Sur l’insécurité, voilà les infos que j’apportais dans un autre fil : « ...quand on connait l’organisation de la police au Vénézuela, on comprend mieux cette problématique de l’insécurité : il y a des polices municipales aux ordres des maires ; Caracas est découpée en plusieurs communes pas toutes aux mains des chavistes (ben oui il n’y a pas de système de parti unique et la diversité politique existe toujours au Vénézuéla) ; l’autonomie des maires dans ce pays à structure fédérale n’est pas un vain mot et penser que certains corps de polices municipales puissent être instrumentalisés -et par voie de conséquences la pègre- n’est pas de l’ordre de la paranoïa (voir le rôle actif et provocateur que la police de la commune caraquègne -chic- de Chacao a joué en 2002 lors du coup d’état avorté contre Chavez) et le « dictateur-autocrate-caudillo » Chavez n’avait malheureusement pas encore réussi à régler tout ça... »
Et sur la « main-mise sur la presse », le « etc » est un peu court comme argumentation... Moi qui ai vécu 7 ans au Venezuela, je peux vous assurer que la presse privée (80% de l’ensemble des medias) se portait -et se porte toujours- très bien... Je vous invite à voir une video qui circule sur le net à propos du coup d’état avorté (en 2002 -où, soit dit en passant, il y eut plus d’atteintes aux droits de l’homme en 48 heures de pouvoir éphémère du patron des patrons représentant du MEDEF local porté au pouvoir par les « golpistas » que durant toutes les années de pouvoir de Chavez-) où on voit les grands patrons de la presse se réjouir d’avoir été le fer de lance du coup d’état !!!! Et si vous voulez faire référence au contrôle des bandes hertziennes : c’est exactement ce qui se fait en France, pays connu pour sa soumission au totalitarisme, pour leur attribution par le CSA, des concessions pour un temps donné et soumises à renouvellement...