46

                « Ruine de l’agriculture » bof, si la consomation alimentaire était restée étale, c’est à dire que les pauvre aient continué à se serrer consciencieusement la ceinture, l’agriculture vénézuelienne serait, en masse, autosuffisante à 140% ; y a pire comme « ruine » !


              • Mmarvinbear Mmarvinbear 16 mars 2013 23:11
                • Ribas et Sucre. Il faudrait peut-être demander aux étudiants ce qu’ils en pensent plutôt qu’à tous (?) les « observateurs » extérieurs. Vous dites que cela atteint le niveau lycée au mieux. C’est parfait, vu que l’ambition de ce programme est de donner un enseignement de rattrapage de niveau secondaire aux étudiants qui ont décroché. Ceci dit, il y a des ratages et des réussites avec ce programme. 

                Il y a un monde entre permettre le rattrapage d’élèves décrocheurs et handicaper les étudiants du niveau supérieur.

                •  Hugo Chavez n’aurait pas pu former des médecins en 14 ans au pouvoir alors qu’il en faut 20 pour en former un. 
                • Il faut 9 ans pour former un médecin, 14 ou 15 au pire en cas de spécialisation plus poussée.

                • Pour rappel, les médecins locaux de classe bourgeoise ne voulaient pas soigner dans les barrios.

                Pour rappel, on peut les comprendre quand on sait à quel point ces quartiers sont de véritables coupe-gorges. Ce n’est pas par idéologie qu’ils ne voulaient pas y aller, mais parce qu’ils n’avaient pas envie de s’y faire tuer pour leurs sacoches !

                • La ruine de l’agriculture. OK mais les Vénézuéliens mangent à leur faim. Et si l’agriculture européenne n’était pas subventionnée, elle n’existerait plus.

                Les subventions européennes sont là pour AIDER les producteurs à vivre de leur métier en dépit du faible prix de revient de leurs productions. Au Vénézuela, ce sont les acheteurs qui sont subventionnés, ce qui provoque la ruine des agriculteurs. Soit ils laissent leurs terres en jachère, soit ils sont tentés par la culture de la coca.

                Chavez pourrait subventionner les producteur au lieu de leur imposer un prix de vente ridiculement bas. Mais il ne pourrait pas faire vivre sa famille car devinez qui est à la tête des importations et des magasins d’ Etat ?

                La famille Chavez !

                • PDVSA. 2003, c’est surtout une grève politique et le licenciement de 19000 cadres et employés de la compagnie pétrolière qui avaient soutenu le putsch de 2002. Ce fut la reprise en main du pétrole vénézuélien par l’Etat..

                Et depuis : production en chute libre, vétusté grandissante des installations. Non, c’est vraiment une bonne gestion...

              • Mmarvinbear Mmarvinbear 16 mars 2013 23:30

                quant aux agriculteurs, et aux imports de nouriture , c est vrai, mais c est un des contre coup d une exportation de matiere premiere : la maladie hollandaise


                La « maladie hollandaise » n’ a rien à voir avec le phénomène car le Venezuela n’exportait que peu sa production agricole, le marché intérieur étant suffisant pour alimenter la population.

                Le problème a surgi quand Chavez a IMPOSé un prix maximum de vente des denrées de base qui était inférieur au prix de revient et de production.

                Officiellement, pour aider les plus pauvres.

                En fait, pour pousser à la consommation de produits importés par les soins d’entreprises tenues par la famille Chavez.

              • Pierre Pierre 17 mars 2013 09:30

                La mission Ribas. Je vous rappelle que le but de cette mission est de donner une éducation à des jeunes qui ont quitté l’enseignement trop tôt et qui sont de ce fait livrés à eux-même donc souvent à la délinquance et aux trafics divers. Ce que vous appeler des collèges politisés sont des collèges où on donne des cours d’éducation civique à des gamins qui ne connaissent que la loi de la rue. Cela ne donne pas des résultats parfaits, on le sait. Dans certains quartiers, plus de 50 % des élèves inscrits suivent régulièrement les cours, dans d’autres seulement 3 ¨% . Ce n’est pas facile pour ces jeunes d’accepter le minimum de discipline exigé. Il y a aussi la pression des gangs qui doit aussi être prise en compte. Il reste que des dizaines de milliers d’étudiants réussissent. Pensez-vous que si on tentait la même expérience dans les banlieues de Marseille ou de Paris, on aurait un meilleur taux de réussite ?

                Les médecins. La première tâche à laquelle Hugo Chavez s’est attelé est la réforme constitutionnelle de 2000. Ensuite, il y eut la tentative de coup d’État de 2002 pour tenter de ne pas permettre la mise en place des réformes. Ensuite la résistance passive de la bourgeoisie avec notamment la grève de 2002 – 2003 de PDVSA (pétrole) de deux mois de qui a coûté 10 millions de dollars au pays et finalement ce n’est qu’à partir de son deuxième mandat qu’il a vraiment pu commencer ses réformes à grande échelle. Il n’a donc pas eu 14 ans pour former des médecins. En Europe, pour former un médecin, il faut finir les 6 années de primaires, ensuite réussir les 6 années de secondaire, réussir l’université (6 ans) plus 4 à 5 ans pour une spécialité et finalement 3 ans d’internat. Si j’additionne bien, cela peut faire jusqu’à 26 ans d’études. Une remarque. Les médecins vénézuéliens ne veulent pas aller dans les barrios pour leur sécurité mais des dizaines de milliers de médecins cubains ont acceptés d’y vivre et certains ont même demandé de ne pas rentrer à Cuba. La vérité, c’est que la plupart des médecins vénézuéliens n’ont pas la vocation de soigner des pauvres insolvables et souvent amérindiens de surcroît.

                L’agriculture. CN46400 et davideduaro vous ont répondu que ce n’est pas la production agricole qui a diminué mais bien la consommation alimentaire qui a augmenté. J’ajoute que le Mercosur (Marché commun sud-américain) n’oblige pas tous les pays à être auto suffisants en tout. C’est la même chose dans l’Union européenne.

                La famille Chavez. Le népotisme existe à différents niveaux dans tous les pays du monde et évidemment au Venezuela aussi. Je n’ai pas d’élément qui peuvent me dire à quel niveau cela se situe au Venezuela en comparaison avec les autres pays du monde et si cela a une influence négative sur l’économie du pays (insécurité des placements) ou si cela permet plutôt d’aider la mise en place des réformes

                En tous cas, je n’ai jamais lu que Hugo Chavez s’est personnellement enrichi en détournant les richesses de son pays. Des calomnies, on peut en lire dans tous les journaux mais jamais étayées par des preuves. J’ai même un jour lu que Fidel Castro possédait des milliards de dollars dans des paradis fiscaux.

                Les média. Voici comment les média privés couvrent un coup d’État au Venezuela. (lien) Alors si Hugo Chavez s’invitait parfois longuement dans les média, c’était un juste retour des choses. Ces journalistes ont la chance de ne pas avoir été fusillés.


              • Pierre Pierre 17 mars 2013 09:36

                Erratum. La grève de 2002 – 2003 de PDVSA (pétrole) de deux mois de qui a coûté 10 milliards de dollars au pays 


              • RBEYEUR 16 mars 2013 15:34

                Cet article et ses contributions nous suggèrent qu’Hugo CHAVEZ est déjà embaumé spirituellement par le tabernacle mélenchouillard  d’agoravox  avant que de l’être corporellement par les vénézuéliens…

                Les cinquante « preuves » d’excellences CHAVEZIENNES développées par l’article (pourquoi pas cent, deux cents, etc…) sont tout aussi cocasses que les dénigrements des médias….

                Histoire de s’amuser un peu, prenons un exemple d’idolâtrie CHAVEZIENNE pur sucre :

                « ..Hugo Chavez a également prouvé une chose aux peuples du monde entier : quand un dirigeant politique veut, il peut »

                Certes, lorsque l’on est assis sur l’une des réserves d’hydrocarbures les plus importantes du monde,  on peut pouvoir des choses…
                Dommage que l’auteur et ses acolytes n’aient pas « consolidé » leur  CHAVEZO-IDOLÂTRIE par une comparaison avec un pays comparable en matière de réserves d’hydrocarbures, par exemple le Qatar ?
                Ne serait-il pas intéressant de plaquer les « cinquante bienfaits » qui auraient été donnés par Hugo CHAVEZ aux vénézuéliens, à la situation correspondante des qataris ?


                • Pingouin094 Pingouin094 18 mars 2013 21:02

                  Question que les détracteurs d’Hugo Chavez esquivent soigneusement. Les réserves pétrolières du Venezuela existaient et étaient exploitées bien avant Chavez. Pourtant, bien avant Chavez, le niveau de vie des Venezueliens n’étaient pas non plus celui des Quataries.

                  La vérité, c’est qu’en 10 ans de gouvernement d’Hugo Chavez, la pauvreté est passé de 60% à 25% de la population. Moi, je veux bien que vous trouvez que ça ne soit pas assez, mais dites moi qui a fait mieux dans un tel temps !

                • RBEYEUR 16 mars 2013 16:01

                  De @leypanou, le 16 mars à 15h07, en réponse à cette contribution.

                  « … Je ne vais pas reprendre toutes les contre-vérités du commentaire sauf celle-ci :… ».

                  Dommage que toutes ces contre-vérités ne soient pas reprises !!!! La qualité du débat en est considérablement amoindrie !!!!

                  « ….Je ne vais pas reprendre toutes les contre-vérités du commentaire sauf celle-ci : « Pour être plus exact, il a loué le système de vote électronique utilisé. » : il a dit quoi exactement la fondation Carter concernant les élections vénézuéliennes du temps d’Hugo Chavez  ? A moins que votre niveau d’anglais ne vous ait obligé à lire des traductions de ce qui a été écrit car dire qu’il a seulement loué le système de vote électronique utilisé est tout simplement ridicule !!! Changez de sources d’information, ou tout au moins diversifiez-les… ».

                  Dommage que cette soi-disante lacune  d’anglicisme ne soit pas convenablement démontrée en reprenant la source et en explicitant précisément le détournement d’interprétation par rapport à cette source.
                  Encore une fois, l
                  a qualité du débat en est considérablement amoindrie !!!! 

                  Finalement, à part les lapidations mélenchouillardes habituelles, que reste-il dans ce commentaire ?


                  • Pie 3,14 16 mars 2013 18:36

                    Lamrani, l’embaumeur en chef du régime castriste vient nous balancer son obole propagandiste aussi nuancée et subtile qu’un rot de camionneur bulgare.

                    C’est marrant, personne ne s’offusque que l’auteur qui a pondu 68 articles et reçu 1951 commentaires n’ait jamais daigné répondre à quiconque ( 0 réponses en 5 ans et demi !!!).

                    Du journalisme participatif ? certes non, de la simple propagande basique qui ne se cache même pas.


                    • mac 16 mars 2013 19:27

                      Autre vérité : Quand l’ultralibéralisme a eu vraiment les mains libres en Russie sous Eltsine ( ce qui a permis à bon de nombre des milliardaires actuels de ce pays de faire leur fortune en dépeçant les restes fumants de l’industrie soviétique ), l’espérance de vie des hommes y a baissé de près de 10 ans oui j’ai bien dit 10 ans !


                      • alinea Alinea 16 mars 2013 20:06

                        Denis Sieffert dit ceci, dans son éditorial de la semaine :
                        « ....Il est à craindre surtout que Chavez n’ait légué aucun système durable. Les missions relèvent plus du caritatif que de la mise en place institutionnelle d’une politique. On dira que c’est déjà ça. Mais le legs aurait été plus solide si Chavez avait créé des corps intermédiaires qui auraient nécessairement tempéré son pouvoir personnel - ce qu’il n’a pas voulu-, et s’il n’avait pas condamné son pays à une dépendance exclusive à la manne pétrolière... »
                        Osons penser contre nous-même dit-il, le risque de la complaisance est aussi redoutable...
                        Je suis assez d’accord avec lui.


                        • Pingouin094 Pingouin094 18 mars 2013 21:04

                          En sortant 30% de la population venezuelienne de la pauvreté, Hugo Chavez n’a pas créé de corps intermédiaires ?


                          Les 30% de la population sortis de la pauvreté, ce sont également des habitants qui consomment plus. Et la consommation intérieur est un moteur important de l’économie d’un pays. Et ça, même si ça a été lancé initialement par des programmes sociaux, ça aura un effet à long terme.

                        • moebius 16 mars 2013 23:19

                          Vous pourrez maintenant à l’avenir vu que l’adjudant en chef Chavez ete embaumé (ou le sera ?) habemus un pape pour « faire tant pour les pauvres » et ceci sans pour autant porter un beret rouge et croire en meme temps que la marche sur l’eau, la multiplication des petits pains est un fait politique ...Ou en d’autres terme que la transformation du monde n’est pas un phenomene essentiellement miraculeux mais un fait politique humain et qui devrait peut etre le rester pour notre hygiene mentale surtout si on se revendique du socialisme et de ce courant de sa rationalite qui plus a Karl Marx qu’a Bernadette Soubirou qui ne l’oublions pas nous est apparu du fond de sa grotte pour clore une commune qui avait d’autre priorité que de se receuillir devant des reliques miraculeuses de pompistes pompeux


                          • Mmarvinbear Mmarvinbear 16 mars 2013 23:36

                            A priori, pour l’embaumement, c’est foutu. Il se murmure que c’est trop tard pour agir. Ce qui conforte beaucoup de politiques qui sont certains que Chavez est mort une semaine avant la date officielle.


                            Quoiqu’il en soit, le président par intérim semble bien parti pour convertir le Chavisme en nouvelle religion.

                             " Nous savons que notre commandant est monté aux cieux, et qu’il se trouve face au Christ. Il a fait quelque chose pour influencer le choix d’un pape sud-américain. Le Christ a dit alors que le temps de l’Amérique du Sud est venu (...) Il (Chavez) pourrait même aller jusqu’à convoquer une assemblée au paradis pour changer l’Eglise sur Terre »

                            C’est rassurant de voir le pays aux mains d’un illuminé pareil.

                            Prochaine étape de sa Kim-Jong-Ilisation ?


                          • Jicé Jicé 17 mars 2013 12:23

                            Pour sûr « que la transformation du monde n’est pas un phénomène essentiellement miraculeux », 2000 ans et 266 papes après le Christ, ça se saurait !!!! Les Pauvres vont-ils enfin voir la fin du tunnel ou continueront-ils à servir de fonds de commerce aux empourprés ????


                          • moebius 16 mars 2013 23:46

                             Continuons a esperer qu’il restera quelque chose de l’adjudant en chef Chavez et que les pauvres continueront a le rester pour lui vouer un culte eternel. Car, n’est t’il pas vrai qui importe plus au pauvres de nous que nous sommes c’est le culte, la ferveur, le charisme, la religiosite et la quasi divinité des grand hommes que nous embeaumons dans des vitrines apres les avoir cloue sur des planches pour pouvoir encore nous vautrer et croire..


                            • jak2pad 17 mars 2013 03:15

                              Excellent article, sérieux et documenté, imparable. 

                              Un vrai travail de spécialiste, une référence universitaire.
                              On devrait faire apprendre ces 50 vérités aux élèves et aux étudiants, et leur demander de les chanter tous les jours sur l’air de la Danse des canards.

                              Dommage que l’auteur ait oublié les articles 51 à 55.
                              Je me permets de les ajouter, pour que le tableau soit réellement exhaustif :

                              51) Hugo C. a démontré scientifiquement que la Terre tournait autour du soleil.
                              52) Hugo C ; a sauvé de la noyade une grand-mère paralytique qui avait dérapé dans l’Orénoque.
                              53) Hugo C. a inventé une nouvelle crème anti-moustique purement vénézuélienne.
                              54) Hugo C. avait du flair : il avait senti que Bush sentait le soufre.
                              55) Hugo Chavez est l’alpha et l’oméga de tout ce qu’il y a de meilleur dans l’humanité, et sa disparition laisse des millions d’orphelins au Vénézuela, et dans quelques autres pays non-limitrophes.

                              Soyons complets, Monsieur l’Universitaire !

                              • Jonas 17 mars 2013 09:31

                                Réponse à M. Salim Lamrani.


                                Dans un de mes courriels , j’avais relevé les faiblesses du Venezuela Etat rentier,qui dépend de l’évolution des cours du pétrole. 40% du PIB- plus de 96% de recettes d’exportations et 50% des revenus fiscaux. Comme le déclin tendantiel de la production. de l’or noir.

                                Chavez avait promit , il y a 10 ans de porter la production à + de 5 Mb/jour alors qu’elle était de + de 3 Mb/jour . Aujourd’hui elle stagne à 2,4Mb/jour. Manque d’investissent productif dans le secteur pétrolier et rareté des pièces et personnes compétentes pour la maintenance. Les effectifs de la compagnie nationale, PDVSA, sont passés de 23 000 à 123 000 !.

                                L’inflation stagne à + de 27%.

                                L’insécurité a augmentée depuis l’arrivée de Chavez d’une manière importante.

                                Interventionniste de l’Etat- contrôle des prix- du change- des coûts et des profits.etc.

                                Rappeler que le principal moteur de l’économie est constitué par la dépense publique.

                                Human Rights Watch classe le Venezuela au 162eme rang sur 180 pays en matière de corruption. 
                                « Des parasites jouent les flambeurs avec les milliards de dollars , qu’ils détournent , grâce à leurs amis au sein du gouvernement ».

                                Le venezuela occupe le 126 eme rang sur 144 du classement WEF ( Compétitivité Globale-2012/2013 )

                                Le Venezuela , subventionne le prix de l’essence à la pompe et concède des rabais sur les livraisons pétrolières aux alliés politiques.( d’ou la reconnaissance du ventre si je puis dire Nd)

                                La mainmise sur les médias etc.

                                Pour le reste , je citerai un article de Ziad Majed , journaliste à Now Lebanon. Ziad Majed n’est pas un inconnu pour les lecteurs du site Médiapart.

                                On peut retrouver l’article dans -Courrier international du 13 mars 2013.

                                « En politique étrangère, Chavez avait adopté le rejet de l’Amérique comme leitmotiv, malgré l’importance des relations commerciales et malgré les exportations de pétrole du Venezuela vers les Etats-unis ( + de 40% Nd). La cristallisation de son discourt anti-américain a coïncidé avec la monté en puissance des courants de la gauche latino-américaine.

                                Celle-ci s’est nourrie de l’appauvrissement de la population qui avait été mené avec méthode par la politique financière internationale d’un côté, par la corruption intérieure de chacun des pays de l’autre. A cela s’ajoutait le rejet d’une élite, expression d’une domination de classe, qui avait imposé des décennies durant ses orientations idéologiques. sans compter qu’après la sinistre période des années 1970 et 1980, l’amélioration des procédés électoraux a permis à des électeurs jusque-là marginalisés, tels que les autochtones amérindiens, de changer la sociologie électorale.

                                Aussi Chavez n’est pas tant à l’origine de la montée en puissance de gauche en Amérique latine qu’un phénomène concomitant de celle-ci. Même si le soutien qu’il a pu apporter au pouvoir à certainement contribué à la renforcer.

                                Quant à ses positions concernant le Moyen-Orient, elles étaient dans l’ensemble- hormis son soutien aux droits des Palestiniens- Tout ce qu’il y a de plus négatif. Il ne considérait la région qu’à travers les régimes dictatoriaux qu’il soutenait. De son » amitié« avec Muammar Kadhafi au »soutien« apporté à Bachar Al-Assd en passant par son  »amour«  pour Mahmoud Ahmadinejad , le président vénézuélien s’est retrouvé en compagnie de présidents connus pour leurs folies, leurs crimes, leurs pitreries et leurs fraudes électorales. 

                                Cela lui a valu d’être très peu populaire dans les pays dont il choyait les dirigeants. C’est ailleurs, dans d’autres pays, que ses diatribes contre l’impérialisme et ses attitudes » révolutionnaires" lui ont valu d’être populaire.

                                • Pierre Pierre 17 mars 2013 11:57

                                  Vous partez d’une approche économique mondialiste et ultra-libérale et, de ce point de vue, ce que vous écrivez est exact et peut être lu dans tous les magazines économiques occidentaux.

                                  Le modèle bolivarien voulu par Hugo Chavez remet le social au centre du développement et pour avoir une vue globale de la réussite ou non du système, il faut analyser d’autres paramètres.

                                  Je vous rappelle qu’il ne s’agit pas de marxisme ou de communisme.

                                  Par exemple créer 100000 nouveaux emplois dans une société pétrolière d’État peut être vu comme du clientélisme mais aussi comme une façon de donner du travail, donc de la dignité, à 100000 personnes et à leurs familles.

                                  Il y a un rejet des États-Unis et de ses ingérences dans pratiquement tous les pays sud-américains.

                                  Ces pays se dirigent vers une nouvelles politique intégrée de l’Amérique latine. Cela, il serait temps de le voir en Europe. 


                                • CN46400 CN46400 17 mars 2013 17:51

                                  Le Vénézuela fait partie de l’OPEP dont l’objet principal n’est pas de vendre le plus de pétrole possible, mais de le vendre au meilleur prix possible, nuance M Jonas


                                • CASS. CASS. 18 mars 2013 02:19

                                  Jonas concernant Bachar , Khadafi, et Hamadinejad vos propos sont exactement représentatifs des propagandes mensongéres et haineuses qui sont utilisées par les pires menteurs criminels , voleurs pilleurs qui soient, par les pourritures d’impérialistes sionistes qui dès l’instant où des peuples et des pays ne leurs baisent pas les pieds et ne leurs livrent pas leurs richesses sur un plateau d’argent en bons connards bien soumis comme de bons chienchiens et ne trahissent pas leur patrie et leur peuple , sont forcément taxés de monstres de tyrans sanguinaires etc. .Vous feriez bien de vous renseigner sérieusement au sujet de tout ce qu’à fait khadafi pour la lybie entre autres et etc. et du contexte. L’Iran grand pays pacifique, a nationalisé son pétrole etc et dit merde à l’empire zioniste aux us et associés larbins et par ex ; à ceux qui ont fourni des armes entre autres chimiques à saddam de façon à ce qu’il puisse pratiquer un génocide iranien. respectez l’ Iran s’il vous plaît, l’Iran est pacifiste et ne dit que des vérités. Hamadinejad est un grand homme très loin d’être un inculte, d’une grande simplicité et qui vie dans la simplicité et est d’une grande sagesse , tous ! ces discours par ex ; en sont la preuve. (il suffirait juste de cesser d’agressez l’Iran par tousles moyens les plus abjectes les uns que les autres pour les beaux yeux de cette saloperie immonde de zionistan) Vous devez être abonné à juif.org , non ? remarquez tf1 et cie c’est suffisant. si ces hommes avaient ou étaient ce que vous en dites , jamais Chavez ne leurs auraient apporté le moindre soutien.


                                • Jicé Jicé 17 mars 2013 12:52

                                  Sur l’insécurité, voilà les infos que j’apportais dans un autre fil : « ...quand on connait l’organisation de la police au Vénézuela, on comprend mieux cette problématique de l’insécurité : il y a des polices municipales aux ordres des maires ; Caracas est découpée en plusieurs communes pas toutes aux mains des chavistes (ben oui il n’y a pas de système de parti unique et la diversité politique existe toujours au Vénézuéla) ; l’autonomie des maires dans ce pays à structure fédérale n’est pas un vain mot et penser que certains corps de polices municipales puissent être instrumentalisés -et par voie de conséquences la pègre- n’est pas de l’ordre de la paranoïa (voir le rôle actif et provocateur que la police de la commune caraquègne -chic- de Chacao a joué en 2002 lors du coup d’état avorté contre Chavez) et le « dictateur-autocrate-caudillo » Chavez n’avait malheureusement pas encore réussi à régler tout ça... »


                                  Et sur la « main-mise sur la presse », le « etc » est un peu court comme argumentation... Moi qui ai vécu 7 ans au Venezuela, je peux vous assurer que la presse privée (80% de l’ensemble des medias) se portait -et se porte toujours- très bien... Je vous invite à voir une video qui circule sur le net à propos du coup d’état avorté (en 2002 -où, soit dit en passant, il y eut plus d’atteintes aux droits de l’homme en 48 heures de pouvoir éphémère du patron des patrons représentant du MEDEF local porté au pouvoir par les « golpistas » que durant toutes les années de pouvoir de Chavez-) où on voit les grands patrons de la presse se réjouir d’avoir été le fer de lance du coup d’état !!!! Et si vous voulez faire référence au contrôle des bandes hertziennes : c’est exactement ce qui se fait en France, pays connu pour sa soumission au totalitarisme, pour leur attribution par le CSA, des concessions pour un temps donné et soumises à renouvellement...

                                  • tf1Goupie 17 mars 2013 15:01

                                    51 . Tout le monde nait riche et heureux au Venezuela.

                                    Docteur ès Etudes Ibériques et Latino-américaines de l’Université Paris IV-Sorbonne, Salim Lamrani est Maître de conférences à l’Université de la Réunion, et journaliste, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis.

                                    Son dernier ouvrage s’intitule État de siège. Les sanctions économiques des Etats-Unis contre Cuba, Paris, Éditions Estrella, 2011 (prologue de Wayne S. Smith et préface de Paul Estrade).

                                    Un mec bien ce Salim Lamrani ....

                                    Un mec bien et honnête ce


                                    • tf1Goupie 17 mars 2013 15:05

                                      Il y a erreur : on dit pas « chavisme » mais « chavinisme »


                                      • COVADONGA722 COVADONGA722 17 mars 2013 23:00

                                        yep pauvre Chavez condamné à la double peine ;

                                         mourir du cancer 
                                         et avoir Maugis comme thuriféraire ,ça sa légende ne s’en remettra pas !


                                        Asinus : ne varietur 



                                        • Jonas 18 mars 2013 17:05

                                          @M.MICHEL MAUGIS, VOUS CHERCHEZ A COUPS D’INSULTES A FAIRE DIVERSION.


                                          D’abord , il faut laissez M.Salim Lamrani affirmé ou infirmer certaines des lacunes de la politique de Chavez sur le plan ,économique, de la finance, dette publique, faiblesse de niveau de réserves de change,( en 2011, le gouvernement Chavez a procédé au rapatriement de ses réserves de change situées aux Etats-Unis et en Europe) pour les investissements le « risque pays » est très élevé. Balance de payement déficitaire , insécurité grandissante.
                                          La politique d’un pays ne peut pas se contenter de la rente pétrolière qui nourrit une clientèle , il y a l’avenir. Tous les pays qui reposent leur économie sur la rente pétrolières ont les mêmes problèmes à l’exception de la Norvège.

                                          « Nous devons avant tout lutter contre la corruption ( Venezuela , 162 eme sur 180 pays ) morale et matérielle des corps de police municipaux, qui se sont surarmés et ont fondé de véritables gangs. C’est devenu l’anarchie » selon un ministre de Chavez. Trois force de polices sont chargées d’assurer l’orde : la police nationale bolivienne. La Réserve nationale, la Garde Patriotique, les polices municipales . Pour tenter de faire changer la vision négative que la population porte sur les polices locales corrompues, brutales et peu fiables. Le gouvernement à créé la police bolivienne et met en oeuvre des programmes d’amélioration des techniques policières. 
                                          Le gouvernement Chavez dans sa grande générosité populaire ,il a même créé une « Université pour la sécurité » destinée à mieux former et entraîner les nouvelles forces de police, et enseigner les « DROITS DE L’HOMME » aux policiers. etc.
                                          L’insécurité est un fléau et le Venezuela est parmi les 6 premiers pays dans ce triste tableau.

                                          Quant à vous cher Michel Maugis, je suis patient et têtu, je reposerai les mêmes cinq questions auxquelles vous vous dérobez.

                                          1) Est-ce que le fondateur du Réseau Voltaire est bien Thierry Meyssan. Oui ou Non.
                                          2)Est-ce que Thierry Meyssan a bien été un ami du pasteur Doucé. Oui ou Non
                                          3) Est-ce que Thierry Meyssan est Homosexuel *Oui ou non.
                                          4)Est-ce que le mariage de Thierry Meyssan a bien été annulé pour cause d’homosexualité Oui ou Non.
                                          5) Est-ce que Thierry Meyssan a bien revendiqué être un franc-maçon. Oui ou non.

                                          * Je n’ai rien contre les homosexuels ou les lesbiennes. Simplement ayant fait certaines de mes études dans quelques pays arabes et travailler dans ces pays, je sais que l’Islam interdit cette pratique amoureuse ( dans mon dernier courriel, je vous ai donné quelques sourates ) et la condamne sans parler de son rejet par la société. la Franc-maçonnerie est également repoussée.

                                          Alors qu’est-ce qui fait que Thiery Meyssan est toléré et accepté ? Il y a un mystère ! A vous d’éclairer ma lanterne. 





                                          • Jonas 18 mars 2013 17:44

                                            @Cass.

                                            Pour répondre à un courriel convenablement , il faut le lire correctement et non pas le parcourir en diagonale.
                                            En réponse à M. Salim Lamrani, j’ai fait appel au journaliste et spécialiste de la Syrie et du Liban Ziad Majed, connu par les lecteurs de « Médiapart » et Now Lebanon.
                                            Quant à vos slogans éculés, il me suffit de parcourir la presse arabe pour vous répondre au sujet d’ Ahmadinejad.

                                            Le journal électronique égyptien Al- Naharda a lui résumé l’état d’esprit qui règne en Egypte concernant ses relations avec l’Iran. L’imam salafiste( non sioniste , attention !-) Mohammed Hussein Yacoub « Qualifie Mahmoud Ahmadinejad du premier assassin des musulmans et décrétant les relations économiques entre les deux pays, je cite : » de mal absolu« .

                                            Le grand journal Al-Ahram et d’autres journaux ; ont plus insisté sur les deux agressions dont il a été victime Mahmoud Ahmadinejad dont une à la sortie d’Al-Azhar.

                                            Un ministre de l’Emirat du Golfe lui a envoyé ses » Salutations du Golfe Arabique ( Non du golfe Persique comme le veut l’Iran ) au Président d’Al-Azhar pour avoir malmené Ahmadinejad« .

                                            Le quotidien Al-Hayat qualifie le président de l’Irak, soumis à l’Iran de » Saddam Hussein chiite". Ce n’est pas peut dire.

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